Oui, je sais, on va me dire que je ne fichais plus rien, que je me désintéressais de mon blog et je ne sais quoi d'autre. "On"? Qui, "on"? Je ne connais qu'un lecteur assidu du blog. Du reste, il m'a appelé hier soir et reproché de ne plus rien écrire. J'informe mes autres lecteurs (éventuels) qu'il y a eu panne internétique pendant une semaine, que j'ai dû appeler à de nombreuses reprises le service clientèle qui ne semblait guère en savoir plus que moi. (A propos du service clientèle, tous ceux, sans exception, que j'ai eus au bout du fil avait un fort accent étranger, tellement fort parfois que je devinais plus que je comprenais. Un ami m'a dit qu'on me répondait des plateaux de l'Inde. Un autre ami était convaincu qu'on me parlait d'Algérie ou du Maroc. Si quelqu'un a des lumières sur ces employés mystérieux de France-Télécom, qu'il envoie un message). Je suis allé quatre ou cinq fois dans des sortes de boutiques Internet; je les fuyais très vite.
Il y a eu Internet mais aussi et surtout la recherche ô combien difficile d'un appartement. Je ne me doutais pas qu'on me demanderait un garant. J'en ai visités des taudis, notamment un appartement au cinquième étage, sous les toits, pour être plus précis, avec un plafond en pente et une chambre, une pièce qu'on pouvait transformer en chambre, plutôt, à l'étage du dessus. Je ne parle même pas des escaliers en colimaçon dont les marches faisaient chacune vingt centimètres. Je n'étais pas le seul à visiter. Nous faisions la queue dans l'allée et chaque fois que les visiteurs redescendaient, ils avaient un sourire gêné.
Me revoilà, enfin. Depuis le 14 juillet, je n'avais pas mis à jour, comme on dit dans le monde informatique, le blog. Depuis le 14 juillet, jour où j'ai vu Nicolas Sarkozy aux informations vanter la fête qu'il avait conçue en l'honneur de la prise de la Bastille. A un moment donné, comme il parlait de culture, il a donné l'exemple éminent de Michel Polnareff. Vous imaginez bien que mon dégoût était profond.
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