Sunday, February 25, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (39)

- Ségolène Royal est un personnage d'Alexandre Dumas.
- Nicolas Sarkozy est un capitaliste effréné.
- Si je me trouvais devant Ségolène Royal, je me retiendrais de la gifler.
- Si on critique La Cigogne autoritaire, on est un sarkozyste fasciste.
- Demain, les conneries ne vont pas recommencer.
- A l'approche de l'élection présidentielle, mon blog ne va pas devenir immonde.
- J'ai toujours eu la vocation de travailler.
- Demain matin, je ne vais pas être très vite écoeuré par France-Inter.
- Le métro à 6 heures du matin vous donne envie de continuer à vivre.
- Philippe Sollers n'a pas soutenu une des pires dictatures de tous les temps.
- Il ne faudrait pas que Jésus-Christ redescende sur Terre.
- Je ne prèfère pas parler de la fin du monde sur le blog; je préfère soutenir un candidat (ou une candidate!) à l'élection présidentielle.

Sonnet XX

C'est le corps rassasié qui commence à souffrir
Lorsque s'ouvrent mes yeux et que le jour se lève.
A ce moment, je sens mes cauchemars pourrir
Et mon ancien amour s'effondrer sur la grève.

Se multiplient les verbes à l'infinitif,
Immortels et pareils à des statues de pierre.
Le monde brusquement devient improductif
Et dans l'affolement dépasse la lumière.

Je sais que le bonheur dure une éternité,
Je sais que malgré tout je l'ai bien mérité
Et que l'astre en naissant fait exploser l'aurore.

J'ai fini le récit de mon passé heureux,
Et pourtant, la jeunesse incendiera encore
L'improbable santé de mes songes hideux.

Saturday, February 24, 2007

I remember

J'étais loin, loin, au bord des larmes, au bord de la falaise. J'allais m'écraser sur les rochers sans nom. Je commençais à hurler à la mort; je voyais trouble; mes jambes tremblotaient. On me poussait mais je gardais encore quelques forces. Le vent était un allié. Je me regardais dans le ciel gris foncé; les minutes ralentissaient, comme chaque fois que le rêve s'installe. Tout ça, c'est du passé, maintenant, mais je n'oublierai pas. Je ne peux rien oublier. Chaque jour, je consigne les états différents de mon être et chaque jour, je feins de pleurer, comme si j'étais à bout, au bout de tout. J'adore me jouer la comédie. Je ne suis plus au bord du gouffre; je dors sur la grève; l'air purifié caresse mes cils; le monde est dépeuplé: je ne recommencerai plus. Je suis la feuille au vent. On écrit sur moi, dans la cuvette de l'horizon, je le sais. Je ne peux rien y faire; j'aurais voulu qu'on ne remarque pas mon existence mais qu'y puis-je? L'amour s'accroche à la barrière du rêve; je n'en veux pas; je ne le désire plus: jamais la sérénité ne m'a gagné comme aujourd'hui. Le matin s'annonce éternel. Je suis éternel; je suis l'éternité; on sculpte un sourire sur mon visage ancien: on me façonne avec de la terre. L'odeur de la terre m'enivre; sensation inédite; le monde humain est obsolète. Je n'ouvrirai pas les yeux, j'ai tout l'univers en moi, maintenant. J'ai toujours cru que les oiseaux cruels allaient m'arracher les yeux. Je délirais. Je sais que les mensonges sont bel bien décédés.

Magnifique paysage avec cascade


On a peur, on panique, on est effrayé à l'idée d'un nouveau 21 avril. Le Pen au deuxième tour encore une fois! On se mobilise, au nom de la démocratie, de la république, de je ne sais plus quoi. On se mobilise à Lille où Le Pen va tenir sa convention présidentielle pendant tout le week-end. Non au FN! Non au F-Haine! C'est bien joli mais on ne me verra jamais manifester avec les opposants à Le Pen, ces sinistres pantins gauchistes, ces communistes qui osent dire que le Front National est antidémocratique. Il est vrai que les communistes sont très bien placés pour donner des leçons de démocratie. Ils ont l'histoire pour eux. Il y a également les organisations comme le MRAP et Ras l'Front. Il devait y avoir aussi le SCALP (Section Carrément Anti-Le Pen), qui, à une certaine époque, du temps de la conscription obligatoire, frappait les appelés, la bleusaille. Des abrutis avec lesquels j'aurais honte de marcher. J'oubliais les socialistes, les bourgeois de la gauche. Ils étaient là, à Lille; ils manifestaient aussi contre le diable.
Je déteste Le Pen mais je déteste également ses ennemis. Une seule fois, j'ai été de son côté: c'était pendant le débat qui l'opposait avec cet individu louche, d'une vulgarité sans nom. Vous avez deviné de qui je veux parler. Bernard Tapie, dont je ne serais pas étonné qu'on le retrouve un jour, une balle dans la tête. Un démocrate anti-Le Pen comme ça sent le pourri.

Petite mise au point


D'abord quelques repères historiques sur la place Gabriel Péri, plus communément appelée la place du Pont. Plusieurs pistes ont été avancées concernant le nom de Guillotière. On dit par exemple que ce nom viendrait de Grillotière, beaucoup d'animaux appelés grillets peuplant le quartier. A la révolution française, le quartier était isérois, avant de devenir rhodanien.
Dans les années 20, le quartier était peuplé majoritairement d'immigrés italiens. Mais cela fait belle lurette qu'il n'y en a plus. Non, depuis peut-être quarante ans, ce sont les Maghrébins qui peuplent le quartier. Je me souviens qu'au début des années 90, à l'annonce de la démolition de Prisunic, des manifestations avaient été organisées, manifestations qui protestaient contre ce qu'on considérait comme une manoeuvre pour disperser les Arabes qui stationnaient en grand nombre devant le magnifique magasin. On parlait de racisme; on faisait l'éloge de la place du Pont qui était un lieu de rencontre des cultures. En évoquant les cultures, il me revient en mémoire le texte qu'avait écrit Azouz Begag, dans cette revue merdique, appelée Autrement. C'était une véritable daube humanitaire sur les échanges entre les différentes cultures: maghrébine et autres. Begag mentait. Les Chinois et les Arabes ne se mélangent pas; les Turcs, non plus. Je ne parle même pas des quelques Géorgiens qui font les plantons devant la bouche de métro et qui ont toujours l'air de comploter. Quant aux Africains de la rue de la Guillotière, c'est la même chose. La vérité, c'est que ces cultures ne s'interpénètrent pas, qu'elles vivent séparées, que c'est le communautarisme. Pour donner un exemple, je n'ai encore jamais vu un Chinois parler à un Maghrébin, jamais. J'affirme même que certaines communautés sont ennemies les unes des autres. Pour donner un exemple, les Turcs et les Arabes. Je me souviens, il y a de cela une dizaine d'années, d'un Turc, soupçonné du meurtre d'un Arabe, que les policiers avaient embarqué dans leur fourgon, fourgon qui ne tarda pas à être lapidé. Un policier tirant en l'air avait dispersé la foule des lyncheurs déchaînés.
Qu'on ne vienne pas me parler de dialogue entre les cultures! C'est du mensonge, purement et simplement.
Petite précision: le Prisunic a bien été démoli mais les sationneurs maghrébins sont toujours là.

Brèves (25)

401) Parfois, les photos de famille, dont Claude Bartolone est friand, sont sinistres. Je viens de voir une photo réunissant Laurent Fabius et Ségolène Royal.
402) Marie-Georges Buffet se retient toujours de gifler José Bové.
403) Georges Pernoud aurait décidé de lever la patte pour pisser. Personne n'y comprend rien.
404) Ce n'est pas moi qui ferais confiance au héros anti-arnaque, Julien Courbet.
405) Si ça continue, on va finir par attacher Marc-Olivier Fogiel sur son siège. Il ne reste pas tranquille.
406) La poésie de Francis Lalanne pue la merde.
407) Jean-Michel Blier ferait mieux de servir des pastis.
408) Malgré tous ses efforts, Christine Ockrent ne parvient pas à devenir sympathique. Nous lui conseillons fortement d'arrêter. C'est inhumain pour elle.
409) La filmographie de Claude Lelouch est une infamie.
410) Bruno Gaccio semble être devenu la conscience politique de Télé 7 Jours.
411) Ariane Massenet, la journaliste de Canal+, n'a pas de sens.
412) Mauvaise nouvelle: nous venons d'apprendre que Mathilde Seigner va avoir un descendant.
413) Il paraît qu'Alain Delon ne se prend plus pour un acteur. Nous émettons de sérieux doutes.
414) Tout le monde écrit, même Catherine Laborde, c'est vous dire.
415) J'imagine très bien Yves Calvi se battre avec ses invités.
416) Le drame de Thierry Gilardi, c'est que les greffes du cerveau ne sont pas encore envisageables.
417) L'attribution des Césars me laisse complètement indifférent.
418) Il n'y a rien de plus pénible que le cinéma actuel.
419) Le trou s'approfondit: nous allons tous y tomber.
420) On peut très bien vivre sans avoir jamais lu une ligne d'André Gide.

L'Astérix des blaireaux


N'en déplaise à Arnaud Viviant et à je ne sais quel autre mort-vivant gauchiste, Maurice G. Dantec, le pro-américains, le sataniste pro-Bush ne dit pas que des conneries. Quand il traite José Bové de bovidé, je le trouve drôle. Evidemment, ce n'est pas de l'humour bien-pensant. Le cow-boy de la littérature utilise sa Winchester contre Zéropaland. Et ça, ça effraye les bonnes consciences.
Je reviens un petit peu sur José Bové, qui, lui aussi, était invité hier sur LCI, (chaîne de télévision, où parfois on utilise un argot répugnant, comme dans le reportage sur Doc Gynéco qui, persécuté par les gauchistes, perd les pédales et révèle sa vraie nature, celle d'un banlieusard prêt à en découdre, de la manière la plus violente, barbare). José Bové est un gauchiste qui ne se compromettra pas avec quelqu'un comme Bayrou, qui est de droite. José Bové semble ne pas vouloir perdre sa dignité de militant gauchiste. C'est un irréductible, l'Astérix de l'antimondialisation. José Bové est le personnage mal dessiné d'un mauvais dessin animé.
J'ai appris qu'un jeu vidéo existe, qui met en scène José Bové. Le but consiste à repousser des CRS et à détruire, morceau par morceau, un MacDonald. Il paraît que notre légume national est excellent à ce jeu. Je ne serais pas étonné si un autre jeu mettait en scène les Américains, les habitants de la Planète du Grand Capital, personnages affreux que l'on devrait détruire pour ne pas être anéanti.

