Wednesday, January 31, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (28)

- Tariq Ramadan ne souhaiterait pas que tout le monde soit musulman.
- Je ne rêve pas trop sur des souvenirs.
- Un jour, la Guinness ne sera pas interdite en Grande-Bretagne.
- Fumer n'est pas devenu immoral.
- Nous ne sommes pas tous des connards.
- Je m'intéresse de plus en plus à la littérature.
- Je ne perds pas mon temps en travaillant.
- Ma soeur n'est pas très gentille avec moi.
- Les islamo-communistes comme Malek Chebel tendraient à disparaître.
- Nous ne vivons pas en Absurdie.
- Je finirai ma vie en France, ou quelque part en Europe.
- Les sondages ne sont pas une superstition moderne.

Substitution

C'est depuis un petit moment que je n'existe plus. Je me suis évanoui dans l'air; je n'ai pas encore parcouru toutes les époques. Une autre chair se forme. Une autre beauté se dessine sur des monstrusoité infinies. J'écris un long texte, sur lequel je crache. Il n'est plus besoin d'écrire; le monde a changé; les oiseaux se sont écrasés par terre: l'erreur ne peut pas être humaine. Je ne vomirai plus sur les êtres vivants. J'ai avalé une divinité. Il n'y a pas de doute là-dessus. Je suis comme un cannibale. C'est ce qui me vient à l'esprit, devant l'ordinateur. Il s'affole. Il ne répond plus. Mépris souverain. Mépris pour l'homme risible qui le manipule, qui ne comprend rien à rien. Il semble que les cerveaux soient devenus de l'histoire ancienne. Machine, c'est toi qui vas me prendre dans tes bras et j'aurai quelques larmes de bonheur. Je croirai à mon bonheur, pendant quelques secondes, le temps de bailler d'ennui. Le destin climatérique changera et l'espèce humaine se figera. Il n'est rien de plus beau que l'éternité. D'où la lumière jaillit. Où je deviens incandescent. Je lis tous les livres en même temps. Je n'obtiendrai plus rien. Je n'ai plus rien à désirer. Je suis libéré. J'ai rongé mes chaînes. J'adore jouer aux fauves. C'est un véritable plaisir. Je suis renouvelé.

Too many of them


Too many of them, too many, c'est le refrain d'un morceau des années quatre-vingt qui me revient. Il n'est pas près de me sortir de la tête. A propos de tête, parfois, je me demande parfois si la mienne est aussi solide que je me l'imagine. Il m'arrive d'avoir des visions. Pour donner un exemple, je vois en 2030 la population européenne complètement dissoute dans l'afro-musulmanisme. Mais je me demande si finalement, cette conclusion est aussi hâtive qu'on peut le penser au premier abord. Je ne perds peut-être pas la tête puisqu'un organisme "sérieux" comme l'INED, l'Institut National d'Etudes Démographiques, annonce pour bientôt la substitution de la population française par la population immigrée. Et qui dit substitution de population dit évidemment, substitution de culture. Mais ni les gouvernants ni les opposants, tous des fantômes délétères, n'évoquent ce problème. On veut même nous faire avaler que les étrangers ne sont pas si nombreux que ça. Alors que, cela crève les yeux, même si l'on ne peut pas compter à l'oeil nu, on s'aperçoit, avec un minimum d'attention, du changement de peuplement; je le vois dans mon quartier. Il y a cinq ans, il était tout de même, disons, plus occidental. On sait tout ça mais on préfère faire silence. A moins qu'on ne soit complètement abruti et qu'on ne se soit pas aperçu du danger qui nous menace. C'est une probabilité. Non, c'est dans moins de cent ans que la France, l'Europe (Il faut voir les choses maintenant dans leur dimension européenne) aura disparu. L'INED se trompe sur ce point. Nous ne sommes qu'en 2007 et, d'ici 2007, combien de flots de populations essuierons-nous? Le nombre va être incalculable. La civilisation s'écroulera. Il n'y aura pas de culture européenne métissée. Comme on le souhaite. C'est eux ou nous, voilà.
Ces considérations me désepèrent. Je ne vois pas qui pourrait neutraliser cette fatalité qui va écraser l'Europe. Ceux qui me prennent pour un raciste sont des cons.
Too many of them, too many!

Shakespeare's kingdom


Everything's gonna be all right, in United Kingdom. Il se passe toujours quelque chose en Grande Bretagne. Il ne faut pas être un grand analyste politique pour se rendre compte que tout va mal chez les British. Leur exctinction semble avoir été programmée depuis quelques années déjà. Il y a quelques temps déjà, j'évoquais la probable menace qui pèse dans le tunnel sous la Manche. Je viens d'apprendre que huit énergumènes ont été arrêtés à Birmingham; huit fondamentalistes musulmans qui projetaient semble-t-il l'enlèvement d'un autre musulman, sûrement trop peu fanatique pour eux. Tellement modéré (Je pense que c'est cela) qu'il allait être châtié:torturé et décapité. Comme cela se fait couramment en Iraq. La Grande-Bretagne est-elle devenue Iraqland? En tout cas, une chose est sûre: le pays est menacé par les Pakistanais, surtout par les ennemis de l'intérieur. Le risque d'attentat est dit "très probable". Les islamistes sont de vraies fourmis: elles sont partout, pullulent. Un jour, si nous n'y prenons pas garde, elles nous submergeront. Presque tous les musulmans britanniques sont pour l'application de la charia. Des al-Qaïdistes, des combattants qui projettent l'anéantissement pur et simple de l'Occident. La jeunesse musulmane est fière, violente, guerrière, conquérante. C'est une simple constatation. Dire le contraire serait mentir. Mais les menteurs sont eux aussi comme des fourmis: ils emcombrent l'atmosphère, déjà empestée.

Sunday, January 28, 2007

I'm laughing


Tariq Ramadan est lui aussi un comique sinistre, comme Ahmadinejad. Il semble s'être spécialisé dans le comique de répétition. Pour donner un exemple, dans sa dernière prestation télévisée,ce soir, il ne cessait de mâcher le mot "social" devant un Philippe de Villiers goguenard (de loin, le plus intelligent de tous les candidats à la présidence). Tous les problémes viennent de la société, c'est bien connu. Si, en novembre 2005, un homme a été battu à mort parce qu'il allait photographier un lampadaire, si un autre a été anéanti parce qu'il avait eu la mauvaise idée d'éteindre des poubelles, c'est bien évidemment à cause des problèmes sociaux, de l'exclusion, du chômage. Tous les antiracistes, pantins délétères et ahurissants, vous le diront. Tariq Ramadan, le premier. L'islamiste habile, comme l'a traité, à ma grande joie, Philippe de Villiers. Phillipe de Villiers qui propage un discours de haine, pour reprendre presque textuellement les mots d'Elisabeth Guigou, présente elle aussi sur le plateau de Ripostes. La haine se lisait surtout son visage. Quelle grimace affreuse... Elle semblait avoir rajeuni. Qu'a-t-elle fait pour cela? Elle parlait, parlait. Toujours le même discours. On pourrrait écrire tout un livre sur les socialistes et leur disque rayé.

Miroir

Je me regarde sourire, on se regarde dans mon sommeil qui réparera des siècles de fatigue sans fin. Je suis enveloppé. L'espace s'est élargi. Les temps se contemplent entre eux. C'est vraiment beau à voir. L'alternance des jours et des nuits prend un sacré coup de vieux. Je glisse sur la pente de vos songes. L'ennui, c'est que je n'ai pas encore brisé toutes les châines. C'est dur, la vie est si difficile...Comme c'est idiot de dire ça...Les regards se multiplient ainsi que toutes les époques. C'est le figement éternel. Je suis comme dans une machine. Oui, dans la machine. La machine qui anéantit tout sur son passage; une sorte de trou noir qui aurait envahi la quasi totalité de l'univers; on ne voit presque plus rien; les cordes se cassent. Les cordes qui se divisaient en cent cordes, mille, un million, je ne sais plus. Je me regarde toujours sourire. Je vais rire, si ça continue. Si ça continue...Si ça continue, je courrai sur la route où se reflète le ciel passé. Je tomberai sur la dimension repliée sur elle-même. Ainsi, le désespoir ne dure jamais beaucoup. C'est le papillon mort-né. Dans les ténèbres qui ne durent pas, les populations s'embourbent. Certains n'en sortiront jamais. Tout est bel et bien fini. Si j'avais encore un corps physique, je hurlerais mon bonheur. Je n'y crois plus du tout.

Conclusions un peu trop hâtives (27)

- J'aurais plaisir à revoir mes anciens camarades de classe (surtout de lycée).
- On ne m'a pas très souvent pris pour un imbécile.
- Mon métier m'épanouit.
- Je devrais rédiger une thèse de troisième cycle.
- La plupart des thésards ne sont pas des fumistes.
- Mon adolescence n'a pas été triste.
- Je me souviens d'une époque de ma vie où je n'écrivais pas.
- Ma cousine convertie à l'islam ne va pas s'installer en Algérie.
- Je lis de plus en plus de livres.
- Je ne suis pas amoureux de rêves perdus.
- Mourat Tibilov n'est pas dans une profonde dépression.
- Je mets encore les pieds dans les bibliothèques.

That's life


La vie est si souvent cruelle...On passe sa vie à éviter les excès et on la finit sur un lit d'hôpital. On souffre, on se sent mourir, on se sent pourrir. On ne comprend pas. On n'a jamais fumé ni bu de sa vie et on est rongé par un cancer affreux au foie ou aux poumons. Je le reconnais, mon message commence très mal. Mais c'est la nouvelle loi anti-tabac qui me rend si sombre. A partir du 1er février, il sera donc interdit de fumer dans tous les lieux publics. C'est une loi totalitaire qui ne résoudra en rien le problème de l'accoutumance au tabac. Tabac dangereux, certes, favorisant le cancer, oui, mais ne le favorisant pas toujours. Le monde actuel semble s'être divisé en deux: les fumeurs et les ennemis impitoyables des fumeurs. Oui, les ennemis impitoyables, mais les moqueurs aussi, ceux qui traitent les vieux fumeurs de pièces de musée. Ce n'est pas moderne, de fumer, c'est ringard. Voilà, c'est comme ça qu'il faut voir les choses. Tous les moyens seront bons pour intimider les drogués. Chaque époque a besoin de ses pestiférés.
A quand l'interdiction du vin rouge? On va bientôt s'attaquer à ce gros problème, c'est certain. Un jour, il sera peut-être obligatoire de boire du lait, de l'ice tea ou du jus de pomme. On s'en gorgera; on se croira immortel; on dira que les cancéreux coûtent trop cher à la société, que s'ils sont malades, c'est leur problème. Qu'ils crèvent! On n'a pas à payer de notre poche pour les excès des autres! Je n'invente rien. C'est ce que m'a dit un jour un taxi.

