Un jour, le petit d'homme qu'était Muhammar Khadafi, ne supportant plus la médiocrité de sa vie, s'est dit: "J'aurai un grand destin, je sais que je peux y arriver." Et à ce moment-là, il bomba le torse si fort que tout son entourage en fut fort impressionné. Un homme conscient de son importance, le colonel Khadafi, comme on peut le voir dans le document où, pendant qu'on joue la Marseillaise en présence de Nicolas Sarkozy, cette sorte de trafiquant reconverti dans la politique, il gonfle la poitrine, la tête levée, fière, inflexible, impressionnante, pour tout dire. Il est vrai que sa mission sur Terre est cosmique. Un vrai génie, Khadafi, et, comme tout génie qui se respecte, un visionnaire, l'homme qui ne peut pas se tromper, qui voit déjà l'Europe islamisée grâce à l'entrée des 100 millions de Turcs dans l'Union européenne. Ces 100 millions de fidèles qui s'ajouteraient à ceux déjà installés depuis des décennies dans notre Europe faisandée, qui me donne la nausée.
Mais ne faisons pas injure aux autres musulmans. Il ne faut tout de même pas oublier "le génie qui broute dans les étoiles", comme disait le poète Baldur von Shirach d'Adolf Hitler (Tout le monde aura apprécié la métaphore bovine; il ne semble pas que le grand homme autrichien l'ait comprise.), le conquérant, le guerrier, le djihadiste, le nostalgique d'Al-Andalus Oussama Ben Laden, lui aussi bien conscient de sa mission salvatrice.
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