Tableau de Veronese


Blow job. Vous connaissez ce film d'Andy Warhol? Un film de 1963 et qui est constitué d'un plan-séquence de 35 minutes sur le visage d'un homme qui se fait sucer le gland. Une réussite artistique, semble-t-il, puisqu'il pourra être visionné pendant l'exposition qui se déroulera au centre culturel Barbican de Londres d'octobre 2007 à janvier 2008. On nous l'annonce: l'exposition sera provocante et ambitieuse. En effet, il s'agira de présenter la sexualité dans l'art depuis des millénaires. Oui, provocante, ambitieuse, mais on n'a pas fini avec les adjectifs. L'exposition sera également sérieuse, rigoureuse. On pourra admirer des vidéos contemporaines. Des films pornographiques? J'en ai vu quelques uns que je proposerais volontiers à la directrice des arts du Barbican. Des films qui ont osé dépasser les tabous judéo-chrétiens fascistes. Du trash sérieux, rigoureux, très ambitieux: deux pénétrations, deux fellations, tout en même temps. Des viols collectifs. A ce propos, il faudrait demander à des barbares violeurs s'ils n'ont pas un film ou deux tournés sur leur portable à envoyer à Londres. C'est de l'art brut, ça, au moins. Non, je n'exagère pas. On annonce également des lectures de Lolita de Nabokov et surtout de textes du marquis de Sade, le transgresseur absolu qui bénissait les culs avec son foutre, le violeur de l'absolu, le républicain en plein orgasme sanguinaire. Nul doute que cette exposition sera une date dans la longue histoire du snobisme.

Les hasards heureux de l'escarpolette


Les tableaux de Fragonard m'ont toujours attendri par leur légèreté; c'est un de mes peintres préférés. Les portraits de Chardin aussi sont des perfections artistiques. Alors, Romano Prodi, le régularisateur de 350 000 clandestins, a démissionné? Oui, le régularisateur, celui qui a commis un "acte d'équité sociale", pour reprendre sa phraséologie renversante. Mais il semble que le chiffre doive être révisé à la hausse puisque 520 000 étrangers ont finalement bénéficié de l'équité du socialiste grimaçant. Il est d'une moralité confondante, ce Zapatero à la sauce bolognèse. Sauce bolognèse islamisée évidemment.
Démissionnaire, certes, mais démissionnaire qui va se succéder à lui-même. Drôle, non? Cela satisfait pleinement un certain Oliviero Diliberto, secrétaire des communistes italiens. Oui, un communiste. Un internationaliste. Un individu qui ne verrait aucun inconvénient à ce qu'on loge le monde entier en Italie.
L'italie, comme l'Espagne (La France, n'en parlons même pas!) est devenue, c'est une certitude pour moi, un pauvre pays. Un pays en crise qui continuera certainement de régulariser les clandestins, dont le nombre de pauvres gens ne va pas cesser de grandir. Forza Italia! Non, la forza est remise à une date ultérieure.

Chat très mécontent


J'écoute Johnny Cash tout en tapant ce message. Très belle chanson. Love is a burning thing! J'ai appris que le mage atomique, Ahamdinejad, continue d'enrichir de l'uranium. Je parlais de cela avec un collègue, l'année dernière. Il me disait qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, que le président iranien ne faisait que de la provocation. J'étais un peu dubitatif. Il semble bien que les Iraniens soit gouverné par un psychopathe, du genre Adolf Hitler, dont il ne faut pas oublier qu'il a été le malheur de son pays. Les bombardements de Dresde ont été impitoyables, affreux, mais qui, au fond, en fut le responsable? L'Ahmadinejad du Brandebourg, évidemment.
C'est bien connu. Tout est de la faute des Américains. N'importe quel gauchiste boutonneux ou barbu vous le dira. José Bové ou Marc-Edouard Nabe, n'en parlons pas. Les Américains sont les oppresseurs du pauvre peuple iranien, qui exerce son droit en enrichissant son uranium. Il semble que Georges W. Bush n'exclue pas une attaque nucélaire. Bientôt, ce sera peut-être une petite apocalypse en Iran. Ahmadinejad atomisé, dispersé, ventilé, comme dirait l'autre! Tout ça à cause des Juifs, n'est-ce pas? Il ne faut pas oublier que dans l'imaginaire des antisémites, les Juifs sont à l'origine de toutes les guerres. Il ne faut pas oublier non plus que les musulmans furieux n'ont pas de cerveau.
Il y a quelques mois, j'entendais une Iranienne, à la télévision, dans une émission où on débattait faussement, bien sûr; une Iranienne qui disait que les fondamentalistes musulmans de France sont bien plus radicaux que les islamistes iraniens. Je ne mettrai pas en doute sa parole; les ennemis pullulent en France- et dans toute l'Europe. Nous sommes en danger de mort, de disparition.

Friday, February 23, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (38)

- La bordélisation n'est pas à son comble.
- Le théâtre de Jean Anouilh est moins intéressant que celui de Jean-Paul Sartre.
- Le retour à la frontière suisse s'annonce magnifique.
- Je vais fermer ma grande gueule, un jour.
- Cet après-midi, je n'étais pas entouré de têtes de noeud.
- Son champagne, que Le Pen ne se le mette pas où je pense.
- Je suis très heureux de retrouver les gauchistes, lundi.
- L'islamiste de merde de la place du Pont ne regarde pas les gens de travers.
- Pierre Arditi serait moins con que Ségolène Royal.
- Je déteste pilonner les malfaisants.
- On ne pousse pas le bouchon un peu loin en disant que Strauss-Kahnn, Fabius et Jospin sont des éléphants. (Pauvres éléphants!)
- La convalescence n'est pas terminée.
-

La case départ

Je regardais un astre se coucher; je le voyais mourir alors que je revivais. Je ne me souviens plus très bien si mon esprit fonctionnait encore à ce moment-là; je ne rêvais pas; j'avais envie de sauter à pieds joints; je retournais en enfance: je me regardais dans un ancien miroir, j'étais comme mort. Ensuite, ceci: le vent a décuplé, qui avait perdu ses forces dans la bataille contre le malheur. Malheur! Ce mot ne semble plus exister; tant pis pour les âmes errantes. Les âmes errantes sont risibles; elles portent sur leur dos leur angoisse vulgaire, grimaçante. Je les ai vues; elles voulaient m'anéantir, ces rebuts de l'humanité rampante. Et pourtant, je les aime encore. Elles ne se doutent même pas qu'elles tournent en rond, ces garces. L'astre, groggy, ne se relèvera plus. Ce n'est pas encore le crépuscule. J'entends la faune pleurer; je sens la flore se faner. Les croquemorts divins se sont levés tôt, ce matin. La machine est toujours en marche. On a toujours cru qu'elle allait arrêter de tourner; non, je la vois encore; elle erre, elle aussi. Mais je prèfère les machines aux âmes. Ne m'en veuillez pas, c'est comme ça. Non, je ne me justifierai pas. Je déteste les gens qui sans cesse se jutifient. Ce sont des êtres immondes qui ont l'odeur de la réalité. Mes organes internes sont encore bien rangés, à leur place. Je ne pense pas les évacuer avant longtemps. C'est très bien ainsi. Le vent est plus fort que jamais. Je vais retourner à la case départ.

Thursday, February 22, 2007

Le destin d'un connard


Un jour, il faudrait que j'écrive la liste de tous les connards actuels. J'intitulerai ce texte: Le panthéon des connards. L'individu peu recommandable à qui je décernerai la palme est sans hésitation Georges Frèche. Il a été aujourd'hui condamné à payer une amende de 5000 euros par le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir dit que les incendiaires de l'automne 2005 étaient des policiers déguisés en musulmans. Voilà. Tant pis, pour lui: il paye sa bêtise. C'est un ancien de la rue de Charonne, un ancien révolutionnaire de mai 68, un ancien combattant; il sait ce que c'est que les flics. Certains, peut-être, se déguisaient en Cohn-Bendit, qui sait? Peut-être se croit-il dérangeant. On ne sait jamais. Il peut se passer des tas de choses dans son énorme calebasse. Il a décrété, par exemple, qu'une certaine catégorie de combattants étaient des rebuts de l'humanité, des sous-hommes, pour reprendre ses mots. Pauvres Harkis! Se faire insulter est déjà humiliant mais se faire insulter par un connard est intolérable. Quant à ce qu'il a dit sur les joueurs de l'équipe de France de football, permettez-moi de vous dire que je n'en ai rien à foutre. Les équipes nationales m'indiffèrent totalement.
Georges Frèche est épouvanté par Sarkozy. Il l'a dit: "On va finir par voter pour Sarkozy." Il semble que dans l'imaginaire des imbéciles, Sarkozy soit devenu pire que le révisionniste Le Pen. Georges Frèche...Non, j'arrête là-dessus. La tête de veau me dégoûte.

Il ne se passe rien


J'ai déjà dit que parfois, je ne comprends plus rien, que je suis dépassé par les événements ou plutôt par certains propos. Il y a quinze jours, j'évoquais le concept splendide d'alternationalisme. Hier, j'ai appris que le pauvre Jean-Marie Le Pen a déclaré que les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait des milliers de morts n'ont été qu'un incident. J'avoue que je n'aurais jamais pensé à ça. Il faut dire que Le Pen a des trouvailles toujours surprenantes. Mais nous devons aller plus loin et dire tout simplement que les attentats du 11 septembre ont peut-être été perpétrés par des groupuscules, des Juifs, probablement. Ou alors, les attentats n'ont jamais eu lieu. Ce serait drôle si un révisionniste, Faurisson ou Thion, nous apprenait un jour que les attentats ne furent qu'une mise en scène hollywoodienne destinée à détourner l'attention sur ce qu'il se passe en Israël: des crimes contre l'humanité commis par des Juifs nazis. Pauvres naïfs que nous sommes! On nous ferait gober n'importe quoi...
Les milliers de morts en Iraq ne sont en revanche pas imaginaires. C'est Le Pen qui le dit: plus de 3000 morts par mois. Il faut dire que le 11 septembre, les partisans du mage tribun voulaient sabler le champagne tant l'annonce des attentats les avaient émoustillés. On peut me rétorquer que ce n'est qu'une rumeur. Je la crois fondée tant il est vrai que l'antiaméricanisme de Le Pen est virulent. L'antiaméricanisme est parfois un signe d'imbécillité. On reproche à Sarkozy de s'américaniser; c'est vous dire s'il est diabolique. S'il était nostalgique de l'union soviétique, on ne le détesterait pas tant...
J'ai un scoop pour vous, un scoop tout frais: la deuxième Guerre mondiale n'a jamais eu lieu.