Brèves (17)

241) La Turquie dans l'Europe, c'est l'Europe dans la Turquie.
242) France-Culture n'est pas une radio sérieuse.
243) Nous sommes menacés par des êtres sanguinaires.
244) L'abbé Pierre aurait été proche des islamistes (malheureux).
245) Les islamistes ont les deux pieds en enfer.
246) Nicolas Sarkozy n'est pas beaucoup plus sérieux que Ségolène Royal.
247) Parfois, Jean-Luc Reichman s'aperçoit qu'il sent le pourri. Information à prendre au conditionnel, bien sûr.
248) Entre 1966 et 1972, des millions de dégénérés sont venus au monde.
249) Il paraît que les Américains sont favorables à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Qu'ils s'occupent de leurs affaires! Chacun sa merde!
250) François Coppé se prendrait pour quelqu'un de génial. Information à ne surtout pas mettre au conditionnel.
251) Sylvie Pierre-Brossolette est en latex.
252) D'après nos déductions, Marine Le Pen ne doute jamais d'elle-même.
253) Il paraît que Ségolène Royal veut élever le débat. C'est la consternation générale. Nous sommes incapables de savoir comment elle va s'y prendre. Elle semble parfois subir de violentes crises de délire.
254) J'espère que tous les Chypriotes ne sont pas comme Diam's.
255) Dominique de Villepin continuerait de grandir. De plus, selon certains spécialistes, il commencerait à pencher sur la gauche.
256) Olivier Besancenot a promis de ne plus se raser, s'il est élu président de la République.
257) Georges Frèche va ouvrir un kebab.
258) Jane Fonda continue son combat contre la guerre du Vietnam.
259) Georges Pernoud mange des croquettes.
260) Dans un moment de lucidité, Jean-Louis Debré aurait pleuré sur son sort. Qui n'a pas été tendre avec lui, il faut bien l'avouer.

Saturday, January 27, 2007

Bain de sang

Nous sommes des milliers à perdre notre force; nous allons couler: le toboggan s'allonge. Les rires ont décuplé et la nuit s'est effondrée sur elle-même. La lumière vacille puis devient rouge. Dans le bain de sang, les armes ont fondu. Dans le bain de sang, les cris sont étouffés. Dans le bain de sang, je perds la raison. Dans le bain de sang...Je ne cesse de me répéter; ça y est, je bave de la haine. Je gigote comme un agonisant. Je repousse les autres victimes, je les insulte de tous les noms. Je ne veux pas me laisser faire. Que mes frères humains meurent tous. L'amour m'a quitté depuis qu'on m'a plongé dans le fleuve qui ne cesse de grossir. Les souvenirs antiques vont faire exploser ma tête et il n'en sortira que de la matière infecte. Je suis devenu fou. Tout finit par puer, au bout d'un certain temps. Mais tout ça n'a pas plus d'existence que ceux qui me lisent. Ils n'ont jamais vu le jour, la lumière rouge. Ils pleurent leur vie passée. Je vais émerger, je le sens; c'est la divinité qui me le souffle. Je suis vide, maintenant. Le monde extérieur a été remplacé par la pensée vidée de toute substance. Je suis sur les berges. Je me regarde. Je me regarde disparaître. Le corps de la douleur s'imbibe du rayon nouveau. L'horizon n'aura pas lieu. Je vais peut-être moi aussi m'effondrer sur moi-même. Une forme inédite de bonheur s'installe au creux de mon rêve.

La douceur du Christ


Dehors, les vendeurs de colombes, hors du temple les vendeurs qui sont coupables de vivre dans les ténèbres ! Solitude et souveraineté du Christ dans le Temple. Ce Temple si semblable à Dieu. Nettoyage par le vide. Hors d'ici les vendeurs qui demandent à Notre-Seigneur de les récompenser de leur piété, de leurs prières...On ne marchande pas avec Dieu. Dieu ne peut donner aux hommes ce qu'ils ont déjà. Dieu-lumière. Pour la gloire duquel la vacuité de l'homme doit vivre. Spiritualité et divinité de l'homme vide. Temps, nombre, propriétés anéantis. Ignorance décédée. Louange au Dieu incréé. Et au solitaire Jésus Christ. Le solitaire dans le Temple. Le Verbe du Père. Le Verbe divin. Dieu se dit lui-même. C'est d'une grande beauté. La beauté de la Vérité. Souveraineté de Dieu à côté duquel amour, peine, tout ce qui existe n'existe pas. Oui, connaissance du Verbe, Sagesse. Verbe, Sagesse, Richesse, Douceur. "L'homme extérieur obéit jusqu'à sa mort à l'homme intérieur et il est en tout temps dans une paix constante au service de Dieu."

Bullet in the head


Lundi, vers 6 heures et demi du matin, sur l'autoroute, j'apprenais la mort de l'abbé Pierre sur France Inter, cette radio infâme peuplée d'hagiographes gauchistes. Au bout de dix minutes, j'avais la nausée, comme si j'avais bu trop de café. C'était un long éloge du Lambert Wilson (sur le cerveau duquel on peut discuter) de l'église catholique, celui de l'hiver 54, celui que pilonne Louis-Ferdinand Céline dans l'extraordinaire D'un château l'autre; un éloge de l'ami de Roger Garaudy, le révisionniste incontinent, de l'homme qui a avoué un jour avoir eu des relations sexuelles, était favorable au mariage des prêtres. Un homme courageux, c'est ça? Un saint, voilà. Le saint de la Gauche. Le saint de la gauche médiatique. Tout lui est pardonné. Si l'abbé Pierre avait été un intégriste catholique (un catho, comme disent les merdes), on aurait vomi son antisémitisme. Moralité: il faut faire toujours attention à être du bon côté. Si vous êtes du bon côté, vous pouvez vous permettre n'importe quelle dérive.
L'abbé Pierre m'a fait penser à Jacques Gaillot, le progressiste de la télévision, lui aussi, un grand ami de l'humanité. Le provocateur christique. Pas du tout un ringard puisqu'il participait (Participe-t-il encore?) à des émissions de variétés. La dernière fois que je l'avais vu à la télévision, il m'avait profondément dégoûté. Si je l'avais eu en face moi, ce soir-là, je n'aurais pu me retenir de rendre sur sa face de rat.
Seigneur, prends pitié de nous!

In capite merda


Au Musée de l'Homme Humoristique, va trôner le moulage du crâne de Lilian Thuram, le champion du monde de l'humanisme, l'intellectuel rebelle du ballon rond, la conscience du Stade de France, le poète qui voisine désormais avec le philosophe René Descartes. C'est un grand événement que l'on doit saluer comme une avancée spectaculaire de l'humanité.On doit aimer ses frères humains, les Noirs et même les Blancs.
J'aurais pu écrire la même chose s'il s'était agi du crâne de Bernard Tapie, gros crâne plein de gras, semble-t-il. Avec Ségolène Royal, nous aurions pu aussi "aborder le thème de l'unité de l'espèce humaine dans le temps et dans l'espace", pour reprendre les termes du porte-parole du musée. Hé oui, nous descendrions du même arbre, de la même branche que Jean-Louis Debré, Zapatero, Thierry Ardisson ou Stéphane Bern. Le constat est bien triste, vous ne trouvez pas? Non, il ne faut pas être triste! Le désespoir est une connerie. Il faut apprendre, et au plus vite, à changer notre regard sur l'autre, par exemple, sur les deux François: Hollande et Fillon. Comme quoi les sportifs ont toujours raison. Mais pas seulement Lilian Thuram. Michel Platini, également, le roi de l'UEFA, désormais. Peut-être a-t-on fait le moulage de son crâne. Il faudrait que je m'informe sur ce point. Si cela n'a pas été fait, l'unité de l'espèce humaine n'est pas encore parfaite. C'est un très grave manque à l'étude de la cranéologie cromagnonesque. Il faudrait ajouter Luis Fernandez à la collection.

Nodi caput


Parfois, j'adore faire des prophéties. Bien sûr, les prophéties sont toujours drôles pour les gens raisonnables. Les gens raisonnables voient des paranoïaques partout. Au fond, ce sont eux les paranoïaques. C'est vraiment bête pour eux. Plus de bavardages. J'en viens à ma prophétie: un jour, les logements sociaux se seront tellement multipliés que le pays sera ruiné. Les pays européens, je rectifie. Dominique Voynet, la volaille malade, prône la construction d'un million de logements sociaux. Pour tous les pauvres de la Terre. Il faut le dire: tous les damnés, toute la misère du monde. Les vagues déferlantes. La Terre appartient à tout le monde. Le communisme n'est toujours pas mort. C'est une sorte de catastrophe naturelle qui n'en finira peut-être jamais. L'égalité absolue! L'égalité semble être devenue une forme d'injustice.
Je m'emportais, j'oubliais d'évoquer l'homoparentalité, le mariage homo qu'il faut défendre au nom de la démocratie, de la République, puisque les homosexuels sont (Je m'étonne de ne pas l'avoir dit plus tôt; mea culpa, mea maxima culpa!), eux aussi, les maudits de la planète. Pauvres gens! Pauvres gauchistes, pauvres internationalistes criminels! Encore une prophétie: je prévois, pour dans cent ans, la zooparentalité, le mariage avec les gnous, pour donner un exemple. Pauvres gnous, vous ne vous doutez pas de ce qu'il va vous arriver bientôt...Les gnous seront de gauche.
Il semble, d'après mes déductions, que Dominique Voynet soit envahie par les puces. Je ne serais pas surpris de la voir se gratter frénétiquement, comme José Bové qui ressent depuis quelques temps un picotement dans le ventre.

Friday, January 26, 2007

Sonnet XIII

Voilà que l'anxiété perd de son énergie
Et j'attendrai que sous le film incontrôlé
S'accumulent les cris haineux de la magie
Et que l'ancien destin puisse enfin me frôler.

Je regarde la nuit de l'âpre astrologie
Et je pleure de joie et je suis consolé
Par le cosmos sans fin, cette théologie
Qui tourne sans arrêt dans le temps inviolé.

Je regarde mourir la laideur assagie,
Ce mensonge assassin, risible, qui plagie
La vérité de l'homme et le songe envolé.

Je m'endors sur le lit de la cosmologie
Et j'ai senti le corps d'une femme régie
Par le soleil remplir mon espoir immolé.

Sunday, January 21, 2007

Renversement

Que dire? C'est la tête qui compte et non pas les sentiments. On va tous crever d'un excès de sentiments. Marchant sur la tête, je vois mes pieds trembler. Je n'ai pas bien appris à rester droit dans le cauchemar. Je suis un anitpodiste des ténèbres. Je suis le roi de la sentence, aujourd'hui. Je me suis levé de bonne humeur, je le précise. Je regarde la fange qui s'accumule sur le sol. Les odeurs s'amplifient, bien sûr. Tout cela n'a guère d'importance, me semble-t-il. Parfois, il ne faut plus rien dire. La parole ne semble plus servir à grand chose de nos jours. Les animaux ont toujours eu raison. Je le vois qui se sauvent, comme paniqués; ils pressentent la catastrophe imminente. Pourtant, il me semblait que nous étions dans une ère post-apocalyptique. Je me trompe toujours. On a bien raison de se moquer de moi. Je ferais mieux de ne plus réfléchir du tout. Cela ne tient pas debout. Je ne tiens pas debout; je vais tomber; la lune va tomber avec moi: le monde recommence. Que du bonheur, comme dit l'homme moderne et risible. Je m'écrase par terre. Je suis lourd. Je vois une crevasse se former. Le cauchemar perd de sa puissance. Le nouveau-né rit. Mon champ de vision se met à trembler. Je suis allongé, comme un souvenir oublié depuis des siècles de souffrance. Il semble bien que je n'existe plus, que je me faisais des illusions.

