Je regarde passer cette ombre de moi-même
Qui entre dans le trou où se meut l'avenir.
Je revis le passé dans le rêve que j'aime,
Cette histoire sans fin qui ne peut se ternir.
Et j'attends dans le froid et mon dégoût extrême
Pour la nuit du matin revoit le ciel pâlir.
Je suis donc parvenu à jeter l'anathème
Sur les hommes d'en face et à les abolir.
Je ne sais qui est là, mais, ce soir, peu m'importe
De savoir qui tu es, qui est cette cohorte
De meurtriers qui croient toujours me faire peur!
La lassitude emplit ce moment de torpeur
Où la foule du songe ancien cogne à ma porte,
Cette porte s'ouvrant sur la mort du malheur.
Sunday, October 28, 2007
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
Blog Archive
-
▼
2007
(433)
-
▼
October
(35)
- La mauvaise éducation
- Sonnet XXVI
- Dolce-Gabana
- Relecture de Montaigne
- Tableau du Douanier Rousseau
- Le pape de la provocation
- Jour de tempête au Port de Guilvinec
- Conclusions un peu trop hâtives (71)
- Les murs
- Los sociologos de mierda
- Non à la descendance
- Brèves (41)
- L'homme qui voulait marquer l'histoire
- Je ne peux pas me passer des teckels à poils durs
- Hors de la vie
- L'île d'Ouessant
- Photo de têtes de noeud
- Les grands hommes ou les teckels à poils durs
- Contemplez ce si beau sourire
- Conclusions un peu trop hâtives (70)
- L'avenir de l'homme
- Deuil de la France
- Photo d'un tatuara dans les îles Galapagos
- Conclusions un peu trop hâtives (69)
- L'histoire de France
- Extrême délicatesse
- Gigot d'amour
- Sarkozy exagère
- Que faire?
- Mobilisation des comiques pas drôles
- Drôle de vision
- Conclusions un peu trop hâtives (68)
- Photo de Man Ray
- La Madeleine à la veilleuse
- Cette photo n'existe pas
-
▼
October
(35)
No comments:
Post a Comment