Brèves (24)

381) Il n'y a rien de plus désagréable que de travailler.
382) Il y a de fortes probabilités pour que Jean-Marie Le Pen soit un incident de la nature.
383) Le débilisme est le nouvel humanisme. Le nombre de ses adeptes est impressionnant.
384) Il ne faut avoir aucune compassion pour les commentateurs de sondages. Pauvres gens, tout de même, ils ne sont pas enviables.
385) Je dis tout simplement que cette campagne présidentielle est une infâmie.
386) Ségolène Royal aurait de gros problèmes avec les accords du participe passé. Il faut dire que c'est une élève en grandes difficultés. Ajoutons qu'elle ne fait rien pour arranger la situation, ses leçons ne semblant pas souvent être apprises. Comment va-t-elle suivre le cours sur les accords du participe passé des verbes pronominaux? Nous avouons notre perplexité.
387) Avis aux gauchistes en pleine panique: il ne semble pas que des cornes diaboliques vont pousser sur la tête de Sarkozy.
388) Les millénaristes ont toujours eu toute ma sympathie.
389) La moralisation bat son plein. L'éthique peut être mortelle. Surtout pour les chiens.
390) La tête de Marc-Olivier Fogiel serait constituée de milliers de pixels.
391) Il paraît que Guy Carlier ne se fatigue pas de regarder les gens de travers.
392) On aurait conseillé à Jean-Luc Delarue de boire des tisanes spéciales jambes lourdes.
393) Une rumeur court, selon laquelle Renaud espérerait que Nicolas Sarkozy soit élu pour composer des chansons antifascistes. Il semble que la rumeur soit fondée.
394) Renaud n'en finit pas de défrayer la chronique. Il paraît que dans une crise de démence, il se croyait au Chili, il y a quelques jours. Peut-être s'est-il déplacé plus vite que la lumière.
395) On ne comprend toujours pas pourquoi Marc-Edouard Nabe ne porte pas une longue barbe postiche.
396) Se tapant le front sous le coup d'une illumination, José Bové se serait aperçu que ça sonnait creux. Nous craignons bien que cette information soit vraie.
397) Nous conseillons fortement à Tariq Ramadan de porter une longue perruque blonde afin de pouvoir chanter ses poèmes sous des airs de Patrick Juvet.
398) Il ne manquerait plus que ça, que Ségolène Royal réponde aux questions un pistolet à la main.
399) Il semble que les habitants d'Alpha du Centaure n'aient plus aucun doute sur notre connerie délètère.
400) Le drame, c'est que le voyages spatiaux soient encore impossibles.

Wednesday, February 21, 2007

Sonnet XIX

Nulle part et partout à la fois, j'écrivais;
Le photon dédoublé s'écrasait sur la plaque
Et je le contemplais comme si je rêvais
Dans la réalité redevenue opaque.

Souffrant dans toutes les directions à la fois,
Je crois trouver enfin les lois métaphoriques,
Celles qui quelque part redessinent les croix
Et qui finalement deviennent théoriques.

Je regarde abêti ma pensée refléchie
Qui s'accouple soudain avec l'entéléchie
De cette dimension que j'ai souvent franchie;

Et, prenant dans mes bras la gaîté avachie,
Je compte l'enivrer avec la logomachie
Qui flatte le temps de la nouvelle anarchie.

Death of the moon

Je m'accroche à ce fil comme si j'allais tomber. Je me balance sur un fil abstrait, si j'ai bien compris. On va encore me traiter de fou mais ce n'est pas cela. Non, j'ai tout compris maintenant. J'ai été dans les ténèbres pendant des années. La lune s'écrasera sur mes songes. Aucun doute là-dessus. Les chiens m'avaient prévenu mais je ne voulais pas les écouter. Je les haïssais. La haine est ridicule; voilà une sentence qui me plaît. Je suis assis en tailleur maintenant, m'imaginant que j'ai fini par saisir le fondement du monde. Je compte écrire un roman qui retracerait mon ignorance, celle de toujours. J'ai envie de boire, de me saouler, de repartir dans le soleil nichant sur les toits d'ombre. La lune semble sourire maintenant, l'énorme tête. J'ai des tics nerveux; il faut que je me lève; la gloire n'était qu'un rêve: les chiens n'avaient pas tort. Non, je ne me réveillerai plus; les matins sont interminables; le gouffre s'approfondit: la Terre va tomber dedans en hurlant. Je me boucherai les oreilles. J'écris les premières phrases du roman qui n'aura certainement pas de fin. Je commence par évoquer la mort de la lune qui ne tient plus qu'à un fil, la lune en carton pâte. La belle lune, si chère aux poètes. Je ne vous ai pas dit qu'hier, j'ai assisté à l'enterrement des poètes. J'étais heureux. Le vent me faisait sourire; la tièdeur du printemps caressait mes yeux; les hommes pleuraient: je voulais être immortel. La beauté titubait, ayant encore trop bu.

Tuesday, February 20, 2007

Les vessies et les lanternes (7)


- Il ne faut tout de même pas croire qu'en lisant Le Monde, on s'informe!
- Il ne faut tout de même pas prendre les canards sauvages pour des cons.
- Il ne faut tout de même pas prendre Jean-Christophe Rufin pour un écrivain.
- Il ne faut tout de même pas croire que Michel Polac a tout compris.
- Il ne faut tout de même pas prendre les gouvernants pour des résistants.
- Il ne faut tout de même pas faire la différence entre la France et Cuba.
- Il ne faut tout de même pas croire que la classe moyenne est moyenne.
- Il ne faut tout de même pas prendre les reptiles gouvernant pour des êtres humains.
- Il ne faut tout de même pas croire que ceux qui vous insultent de paranoïaque ne le sont pas, eux, des paranoïaques!
- Il ne faut tout de même pas croire que François Hollande ne gobe pas des graines pour poissons.
- Il ne faut tout de même pas prendre les pauvres cons pour des merdes!
- Il ne faut tout de même pas croire que Marc Jolivet ne va pas continuer de gonfler.

Conclusions un peu trop hâtives (37)


- Les essayistes ne sont pas des écrivains ratés. Le roman est un art inférieur.
- Les jeunes des banlieues reconnaissent Ségolène Royal comme leur mère à tous.
- Les journalistes de la télévision ne sont pas de grosses merdes.
- L'homme moderne à la con n'est pas un adepte du juste milieu, de la performance dans le travail et les loisirs (Je pense aux sportifs, aux rouleurs de mécanique qui jouent au tennis.).
- Les Chrétiens sont des pourritures.
- La paupérisation ne gagne pas comme un cancer.
- Ségolène Royal ne va pas être élue présidente de la République. Les électeurs écoutent les discours.
- On ne me prend pas pour une burne, parfois.
- La France n'est pas un pays de somnambules.
- On peut loger le monde entier, c'est prouvé.
- Les islamistes sont pour le multiculturalisme, ça aussi, c'est prouvé.
- A Lyon, on ne doit pas avoir peur que les fondamentalistes mettent le feu au Rectorat.

L'accusé


On peut se dire que je ne cesse de critiquer tout le monde, que je n'aime personne, que je vais trop loin, que je ne suis pas du tout positif, comme disent les modernes à la con. (A propos de modernité, je conseille fortement à ceux qui ont envie de se divertir de lire la nouvelle de Philippe Muray, intitulée: J'ai dédidé de m'arrêter. Au début, on croit que le personnage veut arrêter de fumer. Non, on se trompe. Il veut arrêter de "moderner".) Je relisais hier soir quelques phrases de Dominique de Roux, sous l'ère pompidolienne. Quelques phrases d'Immédiatement, livre d'aphorismes censuré à la demande de Roland Barthes qui n'avait pu supporter d'être traîté de "bergère" et de Maurice Genevoix qui n'acceptait pas d'être insulté d' "écrivain pour mulots." Le créateur des Cahiers de l'Herne, qui avait publié deux volumes sur Louis-Ferdinand Céline dans l'Herne, avait bien évidemment une réputation de fasciste, d'autant plus que son père avait été l'avocat de Charles Maurras. Il se présentait ainsi: "Moi, Dominique de Roux, pendu à Nuremberg."
Les perles, les diamants abondent dans Immédiatement. Sur Genet: "L'ambiguïté de Jean Genet. Dès qu'il n'écrit pas, il se fait curé de gauche." Sur Régis Debray, à propos de qui, quelqu'un lui dit qu'il ressemble à Nietzsche: "Nietzsche posait comme un fier-à-bras, non comme une lope." A propos de l'esprit bourgeois: "Comment faire comprendre à certaines gens que je ne marche qu'aux conditions aberrantes. Alors que tout ce qui est bourgeois participe d'un intérêt quelconque. " Sur Robbe-Grillet: "ex-jardinier, ex-membre du politburo de Quiberon, romancier pornographique, cinéaste pontifiant, actuellement pompiste sur la nationale 5. "Il est l'auteur d'un petit roman : L'harmonika zug, d'une étude curieuse sur de Gaulle: L'écriture de Charles de Gaulle et de critiques littéraires réunis sous le titre drôle: L'ouverture de la chasse.
Il ne faut jamais cesser d'enterrer le terrorisme de gauche et l'esprit bourgeois (ce qui revient au même). Fossoyeur n'est finalement pas un si lugubre métier. Je reviendrai sur Dominique de Roux.

Tunnel sans fin


En réalité, quel que soit le candidat qui sera élu à la présidentielle, cela ne changera rien à la situation. Il semble bien, j'en suis même certain, que les autorités soient devenues les alliées des musulmans, en France. Pour donner un exemple parmi d'autres, j'ai appris que le recteur de l'Académie de Lyon (C'est lui qui l'a dit à la radio.) a subi des pressions de la part du ministère de l'Intérieur, concernant l'ouverture du collège-lycée musulman de Décines, dans le Rhône. Il parle même de coup de force de la part de Nicolas Sarkozy. Il ne le nomme pas mais c'est bien de lui qu'il s'agit. L'association plus que douteuse Al-Kindi va donc ouvrir les portes de l'établissement scolaire(qu'elle a fait construire) le 5 mars. Il faut dire qu'elle bénéficie de la lâcheté, evidente pour moi, du tribunal administratif. Cette lâcheté qui consiste à ne pas se prononcer sur le dossier. Si le recteur met en avant des problèmes sécurité, c'est qu'on doit craindre quelque chose, non? Les islamistes ne doivent pas être étrangers à l'association Al-Kindi. N'oublions pas que l'UOIF (l'Union des Organisations Islamiques de France) fait partie d'Al-Kindi.
Il y a une dizaine de jours, 60 musulmans avaient manifesté leur colère contre l'islamophobie, devant le rectorat, ayant la ferme intention d'investir celui-ci. Finalement, le recteur avait reçu deux représentants des excités islamistes. Pour finir, on peut se poser une question:pourquoi le musulman qui devait être le directeur du collège-lycée musulman Al-Kindi a-t-il préféré finalement réintégrer l'Education Nationale? Je n'ai pas encore de réponse. Peut-être a-t-il eu peur de ce nid d'islamistes. Je reviendrai là-dessus. Le feuilleton n'est pas encore terminé.