Eloge de la propreté


Je reconnais que je rechignerais à serrer certaines mains, celle de Jack Lang, pour donner un exemple sinistre. Mais ce serait au nom d'une morale plus élevée que celle des islamistes poilus. J'ai appris qu'en Grande-Bretagne (Il se passe toujours quelque chose dans ce pays miné.), qu'une Britannique, non, une musulmane (Les musulmans ne se considèrent partie intégrante que de la oumma), une nouvelle policière, une nouvelle recrue, a refusé de serrer la main au chef de la police britannique lors de la cérémonie de remise des diplômes. C'est la consternation dans le milieu de la police. On en est à se demander comment cette djihadiste pourrait appréhender des suspects sans se servir de ses mains, sans être en contact avec le corps des hommes. Peut-être est-ce une nouvelle wonder woman qui se sert d'un lasso. Super Mouslim! Remarquez, je peux la comprendre. Une vraie musulmane n'a pas à souiller son corps au contact des infidèles qui sont certainement contaminés. On ne sait pas qui est le chef de la police britannique. Peut-être n'a-t-il pas le tact de se laver les mains après qu'il va aux toilettes. Il faudrait tout de même qu'il fasse ses ablutions, ce crétin de chrétien qui ferait mieux de se convertir à l'islam. Comme tout le monde. Au moins, on pourrait se serrer la main. Les relations seraient plus conviviales. Les chrétiens ne se mettraient plus le doigt dans le cul. Ce serait génial! Tout va pour le mieux. On peut cultiver tranquillement son jardin. Mais, attention, lavez-vous les mains après.
On pourrait écrire tout un livre, un livre très épais, sur le sentiment de supériorité que cultivent les islamistes. Je me demande même si ce n'est pas le fait de tous les musulmans. Vous savez, parfois, je deviens paranoïaque.
Un jour, les islamistes nous apprendront à être propres. Ils nous amèneront à la douche. Mais...peut-être ne seront-ce pas des douches...En tous cas, on assainira l'atmosphère.
Bande de nazis! Vous puez la merde!

Tenebrae


La fortune de miss Smile m'intéresse très moyennement mais c'est toujours drôle d'apprendre qu'un (ou une) socialiste est soumis à l'Impôt Sur les grandes Fortunes. Cela n'a l'air de choquer personne à gauche. Pauvres gens, tout de même, ces gauchistes... Pauvre Ségolène, la grosse mama de Lille est venue à sa rescousse, la campagne ségolénienne connaissant des couacs, comme disent les connards. Au tour de Jack Lang, maintenant, le partouzeur chevelu et hautain qui méprise tout ce qui n'est pas lui-même, tout ce qui n'est pas son égo pourri. Il vole au secours de la Charentaise acéphale. Il a ces mots magnifiques: "choisir pour notre pays un destin". Oui, c'est vrai, Ségolène Royal est un destin, ou plutôt une fatalité, sera fatale pour la France si elle est élue. Pauvre Jack Lang, le lézard pompeux, le reptile cultivé aurait bien aimé être à la place de La Cigogne. Le rêve de ce mouton terrifiant était de diriger une France de merde. Je le cite encore, il fait l'éloge de "l'intrépidité, de la fraîcheur, de la créativité" de la perniciosa Segolena. Je suis certain qu'il pensait à ces néologismes: intrépiditude, fraîcheuritude et, ce qui est sublime, créativitude.
Tout cela n'est même pas drôle. Nous sommes dans les ténèbres.
Nicolas Sarkozy est prêt à changer de métier s'il n'est pas présent au deuxième tour de la Présidentielle. On n'a pas posé la question à Ségolène Royal. Il serait judicieux qu'elle prenne la décision de disparaître à tout jamais si les Français ne la sentent ni intrépide, ni fraîche, ni créative, si elle ne passe pas le premier tour. Mais le matraquage honteux en faveur de Ségolène est trop intense pour que ce grand événement se produise.

Conclusions un peu trop hâtives (26)

- Il y a plus d'un milliard de Chrétiens.
- Il faudrait que je sois sérieux comme Le Monde diplomatique.
- Les Arabes sont plus anti-Le Pen que les Français de souche.
- Je vais envoyer des mails à ma cousine de Rouen.
- Martine Aubry est une femme.
- Ségolène Royal est la reine, la Marie-Antoinette du suffixe.
- La femme du médecin de l'immeuble n'a pas pissé dans les escaliers.
- Les neurones des membres de ma famille se comptent par milliards.
- La tête de ma collègue ne s'allonge pas quand je lui parle.
- Il ne faudrait pas toujours être bourré.
- Nicolas Sarkozy n'est pas très heureux d'être opposée à une débile.
- Nous ne sommes pas devenus de pauvres gens.

Nous nous regardâmes


Je me suis levé de bonne humeur, aujourd'hui. J'ai écrit un nouveau sonnet. Tout va bien. Je ne prends pas le train, en fin d'après-midi. Les trains me dépriment à un point que vous ne sauriez imaginer. Je lisais tout à l'heure le communiqué du GSPC (le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, ou plutôt: le Groupe des Salopards pour la Prédication et le Comique), communiqué dans lequel on appelait à combattre la France. Il est vrai qu'un Français (ou un Européen) égorgé, c'est toujours un canidé de moins. Pauvres toutous que nous sommes! Nous n'avons même plus le courage d'aboyer, de grogner, de mordre. Les chiens sont devenus cons. C'est une certitude pour moi.
Beaucoup sont la proie d'une illusion. Le combat ne va pas avoir lieu puisqu'il a déjà commencé, depuis un certain nombre d'années, déjà. Il ne peut que s'intensifier. Il semble bien, oui, que les sympathisants du GSPC (le Groupe des Sales racistes pour la Prédication et le Crime) soient légion en France. Peut-être aussi parmi d'autre peuplades (peuplades devenues absurdes) d'Europe. J'ai appris, toujours ce matin, qu'en Allemagne, on compte 30000 conversions à l'islam par an et que ce sont désormais des conversions par conviction; beaucoup d'Allemands se mettraient à douter du Christianisme. Vous pouvez être sûrs que 30000 convertis à la religion des Bédouins, ce sont 30000 nouveaux djihadistes, tant il est vrai que les nouveaux convertis sont les plus fanatiques. Il y a une dizaine de jours, on m'a raconté l'histoire d'une Musulmane qui ne peut plus supporter son mari ,un ex-chrétien converti à l'islam. Complètement radicalisé l'abruti... Il lui fait mener une vie infernale. Il doit la trouver un peu trop occidentalisée, ce qui est un crime. Un musulman ne doit pas se fondre dans la société qui l'accueille. Tout au contraire, il doit tenter de l'islamiser et, s'il le faut, éliminer les réfractaires.
Les pires ennemis sont les djihadistes de l'intérieur. Il faudrait commencer à penser à la lutte armée contre les islamistes.

Saturday, January 20, 2007

Sonnet XII

Au-dessous de la nuit infâme du passé,
Aujourd'hui, comme hier, les histoires anciennes
Se répètent sans cesse et je revois les scènes
Où l'homme reptilien se regarde penser.

C'est le jour que je suis entré dans le délire
Que cette ignominie aux yeux verts a fondu
Car, à ce moment-là, dans le soleil perdu
S'agitait l'univers qu'il faudra bien relire.

C'est fini, maintenant, j'éteins l'ordinateur
Qui comptait devenir mon horrible âme-soeur.
Âme-soeur, tant de fois j'ai voulu te détruire!

J'ai encore trop bu et je vois l'univers
S'accroupir à mes pieds et se diriger vers
Une boucle spatiale incapable de luire.

L'ange débile


Il y a une dizaine d'années, un matin que j'avais bu trop de pastis, j'avais fait une déclaration d'amour à une brésilo-bretonne bouddhiste et végétarienne. Elle avait ri bêtement, comme à son habitude. Un peu plus tard, elle m'invita chez elle, et, comptant coucher avec elle, (même si elle n'était pas très belle), je la serrai dans mes bras. A ce moment-là, elle se mit à me parler de son gourou qui lui avait appris à réfréner ses émotions et surtout à mépriser la viande animale. Elle ouvrit un placard dans lequel trônait un bocal d'algues. L'odeur me renversa l'estomac. Je me doutais bien qu'elle perdait la tête. J'en eus la confirmation une nuit de la Saint-Sylvestre où elle servit à table une grande assiette d'endives. Il fallut que je me lève pour prendre un peu d'huile. Oui, elle avait de l'huile. Vous imaginez que je ne pus terminer cette assiette qui me minait le moral. J'avais pris mes précautions: j'avais mangé avant et amené une boîte de chocolat. Pour la petite anecdote, ce pur esprit, cet ange débile n'avait même pas prévu de vin. Elle avait très peur de l'alcool, des effets qu'il pouvait avoir sur elle. Elle ne voulait surtout pas perdre la maîtrise d'elle-même. C'était magnifique. Elle avait peur d'être au naturel. Un jour, elle me dit qu'il ne fallait pas être charitable avec les mendiants, que s'ils se trouvaient dans cette situation, c'est qu'ils payaient un mauvais karma. Elle avait un air hautain. Elle ricanait. Elle se moquait de moi. Je n'étais pas encore arrivé à son niveau de mysticisme. Il fallait que je la laisse tomber cette amie terrifiante qui devait ingérer dix calories par jour. Elle était un peu forte mais de là à ne plus rien à manger. A un moment donné, elle prétendait qu'on pourrait un jour se nourrir avec l'énergie solaire. Je me doutais bien que c'était une fleur. Une fleur maladive.
Un autre souvenir. C'est avec elle que j'ai vu le film le plus débile de tous les temps, Hooks, de Steven Spielberg, je crois.
Quelques années plus tard, je la croisais sur le pont de la Guillotière. Elle devait peser trente-cinq kilos, sa figure était très allongée, ses joues creuses. Sa folie s'était approfondie. Elle était en compagnie d'un barbu,de très grande taille, aux cheveux longs et à moitié chauve. Je feignis de ne pas la voir. Il faut parfois éviter les gens. De quoi aurais-je parlé? D'écologie? Il faut fuir ceux qui parlent d'écologie.
Une note positive, tout de même. Une amie de l'ange débile: une soeur, soeur Aïda, une Chrétienne libanaise pratiquant un amour flegmatique très rafraîchissant. Parfois, je la regrette.

Il faut posséder Dieu


Point n'est besoin de quitter le monde, de vivre dans la solitude pour posséder Dieu. Un homme marchant sur la voie droite possède Dieu, ne faisant plus qu'un avec Lui. Lui, l'exécuteur des oeuvres humaines. Lui,l'exécuteur qui ne peut trouver d'obstacles à ses réalisations. Lui, l'exécuteur qui occupe toute la pensée de l'homme droit. L'exécuteur présent en esprit, en intention et en amour. Quels que soient les lieux où l'on se trouve. Non pas égalité des lieux mais égalité de la présence de Dieu chez l'homme pour lequel le monde n'est plus un obstacle. La substance de Dieu est bien au-dessus de la pensée, des créatures. Cette substance de Dieu qui se montre et brille pour l'homme qui se détourne. Pour l'homme assoiffé et amoureux de Dieu. Pour l'homme obsédé par Dieu, le Divin. Cet homme à la solitude intérieure qui ne doit pas fuir le monde. Cet homme qui pour posséder Dieu doit s'en pénétrer, comme un apprenti musicien.
Je joins une illustration représentant Maître Eckhart, mystique allemand né en 1260 et mort en 1327.

