Je ne suis pas systématiquement contre les néologismes, François Rabelais en a crée beaucoup qui sont restés dans la langue française. Remarquons tout de même que ce maître de la prose poétique (ou de la poésie en prose, comme on voudra) est à des années lumières des néologistes de notre pauvre époque et surtout des avant-gardistes suédois, plus particulièrement de la communauté (mot devenu si risible...) homosexuelle viking. Je me suis souvent moqué du nouveau mot "homophobe. " Mais il faut croire que je retarde, que mon vocabulaire est très limité, je le concède. (Je connais de vieux verbes comme "endêver" ou "issir", c'est tout dire...). Je viens d'apprendre un nouveau nom commun: "transophobe". Mot qui désigne les fascistes qui ne peuvent supporter ceux qui sont passés de la planète Vénus à la planète Mars et inversement. On devrait rééditer les dictionnaires tous les six mois.
J'ai appris ce mot dans Le Monde, vaste encyclopédie du conformisme dégueulasse, qui, ce matin, évoque la gay pride à Stockholm, son succès. En effet, quel succès! Neuf ministres défilaient avec les "fiers d'en être". Mais pas seulement des hommes politiques, l'Eglise protestante luthérienne également. Qui doit avoir très peur d'être marginalisée. Pauvre Eglise! Que penserait Luther de ce grand rassemblement? Un rassemblement qui n'est pas du tout un moyen de lutter contre l'homophobie, comme les tantes (Attention, je fais de la tantophobie.) veulent le faire croire, mais une immense provocation carnavalesque. L'année prochaine, ce sera l'Europride, une date dans l'histoire de l'humanité.
Nous aussi, Français (ou autres...), allons vivre bientôt une aussi grande réussite festive avec les curés, les sarkozystes, les hollandais (ou autres...) C'est juste une question de temps. "It's the final countdown", pour reprendre le refrain du groupe suédois Europe.
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