Les blasphémateurs sont parmi nous


Le carnaval finalement réserve de bonnes surprises, surtout en Allemagne. En effet, à Dusseldorf, faisaient partie d'un cortège deux énormes tête d'islamistes rageurs, à la bouche grande ouverte. Chacun tenait une arme blanche dans une main et un pistolet dans l'autre. Pour parfaire le tableau, des bâtons de dynamites entouraient leur taille. C'est très drôle à voir. Evidemment, certains, beaucoup de musulmans n'apprécient pas cet humour qu'ils trouvent douteux. 'Blasphémateur' serait le mot qui conviendrait le mieux. C'est intolérable. C'étaient les Danois, maintenant, ce sont les Allemands. Les racistes sont nombreux (Il faut savoir, pauvres abrutis, que l'islam est une race.), ils font de la provocation. Ils mentent, ils ont des préjugés. Se moquer des fondamentalistes musulmans relève de la haine pure et simple. J'attends les manifestations de protestations guerrières dans les pays musulmans. Je serais bien étonné qu'il n'y en ait pas. Cette époque est à vomir.
On dit que la plupart des musulmans sont modérés. Je suis prêt à en convenir mais quelque chose me dit, et je ne crois pas me tromper, que les modérés se sentent, au fond d'eux-mêmes, solidaires des islamistes. Il ne faut pas oublier qu'ils appartiennent à la même communauté, à la oumma.
Puissent les caricatures, les blasphèmes, comme disent les musulmans épileptiques, se multiplier. Il ne faut pas céder aux tentatives d'intimidation.

Monday, February 19, 2007

Sonnet XVIII

Je rêvais ce matin dans le jardin de pierre
Que des vents se levaient sur le monde de fer
Et que mon esprit las revenait en arrière,
Comme s'il avait toujours vécu en enfer.

Je rêvais, m'ordonnais de quitter ce délire
Qui s'installait sur mon coeur lourd et pourrissant.
Le meurtre m'enivrant, je crevai cet empire
Comme un ballon risible et regardai mon sang.

Dans la réalité de cette nuit d'octobre,
L'esprit contemplera la douceur de l'opprobre
Tandis que grandira le nombre des laideurs.

Peut-être à l'aube mourront les humanoïdes,
Qui se sont multipliés comme des suicides,
- Et je suis enivré par d'anciennes odeurs.

Conclusions un peu trop hâtives (36)


- Les intellectuels de gauche ne sentent pas la merde.
- Aude Lancelin est très heureuse de vivre, depuis quelques temps.
- Les intellectuels de gauche ne prennent pas leur connerie pour de la fidélité idéologique.
- Tous les sarkozystes sont des enculés.
- Le mondialisme est un humanisme.
- Les talons de la voisine du dessous n'agressent pas mes oreilles.
- Marielle de Sarnez, la directrice de campagne de Bayrou, n'est pas un pivert.
- Robert Badinter n'est pas en cire.
- La voisin maghrébin du dessous n'a pas envie d'en découdre avec les Arabes.
- Les gauchistes sont généreux avec leurs amis.
- Il faudrait instaurer le TTD, le Tribunal des Traîtres Droitisés.
- Au grand oral de ce soir, sur TF1, Ségolène Royal ne va pas obtenir 1 sur 20.

Au tribunal populaire, les traîtres!


Je ne me souviens pas d'avoir évoqué dans un message Le Canard enchaîné. Il faut bien parler de ce journal satirique qui semble être une officine de dénonciation des traîtres à la gauche qui rallient Nicolas Sarkozy. Comme soi-disant Alain Finkielkraut qui a démenti, en précisant tout de même qu'il n'y a rien de monstrueux à être sarkozyste et que le ministre de l'Intérieur n'est tout de même pas le mage de Téhéran. D'autres se sont clairement mis du côté de Sarkozy, comme André Glucksman, Pascal Bruckner ou Max Gallo, le napoléonien, malade de la France actuelle (Je peux le comprendre). Oui, il y a un drôle de phénomène: la droitisation des intellectuels de gauche. Pour Aude Lancelin, du Nouvel Observateur, cela doit être une sorte de maladie dégénérative. Le virus sarkozyen est très grave; de plus, il semble contagieux. Notre vie peut être mise en danger. Les sarkozystes sont certainement des martiens délétères. Nous sommes dans un magnifique film de science-fiction.
Un certain François Cusset, un homme remarquable, paraît-il (La plupart des intellectuels qui sont loués ne le méritent pas.), va encore plus loin: il traite Finkielkraut et consorts d'humanistes réactionnaires, s'offrant le luxe d'une splendide allitération sur Finkielkraut (que l'on persécute, je ne crains pas de le dire). En effet, ce poète de tribunal populaire parle d'un philosophe lumpenisé, sinon lepénisé. Un autre, dont je ne veux pas donner le nom fait l'éloge du concept ségolénien de haut vol de démocratie participative. Si ça continue, je vais vomir sur l'ordinateur.
Les renégats des "barsero de mai 68", comme le dit la militante devenue complètement folle Aude Lancelin, sont les infidèles de la gauche génréreuse, celles du coeur gros comme ça. Au moins, un type comme Benjamin Stora, (un autre créateur de mots celui-là, qui a inventé la "berlusconisation" de la vie politique) reste fidèle à ses principes moraux, moralistes. Il faut pas oublier que le contexte est le même que celui de la guerre d'Espagne et que le slogan "No pasaran!" reste encore d'actualité. En réalité, il faut relire Le rappel à l'ordre de Daniel Linderberg, le juge suprême qui condamne les traîtres à la gauche.
Oui, comme le dit l'immense Philippe Sollers, la France sent le moisi. Oui, comme l'affirme le démographe Emmanuel Todd, c'est Sarkozy, le voyou. Il aurait pu dire racaille; il aurait exprimé le fond de sa pensée. Voyou comme ceux qui se rallient au monstre de la police, de la répression qu'est le ministre de l'Intérieur. Tous ces gens qui ont le front de récuser l'étiquette de néoréactionnaires. Des fascistes voyous, pour synthétiser. La gauche est impitoyable; c'est le tribunal permanent. Si certains gauchistes le pouvaient, ils rétabliraient les purges.
Qu'on ne se méprenne pas sur moi. Les sarkozystes ne m'enthousiasment pas mais je trouve très drôle de voir une gauche puritaine en pleine panique.

Chèvre sur un toit

C'est bien ça? Pas un jour sans attentat, sans bombe. Il faut que la guerre soit sans relâche. Le paradis des jeunes vierges, on doit le mériter. C'est ce que les terroristes se disaient probablement, les terroristes islamistes pakistanais qui s'y entendaient en explosifs à base de kérosène. Explosifs que l'on a retrouvés dans deux valises. Précisons que cette attaque des islamistes lâches a eu lieu dans le train reliant New Delhi et la frontière pakistanaise. Bilan: environ 66 morts. Qui l'avaient probablement bien mérité. N'oublions pas que l'islam est la religion des pauvres et que la guerre que les islamistes mènent est tout à fait justfiée, n'est-ce pas?
En Inde, on rapproche cet attentat de ceux perpétrés en juillet 2006 et qui ont fait près de 200 morts, sans compter les centaines de blessés et on accuse les organisations terroristes de vouloir geler le processus de paix entre l'Inde et le Pakistan. Les autorités pakistanaises semblent jouer un double jeu. Pour moi, il n'y a pas de doute. Pratiqueraient-elles la taqya, le droit de mentir pour les musulmans s'ils se sentent en danger? C'est fort probable.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que la stratégie de harcèlement des islamistes ne faiblit pas. Ah, comme tout serait mieux si tous les Indiens se convertissaient à l'islam. Peut-être n'auraient-ils plus à essuyer d'attentats meurtriers. Qui sait? Et en France, pas d'attentats? Est-ce bien nécessaire? Les fondamentalistes, qui, parfois ne sont pas trop abrutis, semblent se rendre compte que la partie est gagnée, ici. La preuve en est faite. Le président de la République, Jacques Chirac (qui devrait se convertir à l'islam; sa conversion serait en parfaite cohérence avec sa politique) n'a-t-il pas poussé les autorités islamiques, islamistes à déposer plainte contre les islamophobes (C'est comme ça que disent les crétins sinistres, non?) Charlie Hebdo?L'avocat de toutes ces associations, de tout ce merdier n'est-il pas aussi celui de Chirac? La France est un beau pays, vue de l'espace.

Mater tenebrarum


Je suis plutôt en forme au moment où je tape ce massage. Il faut dire que le côte de Bourg n'est pas étranger à mon enthousiasme. Non, je ne suis pas saoul mais j'ai juste assez bu pour être plus imaginatif. Hier, j'étais un peu triste. Ce matin, même la lecture de La porte étroite d'André Gide, parfois si pénible à lire, n'a pas entamé ma bonne forme. Comment ne pas être de bonne humeur quand on entend, sur LCI, chaîne de l'info antipathique, Robert Badinter dire que Ségolène Royal incarne. Qu'incarne-t-elle? Je vous le donne en mille: la mère. Je m'en doutais un peu: je l'avais surnommée, il n'y a pas longtemps, la petite mère des peuples. Je ne tapais pas loin...Oui, Ségolène, tu es la mère du peuple français. Ce qui me fait frémir, bien sûr. Le pétainisme féminin. On n'y avait pas encore pensé. Au fond, Ségolène Royal est une novatrice. J'avoue l'avoir sous-estimée. C'est la mère en tailleur que tout le monde aurait voulu avoir. La mère souriante et certainement abusive. J'imagine que Ségolène Royal ait été ma mère, ma vraie mère. Je me prends à cauchemarder. Non, mes rapports avec elle se seraient dégradés très vite; ça se serait très mal terminé entre elle et moi. J'aurais essayé d'oublier son existence. J'aurais déploré ma malchance. J'aurais peut-être pleuré sur mon sort injuste.

Sunday, February 18, 2007

Les vessies et les lanternes (6)

- Il ne faut tout de même pas prendre Arlette Laguiller pour quelqu'un de très sympathique.
- Il ne faut tout de même pas croire que Gilles Leclerc s'apercevra un jour qu'il est une tête de pine.
- Il ne faut tout de même pas prendre les descendants des colons pour des salauds.
- Il ne faut tout de même pas croire que Ségolène Royal n'est pas un tailleur ambulant.
- Il ne faut tout de même pas confondre obscurité de style et pensée profonde, comme les niais.
- Il ne faut tout de même pas croire que je vais un jour adhérer à un parti politique.
- Il ne faut tout de même pas prendre les sociologues pour l'élite de la nation.
- Il ne faut tout de même pas croire que Papon et Mittérand étaient des ennemis.
- Il ne faut tout de même pas croire que l'herbe va repousser. C'est fini!
- Il ne faut tout de même pas croire que le football est un art moderne.
-Il ne faut tout de même pas prendre ses pieds pour son cerveau, comme Lilian Thuram.
- Il ne faut tout de même pas croire qu'Arlette Chabot n'est pas un cyborg.