Mute world

Le pistolet sur la tempe, je ne parviens plus à articuler. J'ai mal; la douleur s'est répandue dans tout mon corps cassé en deux. Je ne savais pas qu'un jour je souffrirais autant. On m'oblige à porter un bâillon; mes mains sont attachées dans le dos. Sic transit gloria mundi. Si ça continue, on va m'écraser la tête contre le mur; je pousse un petit cri, presque imperceptible. La foule grossit. Tous les éléments de la foule, qui, hier encore, était humaine, sont bâillonnés. Il faut le voir pour le croire. Je vais peut-être mourir de peur. L'angoisse veut m'étouffer; mon coeur semble s'être multiplié par cent. Je me sens si faible. Je suis encore un être humain. C'est ce que je peux dire encore, avant le châtiment; le soleil brûle mes yeux. Puis brusquement, il se refroidit comme si des milliards d'années s'étaient écoulées en quelques secondes. Bâillonné, le monde est décédé. Les crevasses s'élargissent, s'approfondissent. Je suis armé, comme par miracle. Une présence divine rôde autour de moi. Je ne vois pas d'autre explication possible. Je peux regarder mes mains, maintenant. Je parle presque normalement. Le soleil a rajeuni. Un sourire s'étire au-dessus des gibets. J'écris assis au bord du trottoir. Je préfère les vers réguliers et l'espoir languissant. Les chiens de la réalité sont lâchés. Ils lèvent la patte en direction des cadavres. Ils sont si attendrissants...Il ne reste plus qu'à renaître. J'ai tout de même rédigé quatre alexandrins définitifs.

La menace sans fin


Pour moi, le raisonnement doit l'emporter sur les sentiments. Mais parfois, je me laisse aller à la tristesse. Pour donner un exemple, voir Robert Redeker parler à la télévision m'a profondément ému. Sa situation est poignante. Il n'en a pas fini de se cacher, même si un certain Omar al-Battar, qui avait mis en ligne des menaces de mort contre Redeker, a été arrêté au Maroc. Cet abruti assassin allait rejoindre les rangs des djihadistes en Iraq. Et après? S'imagine-t-on que Robert Redeker est sauvé? Il se dit soulagé mais la terreur ne doit pas l'avoir quitté. Critiquez l'islam ouvertement, son prophète, la charia, le voile (qui rend les femmes si laides) et vous êtes persécuté pour la vie. Il est interdit de critiquer l'islam, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes! Les Omar al-Battar pullulent en France et partout en Europe. Où ils vivent. Dont ils sont les ennemis jurés. Oui, il est interdit de vomir une idéologie meurtrière. Il est interdit aux chiens de Chrétiens d'ouvrir leur grande gueule. Il ne faut pas oublier que les Chrétiens, les ennemis (à anéantir ou convertir de force) ont, tout le monde le sait, un pied sur terre et un autre en enfer. Je crains toujours pour la vie de Redeker. Pauvre philosophe! Ce professeur n'a pas été soutenu par ses effroyables collègues, ces défenseurs risibles des minorités visibles ou, pire, ces lâches qui préfèrent contempler leurs chaussures. La plupart des professeurs sont méprisables. Robert Redeker travaille au CNRS, maintenant. J'imagine très bien qu'il n'a plus voulu retourner dans une salle des profs. L'atmosphère aurait été très tendue. Dans une salle des profs, il n'y a pas de réelle liberté d'expression.
Qu'on ne vienne pas me baver que toutes les religions se valent, que les intégristes catholiques ne sont pas mieux que les islamistes. Les responsables des milliers de morts dans le monde ne sont pas le fait des Chrétiens. Tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Il n'en reste pas moins que le danger de nos jours est islamique. Il faut bien mettre les choses au point, de temps en temps.
Si toutes les religions se valent, pourquoi ne pas les interdire toutes? On les remplacerait par le matérialisme dialectique qui, comme vous le savez, n'a pas de sang sur les mains.

Brèves (16)

221) La ségolénitude a atteint une magnitude de 10.
222) Les Arméniens d'Istanbul vont finir par être exterminés. Mais ce sera un mensonge historique.
223) Arnaud de Montebourg est le porte-parole que mérite la pauvre Ségolène.
224) Jean-Louis Debré aurait décidé de donner son cerveau à la science, cerveau sur l'existence duquel certains scientifiques émettraient quelques doutes.
225) Georges Frèche, dans des moments de délire paranoïaque, se prendrait pour un harki. On craint qu'il ne mette fin à ses jours, par haine de lui-même.
226) Jean-Luc Mélanchon est un animal immonde qui mange son vomi.
227) Quand Jean-François Kahn parle, il faut se munir d'un parapluie.
228) Ségolène Royal va peut-être ouvrir un dictionnaire.
229) Les gauchistes qui défendent les minorités visibles sont plus royalistes que les rois.
230) Penny Lane, Penny Lane! La liste des assassinats de salauds d'islamophobes doit être interminable.
231) Sébastien Cauet a le cul sur les épaules.
232) Stéphane Bern, lui, a la pine sur les épaules.
233) Bernard Montiel va mettre des talonnettes de quinze centimètres et se teindre en blonde.
234) Jean-Marie Le Pen serait d'orgine iranienne.
235) Il faut prôner l'annihilation d'Olivier Minne.
236) L'égo de Marie Drucker gonflerait de plus en plus. Pour certains specialistes, le processus serait inéluctable.
237) Béatrice Schönberg a toujours cru qu'elle travaillait sur TF1. Sa bourde de l'autre soir lui aurait fait prendre conscience de son erreur profonde. Mais ce n'est pas certain!
238) Michel Denisot semble avoir été lobotomisé dans sa jeunesse mais nous n'avons pas encore confirmation de cette information.
239) Isabelle Mergault a un disque dans le ventre, comme les vieilles poupées (moches).
240) Julien Lepers serait mis en mouvement par des fils invisibles.

Sunday, January 14, 2007

La poésie du XXème siècle


En 1987, j'envoyais des poèmes à une revue amateur, Le débat poétique, dont le "siège" était à Bron. Je reçus une lettre élogieuse du rédacteur en chef qui avait adopté comme pseudonyme Olivier Messidor. Il était épaté par "mon étonnante originalité". Je crois qu'il se trompait lourdement sur moi. Il se trompait surtout sur lui-même. Depuis qu'un jour, on lui avait dit, peut-être pour se moquer de lui, qu'il avait un air mystique, il nous parlait sans nous regarder, en contemplant l'horizon. Je précise que ses textes étaient très mauvais. J'ai dû publier sept ou juit poèmes dans cette revue qui a vite disparu. Je me souviens d'un étudiant en informatique, fan de Cindy Lauper, d'un poète ouvrier qui m'avait dédicacé un livre de poèmes. Un livre édité à compte d'auteur. Des poèmes pour la plupart illisibles. Il disait que même les loubards pouvaient être poètes. Etait-ce un ancien zonard reconverti dans la versification? C'est probable. Une sorte de Renaud du vers régulier. Quelque chose de sinistre, si vous voyez ce que je veux dire. Il y avait aussi une professeur d'Espagnol qui, je crois bien, composait des poèmes féministes. C'est elle qui trouvait mystique Olivier Messidor. Pour lui, les mots qui ne se trouvaient pas dans Le petit Larousse n'existaient pas. Je me souviens qu'il avait tiqué en lisant je ne sais plus quel mot que j'avais mis dans un de mes poèmes (fait d'énnéasyllabes et intitulé: Sur la fleur). Il n'avait pas aimé ce texte. Il ne semblait pas le comprendre. Un jour, j'appris je ne sais comment que la revue n'existait plus. Je crois que c'est à partir de cette époque que la poésie est devenue pour moi très suspecte, que j'ai commencé à considérer la plupart des poètes comme des charlatans de grande envergure. Les illuminations, les poèmes de Stéphane Mallarmé devenaient insupportables. De même que Lautréamont ou les surréalistes.
Je me promis de ne plus écrire un seul poème mais je ne l'ai pas tenue, cette promesse, puisque je continue à en faire sur ce blog.

Victoire sur le néant

J'ai déchiré de mes griffes cruelles les rideaux du néant.Voilà, c'est fait; il fallait que cela arrive un jour: je ne pouvais plus supporter la vie infâme. On m'en veut. J'entends encore une fois les murmures réprobateurs de l'autre nuit. Ils ont perdu de leur force, c'est définitif. Une bonne fois pour toutes, c'est moi qui suis victorieux. On croyait pouvoir me couler dans le néant. Je me suis libéré du totalitarisme qui regrettait ma venue au monde des vivants honteux; je regarde dans le ciel qui se transforme en miroir déformant. Je deviens concave; je deviens convexe: je deviens fou; les ordures poussent comme des fleurs; la poésie n'a plus lieu d'être. La poésie est la musique des hommes anciens qui mangeaient leur propre cerveau. Auto-cannibalisme de la foule délirante! Tout ceci n'a plus beaucoup d'importance, maintenant. Je regarde mes mains sanguinolentes qui, hier encore, n'existaient pas. Je souffrais de la maladie des hommes vieux avant l'âge. Je maudissais la foule de mes ennemis, qui grossissait. J'avais le vertige. Je trépignais, je me plaignais de l'injustice de la vie, mais je voyais toutes les choses de plus en plus petites. Elles se transformaient en souvenirs. Souvenirs apocalyptiques. Les souvenirs sont peu de chose, quand on y pense. Ils ne font souffrir que ceux qui écrivent pour rien. C'est ma dernière pensée- qui se dissout. Même les mots n'ont plus lieu d'être. Mes lèvres bougent encore mais ce n'est rien. Tout est terminé maintenant. Je suis comme à l'intérieur d'un jeu où clignoterait un Game Over fatidique.

Comiques troupiers


Il faut sans cesse revenir sur les imbéciles et c'est pourquoi j'évoque à nouveau Hugo Chavez. Et sur la réception au Vénézuela du magicien iranien, de l'illusionniste atomique qui rêve de faire disparaître les Israéliens. Ils n'en peuvent plus de l'impérialisme des pays riches, des Etats-Unis qui sont les responsables de la discrimination et de l'injustice faite aux damnés de la Terre. Les deux frères révolutionnaires s'entendent très bien. Fraternité des peuples et des gouvernements vénézuélien et iranien, unis contre l'Amérique démoniaque. Fraternité aussi avec le Nicaragua où ce grand voyageur justicier qu'est Ahmadinejad va se rendre aussi, histoire de déblatérer encore sur le Grand Capital avec le marxiste sandiniste Daniel Ortega. Mais ce n'est pas fini. Il sera ensuite en longue conversation avec Rafael Correa, l'Equatorien et enfin, le Bolivien, Evo Morales. Les Zorros de l'Amérique du sud.
On dit qu'avant la venue de Daniel Ortega, le Nicaragua était la proie d'une dictature. Maintenant, la situation est bien meilleure pour le pays avec un marxiste démocrate comme Ortega. C'est ce qu'on peut lire sur certains sites Internet. Tous les présidents de gauche sont du côté de la justice et de l'égalité. Les dictatures de gauche n'existent pas. D'ailleurs, le vrai communisme n'a jamais été instauré. Le stalinisme n'était pas le communisme. Les crimes marxistes n'ont jamais existé que dans le tête des fascistes et des nazis. C'est bien connu. Ce n'est tout de même pas un hasard si la Parlement européen a refusé de rédiger un texte faisant du communisme un crime contre l'humanité. Marie-Georges Buffet n'était pas du tout contente, parlait de provocation...
Pour en revenir au sujet qui m'occupe (qui me préoccupe), l'islamo-gauchisme existe bel et bien, non? Qu'on ne vienne pas prétendre le contraire! J'attends que les Boliviens, les Nicaraguaïens, les Equatoriens etc. commencent eux aussi à se doter de l'arme atomique.

