Disons-le clairement. Il y a des bonheurs répugnants, surtout ceux vécus par notre cher président de la république (qui n'est pas fou, comme on le dit, surtout ce mauvais de Jean-François Kahn; c'est un vrai cynique, dans la lignée de François Mittérand). Hé oui, mesdames et messieurs, Sarkozy est heureux d'accueillir Mouhamar Kadhafi, le défenseur des opprimés terroristes, et il le dit: "Je suis très heureux de vous recevoir à Paris. " Encore un effort, Nico, et tu arriveras à tutoyer le pantin sinistre à lunettes. (Entre parenthèses, j'imagine très bien Kadhafi avec un sifflet et un canotier danser sur du Laurent Garnier, ce Dj de génie; c'est un paradoxe, oui.)
Le défenseur des faibles humiliés par l'ONU exige qu'on dédommage les peuples asservis par les colonialistes, dont on ne répétera jamais assez que tous leurs problèmes actuels proviennent de la période coloniale. C'est une évidence que, bien sûr, les racistes ne peuvent accepter. Ces racistes qui méprisent les plus faibles, les plus faibles qui deviennent terroristes. Mais le terrorisme n'est-il pas l'expression du désespoir? Le désespoir des hommes écrasés par les Américains et la juiverie internationale. Nicolas Sarkozy est un salaud.
Même ses ennemis (risibles; j'ai encore vu la pauvre Ségolène jeudi soir à la télévision; elle débitait sans se fatiguer des pages et des pages apprises par coeur) lui trouvent des qualités. Non. Ils se trompent. Il semble bien que certains êtres n'aient aucune qualité. Et en premier lieu Sarkozy (dont la tête d'abruti, parfois, est remarquable).