No end

Il fallait réfléchir. Le cerveau s'est ramolli. On ne peut pas donner d'autre explication. Et puis, d'abord, pourquoi chercher à réfléchir? Il faudrait que j'arrête de courir; les ombres maléfiques ont fondu au soleil. Le soleil ne sera plus cruel comme avant. Je fais très attention à ne pas tomber dans les trous; je vis un supplice mythologique; je suis condamné à courir éternellement. Supplice très drôle. Si ça continue, je vais me mettre à rire, moi aussi. Mais les rires sont des fantômes. J'ai l'impression de voir toujours le même paysage, comme si je courais absurdément, comme si je courais sur place. Un sentiment de cruauté m'envahit; il me rend heureux; je veux vivre avec jusqu'à la fin des temps: on a le bonheur qu'on peut. Je suis condamné à ne jamais connaître cette délicieuse sensation d'épuisement. J'ai dû faire trop de mal mais j'ai perdu la mémoire. C'est bien mieux comme ça. Je suis un homme sans histoire. Je viens de naître. Je suis né en enfer; je cours sur des braises glaciales. Il n'y a plus de paradoxe. Les paradoxes étaient la maladie du monde ancien. J'accélère sur le monde moderne. J'ai failli tomber dans un trou. C'était presque trop tard pour moi. J'assiste au ralentissement de l'alternance des jours et des nuits; la pression est trop forte; je vais finir minuscule comme une tête d'épingle. Non, ce ne sera pas bien fait pour moi. Je n'ai fait du mal qu'à mon esprit. L'esprit aux confins de la nuit qui ne veut plus avancer. Je suis seul, comme si je payais pour le monde entier.

Brèves (23)

361) Selon une source sûre, Dieudonné et Le Pen auraient dansé ensemble en chantant: "Toi et moi dans le même bermuda, c'est l'amour!" La vie réserve toujours des surprises.
362) Kémi Séba ourdirait en prison des projets sanguinaires.
363) Raymon Barre va fondre comme du beurre au soleil.
364) Si la communauté noire explose, Dieudonné, ce maître-chanteur qui demande la libération de Kémi Séba, nous aura prévenus.
365) Certains spécialistes en neuro-psychiatrie émettraient de sérieux doutes quant à l'existence des neurones de l'infatué Marc Jolivet.
366) Philippe Sollers se serait aperçu, dans un moment de lucidité, qu'il n'est pas du tout subversif. Mais cette information ne sera jamais confirmée.
367) François Weyergans, dont le dernier roman a obtenu le Prix Goncourt 2006, raconte, à un moment donné du livre, qu'il fait la cuisine chez sa mère et que celle-ci lui dit quelque chose comme: "Tu fais toujours aussi bien la cuisine!" Qu'est-ce qu'on en a à foutre?
368) Alain Soral, le national-communiste, maniant un nunchaku, se serait blessé à la tête. Cela expliquerait que son cerveau soit en pleine dérive.
369) Luc Besson ne parviendra pas, semble-t-il, à devenir maître du monde.
370) Christine Bravo a atteint le point de non-retour. Pour beaucoup de spécialistes, elle est dans un état désespéré.
371) Le cinéma français est à vomir.
372) Alexandre Jardin ne parviendrait pas encore à avouer sa nullité littéraire. Allez, un petit effort, Alexandre, je suis sûr que tu le peux.
373) Ségolène Royal a promis qu'elle dansera le rap avec François Hollande, si elle est élue présidente de la République.
374) Le monde est un hôpital de fous où il est fou de ne pas être fou, disait Blaise Pascal. Excusez-moi. Il faut dire: malades mentaux, c'est ça? Je ne suis pas correct. Il faudrait que je me surveille davantage.
375) On va me dire encore: "Tu vas trop loin, Jean-Claude!" Pas encore assez, semble-t-il.
376) Laurence Parisot écouterait quotidiennement les MC5 et les Ramones.
377) Pierre Arditi aurait rêvé qu'il était de droite. Ce fut son pire cauchemar. Il pleura pendant une bonne heure, sans discontinuer. Pauvre gars, tout de même...
378) Après le procès de Charlie Hebdo, les caricaturistes vont réfléchir à deux fois avant de nous faire rire sur l'islam. Les grands vainqueurs sont les islamistes.
379) Dans une grave crise de délire, Renaud, courant à poil dans la rue, hurlait qu'il était poursuivi par des fascistes sakozystes. Pourtant, il n'y avait personne. Il a été maîtrisé par des pompiers qui ne passaient pas loin. Il se traitait lui-même de fasciste.
380) Tariq Ramadan observerait en permanence la taqia.

Tableau d'Abdenmahl représentant la Cène


L'avenue Paul Santy, je l'ai bien connue, en 1984-1985, il y a donc vingt-deux, vingt-trois ans. Au vingtième siècle. J'ai souvent l'impression que cela remonte à plus de cinquante ans, tant le monde a changé depuis cette époque. En ce temps-là, dans les années 80, le quartier de l'avenue Paul Santy était encore vivable. Je me souviens de ces tours, dont chaucune portait un nom de fleur: les Bleuets, les Iris etc. Je me souviens aussi qu'un jour, un dealer m'avait proposé de l'héroïne. J'avais eu la bonne idée de refuser. Je suis retourné dans ce quartier, il y a sept ou huit ans. Un endroit devenu sinistre, maintenant. Je me suis demandé si le dealer n'était pas en cabane. Je ne remettrai plus les pieds dans cet endroit où doivent fourmiller les islamistes, les haineux, les ennemis de l'intérieur.
J'ai appris ce matin que beaucoup de jeunes du quartier étaient prêts à en découdre, à Saint-Fons, où un jeune de quinze ans, du quartier Paul Santy, s'est tué conduisant une voiture volée, alors qu'une voiture de police le suivait. Son amie est morte, elle aussi, tandis qu'une autre est dans un état désespéré. Pour la population de Saint-Fons, il n'y a pas de doute. Il s'agit encore une fois de racisme. Le père du conducteur demande justice. Pour lui, cela doit être un assassinat. Tous les Maghrébins qui meurent sont victimes du racisme, de l'islamophobie, c'est ça. Je peux comprendre la douleur du père, mais tout de même...
Les incendies se sont rallumés. Les vengeances ont commencé. Les artistes de la destruction ont remis ça. On ne touche pas à un musulman; c'est une question de fierté. De toutes façons, les Français, les Européens, c'est de la sale race. Ecoutez, si vous n'avez pas les oreilles bouchées, ce que les africano-musulmans disent sur les Français et sur les autres immigrés, les Slaves, les Espagnols et je ne sais qui d'autre. Vous serez édifiés.

Saturday, February 17, 2007

Tête à tête entre une chèvre et deux chats


Il semble que pour beaucoup d'ennemis de la France, de l'Occident et des Juifs (il ne faut jamais oublier les Juifs; ils sont en danger), il soit devenu infâmant de défendre la liberté d'expression. Par exemple, Nicolas Sarkozy (que je défends, bien que je sois en désaccord total avec lui) a osé dire, à propos des caricatures, qu'il préférait l'excès de caricature à l'excès de censure, qu'il faut défendre le droit de sourire de tout. Au fond, Sarkozy est une sorte de criminel. Un communautariste qui parle de tradition française comique. N'oublions qu'il a insulté, il y a un an et demi les jeunes des banlieues (des musulmans!) de racailles. C'est impardonnable.
Mettons nous dans la tête que l'islam est une race et que, par conséquent, si on se moque des musulmans, on se rend coupable de racisme. Peut-être, finalement les musulmans asiatiques ou européens (Il semble qu'il y en ait de plus en plus.) ne sont-ils pas musulmans. Là, il y a quelque chose que je ne comprends pas très bien; il faudrait qu'on m'explique, que je pose la question à un sociologue, de gauche, il va sans dire. Il me dirait certainement que Sarkozy le fasciste démoniaque a harcelé ce grand artiste engagé du groupe de rap, La Rumeur, Hamé qui a simplement énoncé une vérité patente: des centaines de frères musulmans sont tombés sous les balles de la police. Il essayerait de me convaincre. Peut-être écraserais-je mon poing sur sa sale gueule.
En vérité, Philippe Val serait comme François Cavanna, surnommé en 2002, Le fabricant de la haine. Il y a des groupes nominaux, des expressions qui m'épatent. Au fond, tout le monde est ligué contre les musulmans (les Arabes). Et les Juifs nous contrôlent, comme dans les années 30. Nous avons voyagé plus vite que la lumière. Oui, les physiciens nous apprennent que si on pouvait se déplacer plus vite que la lumière, on retournerait fatalement en arrière.

Conclusions un peu trop hâtives (35)

- François Bayrou n'a pas complètement perdu la tête.
- Philippe Bidart n'aurait pas voulu tuer plus de policiers.
- La France n'est pas devenue un pays de merde.
- Il ne faudrait pas abolir les sondages à la con.
- Il ne faudrait pas abolir Ségolène Royal et sa clique. Comme la peine de mort!
- On est lucide concernant la filmographie de Luc Besson.
- Si Ségolène Royal est élue, je n'essayerai pas de m'évader.
- Nicolas Sarkozy organiserait des cérémonies sataniques.
- Ségolène Royal ne serait pas plus à sa place au marché, vendant du cabillaud.
- La tension ne monte pas; je ne m'inquiète pas du résultat des présidentielles.
- François Bayrou n'est pas l'homo bearnus. Qui a précédé l'homo érectus.
- Jean-Marie Le Pen apprendrait la versification et les figures de style.

Court essai sur le sens de l'histoire de François Bayrou


Je tape ce message en écoutant Autobahn de Kraftwerk.
Il est vrai que parfois je suis tellement abruti que je ne me rends même pas compte que nous sommes encore dans la préhistoire. C'est tout de même François Bayrou qui le dit et qui, lui, a un vrai sens de l'histoire. Pour lui, il en va du sens de l'histoire que l'on sorte du clivage Droite-Gauche, que l'on commence à être intelligent. Il faut que la Droite et la Gauche s'entendent pour que l'histoire de France commence cette année, en 2007, il le le faut. C'est le grand enjeu républicain.
François Bayrou, le fondateur de l'histoire, a pris encore une fois un bain de foule dans le Poitou. Le centriste de l'histoire devait être très heureux de sa popularité. Il est manifeste qu'il monte dans les sondages qui, c'est vrai, ne se trompent jamais. On l'a vu en 2002. Certains fins analystes avaient même prétendu, au mois de mai de cette année risible, que ce n'étaient pas les sondages mais les sondés qui s'étaient trompés. Les sondés sont peut-être encore des hominidés. C'est une certitude pour moi.
Mais ce n'est pas fini. Demain, ou après-demain, le Hegel de Prisunic va participer à un colloque sur la culture à Paris. Il l'a bien souligné, en déplorant la suspension d'Alain Duhamel, qui est peut-être le fondateur du journalisme politique, qui sait? Nul doute qu'à l'occasion de ce colloque, François Bayrou annoncera l'avènement de la culture, qui n'a que trop vécu dans les ténèbres.