Au-delà de mai 2007, votre ticket n'est plus valable


Dans les années 90, un jour de 1995, dirons-nous, je parlais politique avec de faux amis...Non, je commence déjà à me tromper. Il faut être précis. Je ne parlais pas: on ne me laissait pas placer un mot. On me coupait systématiquement la parole; on parlait plus fort que moi. Quand j'arrivais tout de même à émettre une phrase, on ricanait, on se regardait un peu consternés. Certains même soufflaient de dédain. Je ne comprenais absolument rien à la politique. Vous avez dû comprendre que j'étais en compagnie de gauchistes et vous seriez en droit de me reprocher mon manque de discernement dans le choix de mes amis. Je fais chorus avec vous! Je n'avais pas à subir un tribunal populaire permanent. J'aurais dû envoyer balader les dogmatiques qui me prenaient pour ce que les niais appellent un crypto-fasciste ou même un crypto-franquiste. Il faut dire que nous étions en pleine ère gauchiste. Mes lectures me desservaient complètement. Je ne comprenais rien à la gauche; je ne comprenais rien à la vie. J'étais bien gentil mais je manquais cruellement de culture gauchiste. Par exemple, je méprisais Libération et Le Monde, surtout Le Monde des livres. Je ne parle même pas du Monde diplomatique, dirigé par le castriste Ignacio Ramonet. On était très autoritaire avec moi. C'est tout juste si on ne m'imposait pas de lire des romans hongrois ou tchèques, ces romans dont je ne pouvais supporter plus de cinq lignes. Je parle peut-être un peu trop de moi. Je suis bien conscient que je n'étais pas le seul à subir ce communisme impitoyable. J'étais un révisionniste qui n'osait pas dire son nom.
L'année dernière, un collègue me disait que si les socialistes sont au pouvoir en mai 2007, cela ne changera pas grand chose, le gouvernement actuel et Chirac ayant adopté eux aussi la démagogie gauchiste. Il avait raison mais Ségolène Royal au pouvoir, c'est le retour du bâton, de la chape de plomb idéologique, de la surveillance des opposants. Surveillance de tous les instants. Vigilance absolue. Pour moi, il n'y a plus aucun doute: Ségolène Royal va être élue présidente de la République. J'espère fort me tromper. Nous aurons à subir le smile effroyable de la misère idéologique.
On va me dire encore que je suis désespéré mais il ne faut pas oublier que la France est un pays de gauche.
Je ne peux être de gauche. C'est une question de moralité.

Saturday, January 13, 2007

Engourdissement

Accroche-toi au sommeil, celui dont tu rêvais depuis si longtemps. Le temps se blottit dans tes bras. Rappelle-toi les souvenirs que tu croyais éternels et qui sentent la pourriture maintenant. Tu vas enfin pouvoir sentir ton corps s'engourdir. C'est une nouvelle époque qui t'attend. Tu n'as plus peur. Tu n'es peut-être déjà plus un être humain. Les miroirs sont brisés, les fantômes vont revenir, tout est si simple. Tout sera si simple, désormais. Non, il ne s'agit pas de la mort, comme on pourrait se l'imaginer. Le temps caresse tes songes mais tu ne le vois pas encore. Tu n'as plus de nerfs. Plus rien. Tu t'es dépossédé de toi-même. Tu ne ressens plus le grouillement qui ne voulait pas en finir, encore hier. Le bond a été instantané. Tu ne t'en es pas rendu compte tout de suite. Tu couinais encore comme un chien en laisse. Tu es libre. Tu peux murmurer ce que bon te semble. Personne ne te censurera. Laisse-toi aller, divague: les fleurs épanouies ne pourront plus agresser ton odorat, désormais. Toi qui n'as jamais cru à liberté, toi qui as toujours pensé que la liberté menait au meurtre, tu la goûtes, cette liberté infinie, ce charme incompréhensible, tu le sens. Tu sembles mâcher des malédictions, mais tout cela, c'est bel et bien fini, tu vois. Non, tu ne peux plus rien voir. Tes yeux se ferment et ne se rouvriront qu'au bord de la falaise. Le vent pousse ton corps. Le vent nouveau. Le vent inédit. Le vent dernier.

Conclusions un peu trop hâtives (25)

- Je n'en ai rien à foutre des gens.
- Il faut que je me calme, je vais trop loin dans mon blog.
- Je ne vomirais pas volontiers sur la gueule de Cohn-Bendit
- L'humanité n'est pas démodée.
- Mon collègue qui fait de la gym devant tout le monde n'est pas risible.
- La plupart de mes anciennes connaissances n'étaient pas des gauchistes dégénérés.
- Le monde ne se divise pas en deux: les marteaux et les chomeurs.
- La république française n'est pas en pleine dérive.
- Le régime de Vichy n'a pas scellé la fin de la France.
- Ma cousine n'est pas une islamiste.
- Il y a des versets féministes dans le Coran, selon Caroline Fourest.

-

Devinettes faciles


Que fait un chef d'état sud-américain qui combat l'impérialisme américain? Eh bien, il se rapproche tout naturellement des islamistes qui prônent l'atomisation d'Israël. Que fait Hugo Chavez, le président du Vénézuela pour marquer stupidement sa différence avec les Américains et le monstre qui dirige le Grand Capital? Eh bien, il reçoit Ahmadinejad, l'Adolf barbu. Dernière devinette: Hugo Chavez va-t-il se convertir à l'islam? Nous aurons peut-être la réponse très prochainement.
Il ne faut pas avoir beaucoup d'imagination pour imaginer les conversations entre ces deux chefs d'état en déroute: l'Occident maléfique et, bien évidemment, il ne faut pas les oublier, ceux-là, les Juifs qui sont les maîtres des Etats-Unis. Et du monde. Ils seraient à l'origine de la misère du monde arabe et sud-américain, c'est ça, je crois...Pauvres gens tout de même, Chavez et Ahmadinejad...
Dernière devinette: si La Cigogne est élue, portera-t-elle le voile comme l'avait fait la triste Danielle Mittérand, un jour sombre de 1989 pour bien marquer son soutien aux collégiennes persécutées par les fascistes laïques et islamophobes? Cela, on paraît l'avoir oublié.

Sonnet XI

La lumière revient sur la grêve de glace
Et voici que les chiens se mettent à hurler
Contre la destinée, contre la sale race
Humaine qui ne peut cesser de pulluler.

Je me mets à crier avec les loups antiques,
Je deviens l'un des leurs, je vais bientôt rêver
A la mort de l'histoire, entonner des cantiques
Et mes rires sans fin vous feront tous crever.

Et mes rêves soudain subissent l'entropie
Mais je les ai gardés dans la mare croupie
Où s'évanouiront mes écrits lumineux.

J'ouvre des yeux idiots sur le monde rapide
Où grouille, revit la réalité limpide
-Et où l'aube sans fin brille de tous ses feux.

Liste noire


Combien de noms sur la liste noire des islamistes, ces mongoliens de la religion? J'aimerais beaucoup le savoir. Il y a eu Théo Van Gogh, certainement Michel Houellebecq, Maurice G. Dantec. Un nouveau nom dans la liste. On ne le connaît que depuis quelques jours: Daniela Santanche, une Italienne de Droite, députée dans le nord de l'Italie, qui a osé s'opposer au port du voile, lors d'un débat télévisé avec un imam de merde, l'imam de Milan, Ali Abu Shwaima. Un homme pacifique et tolérant qui a eu ces mots: "Le voile est une obligation de Dieu. Ceux qui n'y croient pas ne sont pas des musulmans." C'est de l'islamitude, ça, non? Daniela Santanche ferait mieux de se taire. Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se la ferme, non? Daniela, tu es vraiment scandaleuse. L'imam a bien eu raison de te renvoyer dans les cordes en te disant: "Je ne permets pas aux ignorants de parler de l'islam." Un jour, peut-être, tous les non-musulmans seront déclarés ignorants. Les pacifiques et les tolérants surveilleront les mots que nous utiliserons. Les mots des clébards chrétiens. Des singes juifs.
Les jours de Daniela Santanche seraient-ils comptés? On peut se poser la question quand on sait qu'elle a reçu une menace de mort, il y a quelques jours. Menace de mort écrite en Arabe, accompagnée d'une photo de Théo Van Gogh, le célèbre cinéaste détruit par le communisme des temps modernes. Je hais les temps modernes, ils me dégoûtent. Je suis probablement né à la mauvaise époque. Des gauchistes, des islamistes. Et des islamophobes, comme moi, comme d'autres, bien sûr. Après tout, la responsable, c'est Daniela Santanche. Tout d'abord, elle n'a pas à être de droite. Elle fait partie de l'Alliance Nationale...Qu'est-ce que c'est que ce truc encore? Des nostalgiques de Mussolini...Une fasciste nostalgique n'a pas à se plaindre si on la menace de mort. Après tout, elle l'a bien cherché. En plus, elle déteste qu'on cache ses cheveux! Non, non, ça ne peut pas aller...
Les Français se préparent au suicide collectif qui aura lieu, si tout va bien, en mai 2007.

Le gouffre


Madame Royal, le paon en tailleur, ancienne ministre de l'Education Nationale, a une connaissance très profonde de la langue française. Elle est même une poétesse, une créatrice de mots, la créatrice d'un nouveau langage. Ceux qui critiquent l'invention du mot "bravitude" sont des imbéciles, des retardataires, des nostalgiques honteux, des fascistes, pourquoi pas. En tout cas, une chose est sûre: des misogynes. Des misogynes qui ne comprennent pas que La Cigogne à l'Elysée, le 6 mai 2007, c'est Louise Labé, une vraie poétesse, celle-là (une Lyonnaise comme Maurice Scève ou Pontus de Tyard) au pouvoir. Je pourrais dire que ce serait la ségolènitude pendant cinq ans, mais je préfère ne pas créer de mots ridicules. A propos de la pauvre socialiste, j'ai lu le mot "néantitude". Un néologisme drôle, certes, mais je préfère un mot tout simple: gouffre, par exemple. Le gouffre du néant. Une Pernette du Guillet, une Jeanne d'Arc ou une Théroigne de Méricourt qui auraient été frappées tout à coup de débilité mentale. C'est peut-être la synthèse que l'on pourrait faire de La Cigogne, la nationaliste et socialiste. Tout est dans le "et", comme on me l'a dit. Les discours de la candidate socialiste pourraient faire l'objet d'une thèse de troisième cycle. "Néologismes et emplois des conjonctions de coordinations dans l'oeuvre de La Cigogne". Ou alors: "Comment le style ségolénien est en adéquation parfaite avec le concept d'ordre juste?" Il faudrait boire beaucoup de vodka pour mener à bien un travail aussi colossal.
La vérité, c'est que le socialisme est une tare, un dogmatisme, un autoritarisme qui mourra avec le genre humain. Excusez-moi de terminer sur une note aussi sombre. Mais à partir de mai 2007, le tableau noir de la France risque de s'assombrir davantage. Les fantômes vont nous écraser.