No mercy


Il y a de cela trois semaines, dans un quartier où se perpétue depuis des décennies le commerce de substances illicites, je passais devant une bande d'Arabes qui discutaient entre eux et qui, à ma vue, se sont tus tout de suite. Ils devaient se demander si j'étais un policier, vu la tête qu'ils ont fait. Ils étaient prêts à en découdre avec moi. Je ne vois pas pourquoi j'aurais un doute là-dessus. Peut-être était-ce ma parka noire qui les induisait en erreur. J'avoue avoir eu une légère inquiétude. Ils étaient cinq ou six. Je n'aurais pas fait le poids s'ils avaient décidé de me tabasser, moi le néo-colonialiste.
A propos de néo-colonialisme, j'ai appris ce matin qu'un policier, qui a le tort d'être policier (A-t-on idée de faire respecter la loi? Surtout à notre époque!), s'est fait agresser en gare de Conflans-Sainte-Honorine (ancienne(?) mairie du mallarméen risible qu'est Michel Rocard) par deux barbares, qui venaient d'apprendre sa profession déshonorante. Les deux barbares étaient accompagnés d'un dogue, qui ne devait pas avoir les meilleurs intentions du monde, vu le ou les maîtres ultraviolents. Le policier réactionnaire et fasciste a été blessé à la tête. Mais on lui a laissé d'autres marques: plusieurs estafilades, faites au couteau.
Je propose, pour en finir une bonne fois pour toutes avec le passéisme totalitaire, d'abolir purement et simplement les forces de police. Au moins, les jeunes déshérités et discriminés pourraient vivre paisiblement.

La fête de la modernité


Nul doute que les socialistes, les vrais humanistes, se croient les plus modernes de tous. Pensez! Le passé était totalitaire mais ils y ont remis de l'ordre. Mais ce n'est pas pour parler des socialistes que j'écris ce message. Les socialistes, qu'ils aillent se faire voir.
J'ai commencé à lire cette nuit le dernier livre de Philippe Muray, malheureusement décédé, il y a à peu près un an. Il faut croire qu'il y a un dieu contre les anti-modernistes.
Le titre du livre: Roues carrées. Ce sont trois nouvelles, dont la première, Une belle journée m'a fait rire comme jamais peut-être je n'ai ri. Philippe Muray, le pourfendeur des parades de la modernité humaniste, agressive, militante et stupide, a imaginé une parade que l'on pourrait situer facilement dans un avenir très proche, une parade de la fierté adultère. Dès la première phrase, on est prévenu que le monde moderne est ouvert à l'humanisme qui enterre le vieux monde réactionnaire: "La première grande Parade de la Fierté Adultère, Adultère et Adultère, qui s'est déroulée cette semaine à travers Paris en même temps que dans sept cent soixante-sept autres villes de France, a été un succès." A l'évidence, les êtres humains sont évolués. Vous pouvez vous poser la question de savoir pourquoi ce mot d'adultère est écrit trois fois. Le narrateur n'en sait pas plus que nous. Il formule deux inerprétations: soit, il s'agit de la Fierté adultérine des hétérosexuels, des homosexuels et des lesbiennes (Il faut bien se soucier de l'égalité) , soit cette appellation vient du fait que les artisans de cette fête humanitariste et généreuse était au nombre de trois. Fête humaniste où figurent, bien évidemment le Ministre de la Culture mais aussi celui de la Parité durable qui insiste sur le fait que le président de la République a pris "des positions claires sur les droits des couples adultères et sur les sanctions qui s'imposent, à l'avenir, concernant les propos clandestinophobes ou adultérophobes."
Mais il ne faut pas crier victoire. Les aigris, les réactionnaires, les nostalgiques, les fascistes, pour tout dire ne sont toujours pas morts. Ils osent relever la tête, les salauds, les adultérophobes. Il faut militer pour un adultère visibilisé, comme dit Marjolaine Lebarbier, l'héroïne de la modernité, à Télérama. Un adultère visibilisé subversif. Soyons visibilistes! Philippe Muray excelle dans la parodie du langage moderniste, dans le jeu sur les suffixes. Pour donner deux exemples désopilants, il écrit, à un moment donné: "discriminante, discriminatoire, discriminatrice" et, un peu plus bas: "conservateur, conservatoire et conservatiste". Et n'oublions pas l'adultéroparentalité! C'est quelque chose! Le monde moderne est d'une créativité époustouflante. N'est-ce pas lui qui a inventé l'homophobie et l'islamophobie? Il ne manque plus que la zoophobie, finalement: la haine réactionnaire dirigée contre les zoophiles militant pour leur visibilité. Le monde est encore trop injuste. On attend que le président de la République fasse un geste pour reconnaître la dignité des enculeurs de chèvres, de bergers-allemands, ou de lapins de garenne. Positivons (comme le dit la philosophie de Carrefour), la modernité est en marche. Nous ne pouvons y échapper, n'en déplaise aux coincés aigris de l'ancien monde totalitaire.
Je conseille fortement cette nouvelle d'anticipation de Philippe Muray.

Friday, February 16, 2007

Les yeux dans le vide

On me prend pour un idiot; on me dit d'arrêter de regarder dans le vide, que je vais sombrer dans un petit moment dans le coma, que je ne me rends compte de rien. C'est comme si la foule n'existait plus. Je ne regarde pas dans le vide. Je ne vais tout de même pas dire que j'aperçois l'invisible; pourtant, c'est le cas. Je ne m'en vante pas. Je n'en parle pas; je vibre avec les cordes; mon corps va devenir minuscule: le rêve est à portée de main, depuis quelques secondes. Les chants se sont tus. Voilà, la foule s'évanouit dans l'air, comme si elle n'avait jamais existé. Je tiens le bonheur dans mon poing. Je ne le laisserai pas s'échapper. Je suis prêt à me battre. Mais je suis tout seul sur Terre; je suis ridicule; personne ne me voit, heureusement: j'échappe à une mort programmée. J'ai toujours les yeux dans le vide. Sur la planète des animaux paisibles, je me roule dans le songe renouvelé. La réalité voudrait jouer avec moi, mais je la repousse comme une malpropre. La réalité sent très fort, ce matin. Mais je ne dis rien. Il faut se taire et se contenter d'être heureux. Les cordes vibrantes grandissent à un point que vous ne sauriez imaginer. Je dis: vous, mais il n'y a plus personne. Je suis tellement habitué au commerce des animaux féroces que je vais me mettre à pleurer. Non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas ce que l'on croit. Je ne détestais personne. J'ai honte de la réalité.

Les vessies et les lanternes (5)

- Il ne faut tout de même pas croire qu'Alain Duhamel écrit des choses intéressantes. (Son livre sur les présidentiables, qu'est-ce qu'on en a à foutre?)
- Il ne faut tout de même pas prendre Philippe Sollers pour un type de 18ème siècle.
- Il ne faudrait tout de même pas croire que la France compte 62 millions d'habitants.
- Il ne faut tout de même pas prendre Dieudonné pour un modéré.
- Il ne faut tout de même pas croire qu'Olivier Besancenot a des neurones.
- Il ne faut tout de même pas prendre Jean-Marie Le Pen pour un mémorialiste. En effet, il a l'intention, semble-t-il, d'écrire ses mémoires.
- Il ne faut tout de même pas prendre François Bayrou pour une autorité morale.
- Il ne faut tout de même pas croire que Claire Chazal est bandante parce qu'elle porte de longues robes fendues jusqu'à la taille.
- Il ne faut tout de même pas prendre les jeunes des banlieues seulement pour des chômeurs victimes du racisme.
- Il ne faudrait tout de même pas croire que dans trois mois, ça sera pas le goulag.
- Il ne faudrait tout de même pas croire que le cerveau de David Pujadas est complet.
- Il ne faut tout de même pas prendre José Bové pour un humaniste.

Phacochère pliant les pattes de devant pour manger plus aisément


Alain Duhamel, ce journaliste antipathique, devrait avouer sa bêtise. Moi, par exemple, j'avoue que je suis un peu flemmard, cet après-midi. Je vais faire un effort surhumain, entrer dans la tête des gens. Tiens, dans la tête de Dieudonné. Je vais essayer de comprendre. Je suis convaincu qu'il prend les Juifs (qui dominent toujours le monde, c'est ça?) pour des persécuteurs. Il faut savoir que la haute juridiction a annulé la décision de la cour d'appel, qui considérait que ses propos tenus sur les Juifs ne pouvaient être sanctionnables. Malgré la torpeur qui me saisit en ce moment, je me rends bien compte que pour Dieudonné, le complot juif continue de battre son plein, le complot d'une secte mondiale, la pire secte puisque c'est la première. L'escroquerie mortifère, esclavagiste. (L'escroquerie des chambres à gaz?) Dieudonné est une victime des Juifs. J'aurais pu le défendre (et encore...) s'il s'en était pris à la religion juive. Mais ce n'est pas le cas. Ce n'est tout même pas le Redeker noir! Il ne manquerait plus que ça. C'est du racisme, de l'antisémitisme, voilà tout. Le reste, ce sont des mots. J'ajoute qu'il ne semble pas avoir été menacé de mort, ce mauvais pitre, cet islamiste qui n'ose pas dire son nom, cet individu qui ne voit aucune différence entre Léon Blum et les fascistes, ce raciste noir.
Je suis un partisan de la liberté d'expression, quel que soit ce qu'on dit. La décision de la haute juridiction ne me fait pas bondir de joie mais Dieudonné M'Bala M'Bala peut avoir l'assurance de mon plus profond mépris. Comme le CRAN (la Confédération des Racistes et Antisémites Noirs). Si j'étais Juif, je m'affolerais.
Je vais mieux, maintenant. Je suis réveillé. Il faut dire que ce message sur ce personnage dégoûtant qu'est Dieudonné m'a revigoré.

Brèves (22)


341) Philippe Sollers est un chrysanthème maoïste.
342) Ségolène Royal a l'érotisme d'une assistante sociale.
343) Il paraît qu'hier soir, hors antenne, prenant Arlette Chabot pour un cheval, François Bayrou lui a parlé en Béarnais. Elle l'a très mal pris. On peut la comprendre.
344) Besson, le financier du PS, se serait aperçu que Ségolène Royal n'a pas de cerveau. L'information n'a pas encore été confirmée.
345) Christine Angot semble être très fière d'elle. Il faut préciser que c'est une provocatrice. Ceci explique cela, comme disent les niais.
346) Je n'en ai rien à foutre que Jacques Chirac ait fait son testament africain.
347) José Bové, s'il est emprisonné, a le projet de composer des ïambes, comme André Chénier. Des ïambes vengeresses contre le grand capital. Mais il ne semble avoir aucun talent pour la littérature.
348) La finesse et la simplicité de l'écriture de Jean-Cocteau sont un vrai plaisir.
349) José Bové aurait fait un doigt d'honneur à Marie-Georges Buffet. Bien sûr, cette information n'a pas été confirmée mais elle est plus que probable.
350) José Bové a fait la guerre 14-18 dans les années 70. Dans le Larzac.
351) Serge Moati aurait dans l'idée de vendre des merguez à Jean-Marie Le Pen.
352) On va déprogrammer Claire Chazal.
353) Franz-Olivier Giesbert n'est jamais aussi ridicule que lorsqu'il prend un air sérieux.
354) Peut-être Gilles Leclerc se prend-il pour le roi de l'humour flegmatique.
355) Nicolas Sarkozy devrait passer à la télévision en survêtement.
356) Si ça continue, je vais écrire mes messages en Ancien Français. Et en décasyllabes.
357) Essayez le Saint Marcelin arrosé de Saint-Joseph. C'est délicieux.
358) Le centrisme est la politique des faux-jetons, n'est-ce pas, François Le Béarnais?
359) Oilvier Besancenot, ayant fumé trop de joints, se serait vu à l'Elysée. Inutile de préciser que la redescente a été très rude pour lui; la redescente dans le monde du capital.
360) Charles Berling aurait un gros problème avec ses neurotransmetteurs.