Sunday, January 07, 2007

L'amour charnel


Un détenu de la maison d'arrêt de Rouen a été mis en examen pour meurtre mais aussi pour "atteinte à l'intégrité d'un cadavre". Plus prosaïquement, le détenu a sombré dans le cannibalisme. Il y a quelques temps, un allemand avait fait revenir aux petis oignons les parties d'un homme. Il y a une vingtaine d'années, un cannibale shakespearien étudiant en lettres, Isséï Sagawa avait défrayé la chronique en tuant une de ses camarades qui s'était moquée de lui quand il lui déclara sa flamme. Il en mangea, il faut croire, avec beaucoup d'appétit, quelques organes. Il eut ces mots extraordinaires: "J'étais heureux, c'était vraiment bon, mais il y avait trop à manger."Un peu plus tard, il regretta de ne pas avoir planté de petits drapeaux sur chaque morceau de l'étudiante en lettres, comme ceux désignant chaque quartier de boeuf.
Après un bref séjour dans un hôpital psychiatrique japonais, bref séjour à l'issue duquel il fut déclaré sain d'esprit, il a entamé une carrière importante. Il a écrit quelques livres, tourné dans des films pornographiques. Un jour, je vis sur Arte une émission sur l'anthropophage drôle, sur une exposition de ses tableaux. Je me souviens très bien de l'un d'entre eux, qui représentait une paire de fesses sur une table, paire de fesses flanquée d'un couteau et d'une fourchette. Sagawa semble être devenu une vraie star japonaise.
Je ne vais tout de même pas vérifier si la chair humaine est excellente mais cette viande est la préférée des tigres, de même que celle des singes. Je me souviens d'avoir lu il y a quelques années que nous avons un goût de banane. Peut-être un jour, Isséï Sagawa va se dévorer lui-même, comme dans ce film idiot de Joe d'Amato, ce gangster de la pellicule: Anthrophagous. Dans ce film, le cannibale, ayant mangé tout le monde, finit auto-anthropophage.
On dit que la chair humaine est délicieuse. Mais j'en connais dans mon entourage dont la chair doit être immangeable. Ils sont aussi durs que les éléphants ou les rhinocéros. A moins de faire couler de l'eau sur eux pendant quelques jours, comme on le suggère parfois pour certains animaux.

Submersion

J'ai les joues écarlates; ma tête va exploser en mille morceaux: c'est la folie qui était en berne, tout à l'heure. J'ai l'impression qu'on me plonge la tête sous l'eau et que ce n'est pas encore une illusion, -une illusion habituelle. Je me débats contre un ectoplasme cruel et je ne sais si c'est moi ou lui qui rit. Je ne vais pas devenir le bourreau de moi-même! Comment s'appelle, déjà, le poème de Baudelaire? J'ai oublié; les poètes sont obsolètes: les livres sont tombés en poussière. On n'a pas l'air de me croire; pourtant, je suis divin. Je ne mourrai pas. Cela, je le sais, on ne pourra pas me dire le contraire. Ceux qui disent le contraire sont en règle générale des idiots. Je suis comme dans une citerne de quatre mètres de hauteur. Je me rappelle des scènes de mon enfance; elles ne me torturent plus maintenant; j'ai acquis une force quasi surhumaine. Je sais de quoi je parle; on me prend souvent pour un prétentieux. C'est vous, les prétentieux. Prétention et lieux communs, c'est ce qui vous caractérise. Les hommes modernes ne peuvent pas, eux, tomber dans la citerne; ils prennent leurs précautions, ces bourgeois horribles. Les filles serrent les fesses; elles ont tout compris. Je ne suis plus ni un homme ni une femme. Des animaux m'entourent. C'est l'univers inversé au fond de la citerne. J'ai toujours cru à la férocité des ombres furtives. Ce n'est pas vrai. Je raconte n'importe quoi. J'ai la sensation d'avoir vieilli de plus de cent ans, en quelques minutes. Que vais-je devenir? Toutes les questions semblent être devenues inutiles.

Très mauvaise humeur


Je n'ai pas passé une très bonne nuit. Je me suis reveillé vers cinq heures et demi, puis rendormi une heure après. Réveillé vers dix heures. Quelle mauvaise humeur...Il faut que vous sachiez que mon sentiment dominant, aujourd'hui, c'est le dégôut, le dégoût profond. Retourner dans le bordel, là-bas, à la frontière suisse!... Partir dans la nuit, voyager pendant trois heures dans un trou sans fond!... Et surtout me remettre à travailler. Le travail, c'est une sorte de maladie. Les vacances sont pour moi chaque fois une convalescence. Il y en a qui, semble-t-il, sont très heureux de travailler. Je plains les bourrins dont la seule raison de vivre est le travail. Il est tout de même normal de ne pas avoir envie de travailler, non? Je ne suis pas encore un malade mental. Je sais que demain, le réveil sera très pénible. Peut-être aurai-je la nausée.
Je n'ai jamais eu le courage de me mettre en maladie pendant deux, trois ou même six mois. Je m'en veux beaucoup. Il semble que beaucoup de métiers, et surtout le mien, soient devenus définitivement risibles.

Drôle de personnage


J'ai perdu l'habitude d'acheter des livres. J'en achète un de temps en temps. La semaine dernière, c'était American Black Box de Maurice G. Dantec. Hier, un livre de critiques littéraires d'un Américain, Stephen Vizinczey. Le titre: Vérités et mensonges en littérature. Je recommande le texte sur Vladimir Nabokov, texte qui remet les pendules à l'heure à propos de Lolita. Le texte qui m'a le plus frappé et celui évoquant la grande figure (dont j'ai toujours trouvé Faust très pesant) de Goethe.
Vizinczey a cette formule frappante à propos de l'homme Goethe: "Il avait les dons d'un grand poète et l'âme d'un valet." Ce grand personnage de la cour de Weimar, à la tête de la police secrète, faisait espionner les étudiants et les professeurs soupçonnés de soutenir la Révolution Française. C'était un féroce conformiste qui considérait comme un malheur d'être dans l'opposition. C'était un faux ami qui se servait des confidences du pauvre Schiller (qui le considérait comme un ami) pour avoir des informations sur les éventuelles Révolutionnaires. Mais Stephen Vizinczey ne s'en prend pas seulement à l'homme, ce qui serait forcément réducteur. Il soutient que le conformisme de Goethe avait de graves conséquences sur son oeuvre. Il donne l'exemple d'un passage de Faust, qu'il supprima, la condamnation à mort de Gretchen, une infanticide, pouvant laisser à penser qu'il était critique sur la peine de mort. Il supprima quelques Elégies romaines qu'on trouvait un peu trop libertines.
Stephen Vizinczey considère que Werther est illisible. On ne peut lui donner tort. A propos de cette oeuvre, le critique américain a ces mots:" Manifestement, quand Goethe écrivit cette oeuvre, il ne savait pas de quoi il parlait." Il ajoute que son "registre émotionnel est limité", n'ayant connu l'amour que très tard. Goethe,un tombeur de soubrettes se vantant de son grand pouvoir de séduction, était donc un faux sensible? Cela semble n'être que trop vrai. Dans cet article, il est dit également que Goethe fut à l'origine (peut-être pas le seul mais tout de même!) de la condamnation à mort d'une jeune domestique, nommée Gretchen, comme dans Faust! coupable elle aussi d'infanticide. La critique de Goethe va encore plus loin, Stephen Vizinczey soutenant que le grand écrivain allemand a plus contribué au soutien des classes cultivées à Adolf Hitler que Nietzsche. En effet, Faust montrerait qu'on peut commettre des actes ignobles tout en gardant sa noblesse d'âme.
Je finirai en citant cette question d'un autre critique, David Luke, à Stephen Vizinczey: "Mr. Vizinczey aurait-il préféré que Goethe meure jeune comme Kleist, ou fou comme Hölderlin?" La réponse de Vizinczey: "Eh bien, oui."

Saturday, January 06, 2007

Le crabe

Ainsi, j'ai parcouru cette si longue distance pour finalement rebrousser chemin? Personne ne peut plus répondre; le monde est soudain devenu muet; les mots ont été interdits. L'écho se moque de moi. Je marche sans regarder derrière moi, comme si tout danger était écarté, comme si l'humanité avait perdu de sa substance. Les étoiles bercent mes rêves endormis. Elles sont à portée de main. Elles ne sont pas authentiques. J'ai bien peur de ne plus comprendre grand chose. Mais je ne suis pas le seul à marcher à l'envers. Les voitures, le soleil aussi, qui se lève à l'ouest: caprice divin. L'absurde n'existe que pour les débiles mentaux. C'est si beau de voir le film, non, pas le film, le non-film à l'envers. Je suis le crabe. Nous sommes les crabes qui mouchent leurs yeux où perlent des espoirs ancestraux. Si ça continue, je vais devenir poète. Je murmure quelque chose. On ne peut plus parler à haute voix, j'allais l'oublier. Il faut que je fasse vraiment attention; je suis si étourdi. Ma tête s'enfonce dans mes épaules. Je vais devenir un monstre ridicule si je ne suis pas vigilant. L'avantage, quand on est un crabe, c'est qu'on ne sait jamais où on va. Il est devenu ridicule d'aller à des endroits précis. Une belle condamnation éternelle, une condamnation à errer pour toujours à reculons. Comme le temps. Je parlerais à voix haute et à l'envers. Ah, ah, ah! Mes rires se déplacent comme des animaux. Je vais réapparaître bientôt. La déesse me pousse pour que j'accélère la marche arrière.

Conclusions un peu trop hâtives (24)

- La Bulgarie ne va pas avoir de gros problèmes avec les islamistes.
- Ségolène Royal ne voudrait pas entendre des voix, comme Jeanne d'Arc.
- L'avenir de l'Europe, ce n'est pas l'empire ottoman.
- Le jazz, c'est pire que la musique arabe.
- La situation est grave mais pas désespérée.
- Le progrès humain va de pair avec le progrès technique.
- Je dois devenir dingue.
- Je ne veux pas la voir la vérité en face, comme dirait un de mes amis.
- Les vacances ne sont pas des moments de convalescence trop courts.
- Je suis un néo-nazi de Rostock, comme le pense un autre de mes amis.
- Le voisin du dessus, celui de la boule à zéro, ne hoche pas la tête quand il me voit.
- Il semble, parfois, que tout le monde ne soit pas de gauche.

La justice des enculés


Il semble bien, d'après ce que j'ai compris, que la Grande-Bretagne se prépare à une attaque nucléaire. Au polonium, c'est bien ça? Il y a quelques temps, on parlait du rsique d'attentat dans le tunnel sous la Manche. Les Anglais sont les grands ennemis, les ennemis à éliminer; c'est pourquoi l'attentat qui eut lieu il y a maintenant deux ans et demi est une attaque bénie, comme le dit si bien al-Zawahiri. L'anéantissement des Croisés est le devoir de tout bon musulman. Des Croisés britanniques qui humilient la oumma depuis plus de cent ans, qui agressent l'Iraq et l'Afghanistan et qui, font partie, tout de même, j'oubliais de le préciser, des artisans de la création du monstrueux Israêl. Non, les Anglais ne sont pas des partisans de la liberté; la seule liberté, pour ces chiens d'infidèles qui ne sont même pas musulmans, c'est d'agresser l'islam. La liberté d'expression pour eux, c'est de donner la parole à l'impie Salman Rushdie qui remet en question l'existence d'Allah, cet enfoiré de musulman occidentalisé. Seul le djihad pourra mettre de l'ordre dans ce monde de dégénérés, de putes, de pédés, d'incroyants insultants. Qu'on se le tienne pour dit. Une bonne fois pour toutes. La morale, c'est al-Zawahiri, Ben Laden et tant d'autres, qui la détiennent. Car eux, les musulmans, sont le peuple du livre, du vrai livre, de la vérité. Les Anglais, les Américains, tous les Européens, les Français racistes, les Espagnols "reconquérants" vont payer. Inch'Allah! Allah Akbar!
Un jour, les Américains ou les nations européennes se verront peut-être forcés d'atomiser certains pays musulmans, islamistes. Je pense en particulier au Pakistan.

Friday, January 05, 2007

L'idiot


Le dimanche 12 janvier 1997, au matin, j'apprenais la mort de Jean-Edern Hallier, ce qui me remplit de tristesse.
Je l'aimais beaucoup; j'attendais toujours avec impatience la sortie de L'idiot international. C'était drôle, cruel, souvent vrai. Je n'oublierai jamais la campagne contre Le Monde des livres, contre les deux momies: Philippe Sollers et Josyane Savigneau, celle qui "sentait le lisier." La campagne aussi contre Bernard Tapie, l'horrible ministre mittérandien. Tout le monde passait à la moulinette, ou presque. A propos de la mort de Charles Hernu, on pouvait lire ce titre: "Charles Hernu est mort. On n'en a rien à foutre!" C'était toujours savoureux. Il est vrai que les individus qui entouraient Hallier étaient un peu douteux ou stupides: Nabe ou Laborde qui ne cessait de répéter: "Libérez Casabonne", l'activiste basque. L'idiot international a dû paraître jusqu'en 1993.
Il est vrai aussi que Hallier jouait trop au grand écrivain. Il ne peut y avoir deux Chateaubriand. Il ne pouvait y avoir non plus deux Napoléon. Mittérand n'était qu'une petite frappe sans conviction. Son air hypocrite m'a toujours frappé. L'honneur perdu de François Mittérand n'était pas encore assez méchant pour cette fripouille. C'est bien écrit mais certains passages ne valent pas la peine d'être lus. Ce qui est intéressant, entre autres, c'est de lire des poèmes de François Mittérand d'une rare bêtise. Quand on pense que notre cher président méprisait Charles Baudelaire, le trouvant pas du tout original...
Oui, Jean-Edern Hallier avait du talent mais, parfois, il trempait sa plume dans la vulgarité la plus immonde. A propos de Simone Weil (la mystique), il disait dans son journal, paru à la fin des années 80, je crois, qu'il aurait aimé la baiser dans les chiottes de la CGT. Il se voulait provocateur. Il n'était que vulgaire. Parfois, il ne brillait pas par l'intelligence. Il disait, pour donner un autre exemple, que la sodomie distingue l'homme de la bête. On disait qu'il était meilleur à l'oral qu'à l'écrit. Peut-être... J'exultais pendant cette émission de Poivre-d'Arvor où, présentant son livre sur Fidel Castro, il s'amusait à choquer les ennemis du dictateur cubain. Ce qui était drôle également, c'était de voir Marie Cardinal, la paysanne de la littérature, lui tournant le dos, en signe de mépris.
Il semble maintenant qu'on veuille le ressusciter. En Chateaubriand. Toujours Chateaubriand. Le dernier livre paru et qui est un recueil de lettres s'intitule: Fax d'outre-tombe. Le Chateaubriand du fax! Pourquoi pas le Céline du mail? Ou le Proust du SMS?
Le bruit a couru et court toujours encore que Jean-Edern Hallier a été assassiné. Il avait beaucoup d'ennemis, certes. Jean-Edern Hallier est mort d'une crise cardiaque, voilà tout. On a voulu en faire le martyr de la liberté d'expression. Ce qui est d'un ridicule achevé.
Philippe Sollers, à la mort de son ennemi Hallier, disait que ce n'était pas le moment de parler de son oeuvre romanesque, voulant nous faire comprendre qu'il aurait été déplacé de dire des méchancetés sur un homme qu'on venait d'enterrer. Phillipe Sollers s'est toujours cru supérieur littérairement à Jean-Edern Hallier. Pauvre Philippe, tu t'illusionnes!

La victoire

Ils n'y arriveront pas. La mort devient innombrable. Ils se croient les plus forts. La mort a faibli. Je la vois flancher, trembler sur ses bases. On m'avait sous-estimé. Ils sont là, bavant de rires et de haine mais l'océan cadavérique ne m'impressionne plus. Je survivrai à l'abjection. Les patries sont décédées et je danse comme un sauvage sur les drapeaux qui rougissent. On me prévient. Je ne sortirai pas de la cellule. On prépare mon avenir. Je n'ai plus de prise sur mon destin; ce sont les chiens mordeurs qui décideront à ma place; la nuit ne succédera pas au jour. La peur de l'engloutissement ne me fait plus pleurer. Les fontaines sont taries. Le soleil s'est accroupi comme pour déféquer je ne sais quelle nouvelle vie. Comédie très sombre de l'histoire inhumaine. Charme obsolète des antiques religions qui devaient faillir, un jour ou l'autre. Tout cela doit certainement porter un sens. Ma chair est ouverte; la souffrance ne peut être plus intense. Les barbares s'imaginent beaucoup de choses. Ils s'imaginent, par exemple, que le regard de la lune va planter ses crocs sur moi. Pour m'achever. Non, c'est un délire de poète; les lunes n'ont pas de crocs. Les lunes ne sont pas des chiens. Métaphore des niais! Les fripouilles enflent et vont très bientôt exploser et ce sera moi. Oui, moi, qui remporterai la victoire sur les hommes d'en bas. Les hommes sont démodés. Je viens de trouver cette sentence définitive et je la hurle à la face grimaçante de la haine qui perd de sa puissance, elle aussi. Fin de l'histoire. Géographie modifiée. Je vois une silhouette qui ressemble beaucoup à la beauté ancienne.

Sonnet X

Tout à coup m'a quitté l'effroyable nausée
Qui parcourait mon corps vieux comme un animal
Dont la raison de vivre est de faire le mal,
- Et j'ai quitté le monde abject de la pensée.

A cet instant précis, j'ai vu se succéder
Pour mes yeux alourdis des fantômes ludiques
Que j'ai pris par erreur pour des hommes sadiques,
- Et je sens ma conscience infime s'éroder.

J'ai parcouru ce soir les mille voies lointaines
Où se répand mon émotion comme une odeur,
Et je suis revenu tenaillé par la peur.

Le nouveau monde humain montre à l'homme ses chaînes,
Car l'humanisme est mort dans le sentier des dieux:
- Tout à coup, mon esprit n'est plus qu'un monstre odieux.

Le Chrétien le plus haut


Les émissions de télévision sur l'Egypte ancienne sont parfois intéressantes mais on finit par s'en lasser; il semble que pour certains programmateurs, le monde ancien se résume aux pharaons, à leurs pyramides et rites funéraires. Jamais aucune évocation de la Grèce ancienne et, encore moins, des premiers chrétiens. Un jour, peut-être, le christianisme sera interdit pour incitation au crime et à l'impérialisme. Dans la situation où nous sommes, plus rien ne pourra me surprendre.
Il est un homme (de 390 à 459 après Jésus-Christ), Syméon, qui , pour échapper à l'attraction terrestre, vécut sur une colonne pendant des dizaines d'années, La dernière faisait près de vingt mètres. Syméon le stylite, l'admirable, en qui Dieu s'exprimait, comme en Isaïe ou en Jérémie. Saint Syméon, le miraculeux, miracle de Dieu pour anéantir l'idolâtrie. Saint Syméon, le saint vénéré des foules barbares, qui guérissait les parlaytiques, rendait fertile la reine de Ismaélites, qui était tenu en haute estime par les Perses. Le recordman des adorations de Dieu! Un jour, on en compta (quelle patience!) 1244. Toujours debout, le chrétien prodigieux, nuit et jour, souffrant du pied gauche. C'était aussi non seulement un esprit mais un corps, comme il le montra à un curieux qui le prenait pour un pur esprit. La plaie à son pied. Un corps souffrant dans l'amour de Dieu, les mains levées au ciel du lever du jour au coucher du soleil, ne mangeant qu'une fois par semaine, dispensant la justice, exhortant les peuples. Ah, il avait du succès, le saint! La foule en admiration devant lui!
J'ai écrit un poème il y a quelques années sur ce personnage extraordinaire, poème que, malheureusement, je ne retrouve plus. Je me ferai un plaisir d'en écrire un autre, que je mettrai en ligne. Je joins la photo des ruines de la colonne de Saint Syméon, en Syrie.

Thursday, January 04, 2007

La détresse humaine


Quoi qu'en puissent penser mes éventuels lecteurs, je ne suis pas d'un naturel pessimiste, loin de là. Je passe souvent pour un désespéré quand j'évoque le gravissime danger que représente le fondamentalisme musulman ou la littérature française contemporaine. Il semble même que la mélancolie soit parfois complètement ridicule. Par exemple, la mélancolie de Zinédine Zidane évoquée par Jean-Philippe Toussaint, le phraséologue du néant, le spécialiste des périodes négligeables. Oui, comme le dit cet immense écrivain, pendant la finale de la Coupe du monde à Berlin, "Sans doute ne fut-il question que de forme et de mélancolie le soir de cette finale." Oui, la forme. Zidane, excellent joueur, certes,mais son pénalty (loin d'être évident, soit dit en passant), à moitié raté, il faut le préciser, devient, sous la plume de Toussaint, une citation de Panenka, le grand écrivain footbalistique des années 80. Pourquoi pas une ode à Panenka? Oui, Zidane est un poète, oui, un artiste. Toussaint ne définit-il pas le coup de boule comme "la soudaineté et le délié d'un geste de calligraphe"? Zidane calligraphe, ces mots font rêver... Un calligraphe nietzschéen qui se situe, je cite, je n'invente rien:"par delà la bien et le mal". Car au-dela de ce "geste décisif, brutal, prosaïque (le mot est faible!) et romanesque", Zidane vivait un véritable drame intérieur. Une tempête se déchaînait en lui. Oui, c'était: Tempête sous un crâne. Le dernier match de la carrière de notre fierté nationale. Ce match qu'il ne voulait pas terminer. C'est pourquoi il a préféré faire ce geste irréparable qui lui a valu "le carton noir de la mélancolie." Gérard de Nerval, le pendu sublime, n'était jamais arrivé à exprimer autant de détresse. Oui, il s'agit bien de détresse humaine, de l'homme préférant "la fuite finale devant l'accomplissement de son oeuvre", comme disait l'ami Sigmund Freud, que cite Toussaint.
Victor Hugo aurait écrit un poème mounumental sur Zidane, poème où auraient cohabité ces mots si chers à son coeur: gibet, gouffre, tempête,sinistre etc.