Le puits sans fond


Finalement, cette campagne est plutôt drôle (Je pourrais me laisser aller à la déprime tant les candidats sont nuls; non, je garde ma bonne humeur, qui parfois fait du bien à certains de mes amis), surtout la gauchiste du smile, Ségolène Royal, l'humoriste involontaire (le comique involontaire est ce qu'il y a de plus drôle; les professionnels du rire ne me font pas rire.). Mais pas seulement elle; ses partisans, également. En particulier, un de ses fervents amoureux, le contempteur de la France moisie, j'ai nommé Philippe Sollers. Il répondait ce matin à une sorte de questionnaire. Bien sûr, pas un mot sur le programme de Ségolène Royal. Il la voit comme un personnage du marquis de Sade, (C'est ça?) c'est dire la profondeur de sa pensée. Pauvre Sollers! Emu par le tailleur rouge qu'elle portait pour son dernier discours, il la comparerait volontiers à une tulipe. Bien sûr, pas question de voir Nicolas Sarkozy, comme une fleur, Sarkozy qu'il ne soutiendra pas, comme ces traîtres d'intellectuels de gauche. Il reste fidèle à sa ligne. Celle d'un écrivain qui ne fait pas de compromis, qui ne se compromet pas. D'un homme d'une grande originalité. Pour donner un exemple de la profondeur de son propos, il trouve la campagne très érotique, ou plutôt, Ségolène Royal, surtout quand elle pose la main sur le plexus. Il faut savoir qu'elle est d'une froideur bandante. A une question de Michel Houellebecq et de Christine Angot, réunis pour l'occasion, question qui soulevait ce grave problème, à savoir si la provocation est une seconde nature chez l'écrivain, Philippe Sollers a répondu par ces mots, ou quelque chose d'approchant: "La provocation, c'est la nature de l'écrivain." Voilà. On l'attend toujours à la Pléiade.
Regarder Ségolène Royal discourir résout peut-être les problèmes d'impuissance sexuelle. Peut-être Philippe Sollers a-t-il perdu la tête. Ce qui est sûr, c'est qu'il sent fort la moisissure.

Sonnet XVII

Injuriant la raison, contemplant les dix mondes,
Je tente de dormir dans un champ de douleurs.
Et voilà que j'entends des chansons si profondes
Que l'arc-en-ciel divin étale ses couleurs.

Je deviens fou devant les spectres, les lumières
Qui ont l'ancienneté du cosmos rétracté,
Qui viennent se nicher toujours dans les ornières
Où, suant de l'eau vive, une ombre a éclaté.

Oui, c'est la division instaurant son empire,
Mais je ne trouve pas toujours les mots pour dire
Au monde décédé à quel point je l'admire.

Eh bien, c'est terminé, le délire est passé
Comme mon univers, -mais en voilà assez,
Je mentais, je buvais; et mon corps s'est tassé.

Thursday, February 15, 2007

Contre-djihad


Il y aurait tout un livre à écrire sur la chanson française de merde. Et sur une certaine chanson qui n'est pas exactement française, du reste, une chanson anti-française. Je pense en particulier au rap djihadiste de Diam's, cette Chypriote convertie à l'islam, et ayant un zèle que mon voisin du dessous n'aura jamais. Je passe sur la médiocrité affolante de ses textes, qui n'en sont pas, il faut bien dire ce qui est. Mais il y a des expressions qui donnent des précisions sur les "idées" et le programme de Diam's. Au moins, son programme est clair. J'en donnerai quelques exemples. Dans sa France à elle, on parle de bleds. Il faut croire que seuls les arabo-musulmans ont le droit de cité pour cette sous-chanteuse. Les Français semblent bien être considérés comme une catégorie qui mérite peu d'égards. Ce ne sont ni des Arabes ni des Noirs. Ce ne sont pas des fascistes qui vénèrent l'intolérant Sarkozy. Ce ne sont pas de gros fachos qui fêtent le Beaujolais, des alcoolos de Chrétiens. Le mieux, ce serait d'interdire l'alcool. Comme au bled. Que la France est vulgaire. Tout le monde se gratte les couilles dans la France profonde, très profonde, très raciste. Le programme peut tenir en une phrase: il faut armer la jeunesse pour le djihad.
Il faudrait poursuivre Diam's pour incitation à la haine raciale.

Un grand doute m'assaille


Ce matin, les yeux un peu fatigués (J'ai lu hier soir Jean Cocteau: Les enfants terribles, dont je recommande vivement l'adaptation filmée de Jean-Pierre Melville), j'écoutais un débat entre Alain Finkielkraut et Abdelwahab Meddeb, sur France-Culture (station de radio que j'écoute malheureusement, non, pardon, heureusement peu souvent). Le sujet le plus important abordé dans cette émission était ce qu'on appelle l'affaire Redeker. Je précise une chose d'avant d'amorcer mon commentaire: Robert Redeker fait bel et bien l'objet d'une fatwa, n'en déplaise à ceux qui voient dans cette affaire une tartuferie.
Alain Finkielkraut est toujours très bien. J'ai presque de l'admiration pour lui. A un moment donné, il évoquait toutes les injures peudo-comiques contre le pape Benoît XVI. Il défendait les catholiques, ce que personne d'entre nous n'oserait faire, lâches que nous sommes. (Il m'arrive de dire que je suis croyant et, à ce moment-là, se dessine un froncement de sourcil chez mes interlocuteurs qui, eux, n'ont pas la faiblesse de croire à une transcendance. Ils croient ce qu'ils voient. Et même au matérialisme dialectique, pourquoi pas? ) Il a pointé du doigt ce paradoxe sinistre et comique qui consiste à répondre par la violence à l'accusation de violence guerrière faite aux islamistes. C'est peut-être de l'humour noir, après tout.
J'en viens à mon grand doute. Il concerne Abdelwahab Meddeb. On peut toujours me dire que je n'ai pas à interpréter, que ce qui compte, c'est ce qu'il dit, qu'on ne va tout de même pas commencer à lire dans les pensées. Certes, mais j'ai quand même un doute. Par exemple, Meddeb insiste trop sur le fait qu'il travaille ('travail' semble être son mot favori) contre les fondamentalistes. A un moment donné, c'était une vraie débauche de culture. Il était évident qu'il voulait en mettre plein la vue, ou les oreilles. J'ai vite senti la lassitude me gagner. Il évoquait des philosophes platoniciens arabes. Mais il semble bien qu'ils n'étaient pas des musulmans éclairés. Ils n'étaient pas musulmans. Ces gens étaient athées.

Don't forget

Il faudra un jour, peut-être dans pas longtemps, qui sait, lutter pour sa survie. On va dire que je suis sombre, pessimiste et que la vie n'est pas si horrible que les dépressifs (Je ne suis pas dépressif mais parfois, je me laisse aller à la mélancolie, sentiment admirable, selon Paul Léautaud et que les psychiatres ont transformé en maladie.) veulent bien nous le faire croire. Mais il ne faut pas oublier les émeutes de novembre 2005 (qui se prolongent, bien qu'on taise soigneusement ce fait). Il ne faut pas oublier que beaucoup d'émeutiers, de sauvages (non, pas des opprimés) étaient armés. A ce sujet, je viens de lire l'entretien d'un universitaire qui révèle (Non, ce n'est pas une révélation; on s'en doutait fortement) que beaucoup de banlieusards terroristes, guerriers sont fournis par les djihadistes des Balkans. J'ai vu également un reportage (qui confirmait mes soupçons) qui traitait du trafic d'armes en banlieue et dans lequel un jeune raconte que certains sont armés de lance-roquettes. Il trouvait ça hallucinant. Pas moi. La violence a atteint un tel degré que ce genre d'information ne peut plus me surprendre. Le jeune ajoutait (ou un autre, je ne sais plus) que le traffic d'armes existe depuis des décennies. On ne va tout de même pas mettre en doute sa parole. Il est aux premières loges du théâtre funeste. Rien ne peut lui échapper. Conclusion: il n'y a pas de raison pour que les émeutes urbaines ne deviennent pas de plus en plus violentes. D'ailleurs, un barbare nous a prévenus, il y a quelques mois: "Si Sarkozy passe, il va y avoir des morts." Tout un programme. Un programme sanguinaire. On pourra me dire que cette phrase n'est qu'anedoctique, qu'elle n'est pas représentative de la jeunesse des banlieues. Peut-être. Mais le problème n'est pas le nombre des assassins. Il suffit d'un petit groupe d'hommes armés pour mettre une ville, ou même un pays, à feu et à sang. C'est à ce moment-là qu'on sera dans l'obligation de s'armer, les forces de l'ordre ne pouvant plus assurer leur propre sécurité.

Le clown de l'au-delà

Me voici sur la scène de théâtre et mon sang se réchauffe au tout dernier rayon de soleil moribond. Bientôt, je n'entendrai plus les applaudissements. Je me sens si fatigué depuis quelques temps. Les chiens ne veulent pas être relâchés, parce que il est trop tard. C'est bien mieux comme cela. J'entends dire que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. On se moque, on joue avec mes nerfs. Je n'ai pas encore trouvé le coupable. Les coupables emplissent vos rêves, les torturent. Ils vous mettent dans leur poche et vous oublient, c'est fatal. Le nez rouge va grossir et comprendre l'univers. C'est beau, comme phrases, non? J'ai de la ressource; je pourrais rédiger des millions de phrases; les anges très drôles me prêteraient leurs ailes: je deviendrais complètement fou. Les spectateurs se plieraient en deux; certains d'entre eux ne pourraient plus se déplier: ce serait ma vengeance. Les chiens ne peuvent mordre l'homme désincarné. Mon cerveau est encombré de sentences définitives. La porte est encore loin; je ne l'atteindrai jamais. J'ai de la force mais le courage me manque. C'est irréversible. Les chiens ont été relâchés; ils sont féroces; ils vont bondir: le rayon de soleil est à ma ressemblance. Je me pose trop de questions en ce moment. Ne vous imaginez pas que je tente d'y répondre. Les réponses aux questions sont souvent d'une niaiserie sans pareil. C'est comme si je me demandais où je vais, d'où je viens et pourquoi ce soleil, ce faux assassin, recouvre ses esprits. Il est guéri!