Brèves (15)

201) Philippe Sollers n'a jamais envie de pleurer quand il se relit. C'est un homme très heureux. Que du bonheur!
202) Christine Angot va devenir blonde et se laisser pousser les cheveux. Elle pense que cela lui ira mieux. Comme les pantalons en jean.
203) En banlieue, les enfants de dix ans sont envoyés par des adultes pour qu'ils fassent le sale boulot à leur place.
204) Dominique Voynet se rase tous les trois jours.
205) Je vomirais volontiers sur Laurent Ruquier.
206) Le crâne de François Weyergans ressemble à son oeuvre.
207) Jean-Philippe Toussaint, en pleine détresse littéraire, a écrit un petit livre sur Zidane.
208) Serge July va probablement ouvrir un snack-bar.
209) On aurait conseillé à Christine Boutin d'arrêter de manger des flans.
210) La photo ci-dessus symbolise la jeunesse désemparée.
211) Bat Ye'or est toujours en vie. Messaoud Bouras aussi.
212) Bernard Tapie va probablement finir par vendre des montres à 5 euros, place Bellecour.
213) Paul Amar ferait mieux de porter un masque.
214) Bernadette Chirac semble ne pas être un peronnage du musée Grévin.
215) Charden a déclaré qu'il ne lui reste plus beaucoup de neurones, assez tout de même pour se rendre compte de son état alarmant.
216) Il se peut que Jean-Luc Mélanchon remonte bientôt dans son arbre.
217) Carole Rousseau est en matière plastique.
218) Marc-Olivier Fogiel est un être fort sensible qui souffre de tout ce qu'on dit sur lui sur Internet. Qu'est-ce qu'on en à foutre?
219) Voyant tant de pauvres, tant de Don Quichotte, Dominique de Villepin a promis d'arrêter de collectionner les shorts. C'est une simple question de délicatesse. Il est immoral de dépenser autant d'argent alors que tellement de gens souffrent de la précarité.
220) Arlette Laguiller est si touchante quand elle s'adresse au peuple de gauche!

Littérature et comique


Le roi du bavardage, le "citateur" sans fin, le Montaigne du pauvre, c'est bien Philippe Sollers. L'isolé absolu, une sorte de Lucky Luke, le poor lonesome cow-boy du néant. A quand la sortie de son oeuvre essentielle à la Pléiade? De cette oeuvre géniale qui joue avec tellement de génie sur les contradictions, sur les contradictions qui ne sont qu'apparentes, bien sûr, comme le montre cette sentence spendide: "Sera heureux celui ou celle pour qui tout est important et, en même temps, sans aucune importance." Ce qui est important n'est pas important et ce qui n'est pas important est important. Il faut le dire, Philippe Sollers est un vrai révolutionnaire de la littérature. Le poète de la bite et du con des fleurs comme il le démontre dans son dernier livre intitulé: Fleurs. Un musicien aussi, puisque on l'appelle le virtuose, le maestro. On ne cesse de faire son éloge. Pourtant, il est l'isolé absolu. On le dit. Il faut donc le croire. Un poéte, un musicien mais ce n'est pas seulement cela. C'est le guerillo, le Che Guevara qui fait la guerre au conformisme, à la France moisie. Il faudra rédiger une autre Théorie des exceptions, où il serait, bien sûr, en bonne place. Il ne faut tout de même pas oublier qu'il a révolutionné la littérature avec la création de Tel Quel, revue qui réunissait tous les petits comiques littérairement nuls, cet ancien maoïste, ce compilateur sans scrupule. Il a raté sa vocation: il aurait dû être bibliothécaire. La littérature n'était pas faite pour lui. Il se croit très important dans la littérature actuelle, ce dixhuitièmiste qui ferait pâlir Diderot ou Laclos.
Un jour, je ne sais plus dans quel livre négligeable, il s'en prenait à Carl Gustav Jung, à qui il reprochait d'avoir eu une attitude très vulgaire avec James Joyce. Pour lui, l'affaire était claire. Si Jung détestait Joyce, c'est tout simplement parce que le nom de celui-ci était la traduction anglaise du nom de Freud. Et il évoquait, ce benêt, son vrai nom: Joyaux (oui, Phillipe Joyaux), s'inscrivant ainsi dans une continuité magnifique: Freud, Joyce, Joyaux. Oui,un écrivain joyeux, un écrivain du bonheur, un diamant, une perle de la littérature, le Philippe. A quand un livre sur la sexualité des bijoux?

Wednesday, January 03, 2007

Le cerveau de Christine Angot


Pauvre Christine Angot, on doit peut-être avoir de la peine pour vous. Je soupçonne que votre cerveau ne fonctionne pas à plein régime. Quand on ose dire des choses telles que: "Est-ce que l'amour existe?", on est en droit de se poser des questions sur votre encéphale. Peut-être pensez-vous révolutionner la littérature en posant cette question risible. Peut-être vous trouvez-vous originale. En réalité, vos écrits sont aussi insipides (et laids) que votre apparence (Voir la photo). Mais je n'ai pas fini de citer vos sentences définitives d'écrivaine (c'est comme ça qu'on dit, chez les connes?) géniale, détentrice de la vérité, comme vous le dîtes si bien: "L'écrivain aime la vérité qui fait mal comme les cons la vérité flatteuse." L'écrivain, amoureux de la liberté bla bla bla. Vous êtes la reine des lieux communs. En vérité, c'est monstrueux. Oui, vous êtes un monstre d'infatuation et d'insignifiance. Et que de faux écrivains vous défendent m'en convainc d'autant plus. Vous vous déclarez sans morale quand vous écrivez. La morale d'un écrivain, c'est d'écrire comme un écrivain, c'est d'apporter quelque chose de nouveau dans le paysage ennuyeux de la littérature française. Désolé, mais vous n'apportez rien de neuf. Même quand vous évoquez la liberté: "La liberté ne se définit pas, elle se vit." Quand on n'a pas de talent, on la ferme. C'est juste une question de délicatesse.
J'aurais voulu être drôle, mais non seulement je n'en ai pas le goût, en ce moment, mais je ne veux surtout pas imiter Jourde et Naulleau: l'écrivain pesant et l'arriviste télévisuel.

L'infinitif


J'ai appris ce matin que les islamistes étaient traqués au sud de la Somalie et que certains d'entre eux ont été refoulés du Kénya. Cela fait toujours plaisir d'apprendre que les islamistes sont en pleine déroute. Quand le seront-ils tous? La mauvaise nouvelle, c'est que les responsables des tribunaux islamiques se sont volatilisés. Ma bonne humeur en est toute froissée! Mais ce n'est pas pour parler de cela que je tape ce message. Je pourrais parler de l'habitat, des activités, de la reproduction des ragondins ou des pingouins. Je préfère aborder un point de grammaire, ou, plus précisément, d'orthographe. Beaucoup semblent avoir oublié, et, cela, je m'en rends compte chaque fois que je me connecte sur Internet, que lorsque deux verbes se suivent, le deuxième se met à l'infinitif. J'ajoute que ce n'est pas le cas lorsque le premier verbe est l'auxiliaire 'avoir' ou 'être'. Exemple fameux d'un mauvais chanteur: J'entends siffler le train. Un petit truc mnémotechnique: remplacez toujours le verbe du premier groupe par un verbe du deuxième ou du troisième. Exemple: J'entends battre mon coeur. Ou mieux encore: Je vois sourire Ségolène Royal méchamment. Vous voyez, c'est facile. Non, jamais de verbe à l'infinitif!Sauf...après... l'auxiliaire 'être' ou 'avoir'. Voilà, vous avez trouvé. Je donne quelques exemples encore, tant il est vrai que les exemples sont éclairants: Ségolène Royal a dit une connerie; Nicolas Sarkozy a fait de l'esbrouffe; Jean-Marie Le Pen a lâché un pet. Je reconnais que la langue française est difficile et qu'elle demande beaucoup de concentration quand on écrit. Il faut se surpasser, arrêter d'être (à l'infinitif) fainéant! C'est comme quand on a trop bu et qu'on voit double. Il faut fermer l'oeil pour voir normalement. Fermez l'oeil!
Je reviens sur les islamistes. Les législateurs barbares ne sont pas prêts de quitter le sol français, européen; c'est une véritable plaie qui s'est installée pour des décennies. De deux choses l'une, soit on plie devant l'ennemi, soit c'est la guerre totale. Alléluïa!

Sonnet IX

Si je me suis levé au début de la nuit,
C'est que le rêve impur a fondu dans le gouffre
Où la tristesse ancienne et qui sent fort le soufre
Se multipliait comme un univers fortuit.

La tête entre les mains, je ferais plutôt rire
Si le dégoût ne déformait ma laide bouche
D'où part avec violence une imprécation louche
Dont les duplicata sans fin sont à maudire.

Je sais que je mens à quatre heures du matin;
La rationalité n'est plus qu'une putain
Double ou triple, quadruple, est une onde utopique.

J'inscris dans mon journal intime le décès
De la solidité du corps macroscopique
-Et, contemplant le temps, fier, je crève l'abcès.

Danger maximum


Il faut faire très attention. Vous dispensez tranquillement un cours sur les propositions subordonnées relatives, sur les grandes religions monothéistes ou sur la géométrie dans l'espace quand vous vous ramassez un coup de poing par un élève excédé par votre présence sur Terre. C'est de votre faute, aussi. Vous n'avez qu'à faire un autre métier. Il faut comprendre que les cours sont la plupart du temps très choquants pour les élèves. Ne vous étonnez pas si un jour, vous mourez sur scène, c'est-à-dire un coup de couteau dans le dos en plein cours. Le mieux, le moins risqué, c'est de faire cours face aux élèves, de ne plus leur tourner le dos. C'est une question de survie. On pourra me dire que certains élèves vous agressent de manière frontale. Il semble que cela soit vrai, certains documents tendant à la prouver. Alors, que faire en milieu hostile, devenu hostile? Je propose de faire cours un gourdin à la main ou avec un berger allemand très susceptible. Ou avec un vigile. Ou les trois à la fois. Les cours de dérouleraient normalement, peut-être. Il y aurait cinq ou six élèves attentifs, qui sait?
Il semble que le métier de professeur se rapproche de plus en plus du métier du policier. Tous les deux courent de grands risques, la violence ne cessant d'augmenter. Il se rapproche aussi du métier de geolier. Cela vous choque? Pourtant, les professeurs ont parfois l'impression de serrer très court de futurs taulards. Dont le rêve est probablement votre anéantissement pur et simple. Vous avez trop fait chier le monde avec le passé simple, les frontières de la Bretagne ou le prétérit des verbes irréguliers anglais.
Que Dieu ait pitié de notre âme à tous!
De toutes façons, il faut bien le dire, seuls les professeurs provocateurs se font agresser.

Tuesday, January 02, 2007

Contre les kangourous


Regardez-les bien, ces deux connards, surtout le petit, avec son ventre ridicule. Ce sont ce qu'on appelle communément des têtes de noeud. Ils sont très attentifs. On les dirait prêts à s'affronter contre n'importe qui, ces prétentieux. La question s'impose d'elle-même: pour qui se prennent-ils donc, ces monstres de la nature? J'avoue qu'ils me rendent agressif. Je ne peux pas les sentir. Je les hais. C'est vrai, je m'emporte et je ne devrais pas. Certains les trouvent drôles, surtout quand ils se battent comme des boxeurs. Moi, ils ne me font pas rire du tout. Je les sens capables de tout. Ils sont d'une laideur effrayante. On va me dire encore que je vais trop loin, que je ne ne devrais pas m'énerver pour si peu, que je ferais mieux de penser à autre chose, qu'on ne comprend pas pourquoi j'écris un message sur ces animaux négligeables. Que voulez-vous que je vous dise? Je déteste leur tête. Les kangourous ont des têtes de connards. Je n'y peux rien. On va me dire aussi que ce n'est pas des kangourous que je parle vraiment, que les kangourous ne sont qu'un prétexte pour parler de l'humanité pesante et délétère. On va me traiter de misanthrope, de mysogine, de raciste et de je ne sais quoi d'autre. Tant pis.
Il faudrait écrire une histoire délirante où tous les voisins du personnage principal ont des têtes de kangourou. Parfois, on les voit bondir. On va me reprocher encore d'avoir une drôle d'imagination. Je vois très bien les voisins-kangourous devenir dangereux et le héros s'enfuir tant la peur le tenaille.

Blog Archive