Conclusions un peu trop hâtives (34)

- Les gouvernants gouvernent.
- Ségolène Royal sait compter en millions d'euros.
- Nous sommes à un degré supérieur de civilisation.
- L'islamisme est la religion des pauvres.
- Nous ne sommes pas dans les ténèbres.
- Je n'ai pas du mal à lire André Gide.
- L'oeuvre de Lautréamont ne m'indiffére pas complètement.
- L'avocat de Jacques Chirac ne sent pas le faisandé.
- La filmographie de Luc Besson, c'est pas de la merde.
- Il faudrait interdire les livres de Claude Levi-Strauss pour islamophobie.
- Pierre Arditi médite sur des concepts philosophiques d'une grande ampleur.
- Sabine Azéma ne ressemble pas à une très vieille poupée.

Les vessies et les lanternes (4)

- Il ne faudrait tout de même pas prendre Abdelwahab Meddeb pour une autorité.
- Il ne faudrait tout de même pas prendre Ségolène Royal pour la Vierge Marie.
- Il ne faut tout de même pas croire que Le Pen comprend la poésie.
- Il ne faut tout de même pas s'imaginer que le Coran est mal traduit, comme le prétend ce faux éclairé de Malek Chebel.
- Il ne faut tout de même pas prendre Douste-Blazy pour quelqu'un.
- Il ne faut tout de même pas prendre France-Inter pour une radio honnête.
- Il ne faut tout de même pas prendre Charles Berling pour un artiste sain d'esprit.
- Il ne faut tout de même pas prendre l'enseignement actuel de la langue française pour quelque chose de sérieux.
- Il ne faudrait tout de même pas croire que l'analphabétisme n'est pas une maladie galopante.
- Il ne faudrait tout même pas prendre Jacques Chirac pour un président de la république.
- Il ne faut tout de même pas prendre les réfractaires pour des nostlagiques d'extrême-droite.
- Il ne faudrait tout de même pas croire que j'aime de moins en moins les chimpanzés.

Rhinocéros paissant


Voilà, le procès des terroristes qui ont tué 191 personnes et blessé 1824 autres infidèles impérialistes à madrid, le 11 mars 2004, va s'ouvrir aujourd'hui. Seuls trois assassins sans nom vont être accusés, puisque sept se sont suicidés et trois autres sont recherchés. Trois assassins seulement et quatre "cerveaux". Cerveaux! Ce mot me fait bien rire. On pourrait faire beaucoup d'humour sur le cerveau des djihadistes.Mais ce matin, je n'ai pas vraiment envie de rire. Débilité sanguinaire, ce sont les mots qui conviennent. Débilité de certains Espagnols qui croient encore dur comme fer que l'ETA a mis la main à la patte dans cette boucherie sans nom. Débilité ibérique de ceux qui ont voté pour cette sorte de fossoyeur qu'est José-Luis Zapatero (A un moment donné, on surnommait Ségolène Royal La Zapatera; comme quoi la connerie n'a pas de frontière; c'est ça, l'Europe sans frontières!), une sorte de guignol qui un jour s'était coiffé d'un keffieh, marquant ainsi son soutien aux Palestiniens. Vous l'avez vu? Non? C'est bien dommage. Il était magnifique à voir.
Beaucoup s'imaginent que si l'Espagne (la Grande-Bretagne, également) ne s'était pas engagée en Iraq, les attentas n'auraient jamais eu lieu; leur erreur est évidente. Il ne faut pas s'ôter de la tête que les islamistes sont des adeptes furieux du dar-al-arb (la maison de la guerre) qui précède tout naturellement le dar-al-islam (la maison de l'islam), que les fondamentalistes ne rêvent que d'une chose, d'un islam mondial. Tout le monde musulman! Quel bonheur! Tous les néo-communistes au paradis culbutant des vierges en mangeant des raisins! Il faut dire que ce paradis séduit beaucoup de gens, puisque les conversions à l'islam ont tendance à se multiplier. Moi, je me contente d'être Chrétien; je sais, ce n'est pas tendance; mais je veux garder mes couilles. Je veux garder mon âme.

Wednesday, February 14, 2007

Les pourris gardent la tête haute


Il est vrai que je parle très souvent de l'islamisme terroriste. On peut même me reprocher d'en parler trop. Non, on ne peut trop condamner les assassins. J'évoquerai ce soir les assassins basques, qu'il y a un peu plus de trente ans, on appelait des résistants, en France. Des résistants au régime franquiste, au fascisme. Philippe Bidart, l'assassin de deux CRS et de deux gendarmes, emprisonné en 1988 et libéré ce matin, sait, lui, garder la tête haute. Il faut dire que ses victimes étaient les instruments du fascisme. Oui, ça doit être ça. D'ailleurs, peut-être le général Franco est-il encore vivant. Qui sait? Tout est possible. Peut-être même le maréchal Pétain sévit-il encore de nos jours. Philippe Bidart a une vraie conscience communautaire. A sa sortie de prison, il a évoqué 600 de ses camarades de résistance encore enfermés dans les prisons françaises et espagnoles. Il n'était pas du tout heureux. Il aurait fallu que tous les résistants à l'impérialisme français et espagnol soient remis en liberté, eux aussi. Le fondateur d'Iparretarak a été accueilli les bras ouverts par ses enfants, des résistants, bien sûr, qui peuvent être fiers de leur papa chéri. Il semble bien que les autorités attendaient de l'assassin qu'il regrette ses meurtres, car il s'agit de meurtres, non? Je suis convaincu qu'elles n'ont plus de cerveau.

Brèves (21)


321) Arnaud de Montebourg fait de la lévitation depuis qu'il médite sur le sens de l'humour.
322) Depuis qu'elle a fait cent propositions, Ségolène Royal se croit intelligente. On lui aurait suggéré d'arrêter ses conneries. Mais il semble qu'elle soit très entétée. Un défaut de plus!
323) Il paraît qu'Arnaud de Montebourg continue de travailler. Il vaudrait mieux qu'il arrête.
324) Les journalistes de France-Inter feraient mieux de projeter un suicide collectif.
325) Marine Le Pen ferait mieux de prendre des cours de full-contact. Cela lui irait beaucoup mieux.
326) La rumeur selon laquelle Marine Le Pen aurait des moments d'humilité ne sera malheureusement jamais confirmée.
327) Les ennemis de l'Europe se multiplient à une vitesse affolante.
328) Si Dominique Voynet se rasait la tête, cela lui irait mieux.
329) Ségolène Royal apprendrait la table de multiplication. Encore une rumeur!
330) Les gauchistes sont les ennemis de la liberté.
331) Selon des sources fiables, Jean-François Kahn aurait décidé d'arrêter de cracher quand il parle. Méfions-nous de ce qu'on appelle les sources fiables!
332) Jean-François Kahn serait un génie dans la vente au porte à porte. Il pourrait au moins prouver toute sa valeur.
333) Laurent Ruquier s'insulterait de temps en temps d'ordure, en riant.
334) La tête de Marie Drucker gonflerait de plus en plus. Pour les spécialistes, c'est irréversible. Sa tête ressemblera de plus en plus à une pastèque
335) Jean-Louis Borloo s'essayerait à la poésie. Mais il a eu cet éclair de lucidité: "J'suis pas assez fin pour ça." Tu l'as dit, bouffi!
336) Johnny Halliday va se faire Martien. Pas Belge ni Suisse.
337) La chanson française n'est pas encore assez nulle. Il faut encore qu'on en rajoute.
338) Bruno Gaccio a l'assurance de mon plus profond dégoût.
339) Faire sa carrière sur Canal + est un drame humain. N'est-ce pas, Beigbeder? Peut-être souffre-t-il.
340) Michel Denisot se casse la figure, tellement il penche à gauche.

Haine absolue


Je rassure tout de suite les fondamentalistes musulmans: la haine du Juif et du Chrétien se porte très bien. La preuve, le GSPC (le Groupe des Saloperies Pour le Crime religieux) a encore frappé. Les événements se sont passés en Algérie. Six morts, ce n'est pas encore assez, j'en conviens. Il faudrait semer davantage la peur et la destruction. Sept atttentats à la bombe et à la voiture piégié en Kabylie. 6 morts et 13 blessés, qui devaient bien le mériter. La branche des courageux combattants contre l'oppression doivent être très déçus de ne pas avoir fait plus de morts, plus de victimes. C'est de la faute des Algériens, aussi: ils sont coupables; ils sont les esclaves des Juifs, des Chrétiens et des Français (à annihiler purement et simplement). Les massacres ne sont pas près de se terminer. Tant que les singes judaïques, les infidèles, les colonialistes français existeront, ils seront harcelés. Pourritures que nous sommes! Nous n'avons même pas honte d'exister! Nous, les oppresseurs.
J'ai appris également que des terroristes, encore et toujours proches des poilus d'Al-Qaïda ont été arrêtés en France. Ils s'apprêtaient probablement à perpétrer des attentats sur le territoire. Je serais très heureux de savoir la proportion de musulmans de France qui soutiennent le GSPC (le Groupe des Soldats Pourris du Coran). Malheureusement, le sondage n'aura jamais lieu et, s'il a lieu, le nombre de menteurs prétendant respecter les infidèles serait impressionnant.
Nous marchons de plus en plus en territoire ennemi. Vive la France perdue!

Le procès


J'écoute rarement France-Inter, mais quand cela arrive, je me mets très rapidement en colère; d'autres fois, je suis saisi d'une tristesse mêlée de dégoût. Hier soir, j'écoutais cette radio où était invité la semaine dernière le philosophe devenu une sorte de paria:Alain Finkielkraut. Pour le journaliste marron, l'alternative est simple: on est de droite ou de gauche; raciste ou humaniste. Vous trouvez que j'exagère? Si peu! Le ségolénisme est galopant, comme une épizootie. Une maladie mentale. Il semble qu'il n'y ait plus rien à faire. Fatalisme? Oui, c'est vrai, je l'avoue, parfois je deviens fataliste. On ne peut pas enrayer l'intensification de la bêtise.
Tout d'abord, Finkielkraut a mis les choses au point: il ne soutient pas la candidature de Sarkozy, comme les médias, Internet l'avaient prétendu. Il est vrai qu'après ses déclarations pendant les émeutes barbares et sur le nombre de Blacks (Le mot n'est pas encore interdit, mais il n'y a pas de raison pour qu'on ne légifère pas là-dessus.) dans la magnifique équipe de France de football (un non-sport), il ne pouvait qu'être de droite. A propos de ce sport de gangsters, de filous, il paraît que Lilian Thuram demande à ce qu'on soit aussi sévère avec Alain Finkielkraut qu'avec Georges Frèche.Quand il a entendu ça, le philosophe est sorti de ses gonds. Il était sur le point de s'effondrer. Il imaginait qu'on lui retire son émission de France-Culture, qu'on le raye de polytechnique. Il était en plein cauchemar. Le fait que Lilian Thuram soit une sorte d'autorité morale participe de la débilité ambiante.
Pour France-Inter, il est criminel de ne pas soutenir la pauvre Ségolène.On est soupçonné d'être de droite, on ne peut que soutenir le mal absolu, Nicolas Sarkozy, bien sûr, le facho qui a osé insulter les opprimés de racailles. Être de droite est impardonnable. On est condamné. Alain Finkielkraut a toute mon estime. Il affronte les imbéciles avec une grande intelligence.

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