Sunday, April 29, 2007

Reincarnation of a love bird


Il paraît que c'est celui qui parle le plus fort qui a raison. J'ai entendu dire qu'il y a deux ou trois jours, Dominique Strauss-Kahn, dont la vertigineuse vulgarité n'est plus à démontrer, s'emportait très violemment contre Sarkozy. Dimanche dernier, j'ai assisté à un autre cas hallucinant de vulgarité, lors de la soirée électorale caricaturale. En effet, en fin de soirée, qui ai-je vu apparaître sur l'écran de télévision? Bernard Tapie, évidemment. Qui a changé de camp. De mittérandien, il est passé sarkozyen. Ce mercenaire semble très respecté par les médias qui sont impressionnés par la sincérité de l'homme de toutes les magouilles. Il suffit de l'écouter évoquer la jeunesse, "les jeunes", comme disent les faux-culs pour être édifié sur ses profondeurs de vue. Il dit qu'il faut faire confiance aux jeunes, qu'ils sont toujours les meilleurs. Les meilleurs en sport et en musique. Il sait de quoi il parle. Il faut l'écouter. Il a l'expérience. Ce n'est pas un homme politique comme les autres. Il est atypique, c'est comme ça qu'on dit, non? C'est une autorité. Au fait,une autorité à quel sujet? Cela, nous ne le saurons probablement jamais. Il faudrait peut-être poser la question aux journalistes. Les journalistes dont la déontologie est une évidence.
Je parlais dans un précédent message des artistes nullissimes qui soutiennent la deux-sévrienne, mais que dire des sympathisants de Sarkozy? J'ai vu avant-hier Enrico Macias chantant à un meeting de son candidat préféré, le fondu de l'UMP. L'image était frappante, je tiens à le dire. Celui-là, Macias, n'a rien à envier à Strauss-Kahn ou Tapie. Je dirais même que sa vulgarité est d'une amplitude encore inégalée. C'est la vulgarité des bons sentiments. La confiture dégueulasse. La confiture trop sucrée qu'on ne peut avaler. Quand Enrico Macias chante, des cordes de merde s'échappent de sa bouche sirupeuse.

Saturday, April 28, 2007

Retour à la normale

J'ai longtemps cru que cela durerait un siècle. Peut-être cela a-t-il duré mille ans; le temps s'est accéléré; vitesse subite; retour vers l'ancien rêve:il semble bien que les rêves soient immortels. C'est comme si je m'endormais, comme si, me dédoublant, je me voyais allongé et fermer les yeux. Comme si j'étais un autre. Mais non, le poète s'est sans doute trompé: Je n'est pas un autre. J'ai longtemps cru que cette sentence était définitive. Mais la tristesse ne m'effleure pas, cette tristesse qui s'est matérialisée pour un soir et qu'on peut voir si l'on possède encore un cerveau, ce qui est très hypothétique, bien sûr. Je recommence à penser au cosmos poétique, à la poésie des singularités. La tristesse s'estompe comme une photo. Elle jaunit. Tout beauté finit par jaunir. Les derniers jours étaient affreux;les vertiges s'ajoutaient à une grande nervosité, à un désir brûlant de sortir de mon corps nouveau. Les mots m'échappaient; je ne les comprenais plus; je ne saisissais plus la nuit: on assistait à mpes obsèques. Je me recroquevillais pour échapper à la chaleur. Je devenais absurde. Mais je ne l'étais pas, absurde. Je me mentais. C'est comme ça quand on souffre. Quand on a mal, on finit par se mentir. C'est inéluctable. Je suis inéluctable. La foule a fondu au soleil. Le souvenir des corps du jour aveuglant finira par être maudit.

Sonnet XXIV

Le départ inversé va se précipiter;
C'est aujourd'hui l'aurore et l'oiseau qui s'écrase
Pousse son dernier cri, disparaît dans la vase
Du monde révolu et de la cécité.

Interdit de sombrer dans la mélancolie;
Il faut dès maintenant contempler l'avenir.
Ouvrez les yeux, voyez le passé se ternir,
Libérez-vous enfin de l'antique folie.

On m'a déjà parlé de mon infirmité;
Car je crois aux grands mots et à la vérité.
Je ne verrai jamais que je suis archaïque.

La peur me saisissant, je ferme les rideaux
Et je vais me baigner pour toujours dans ces eaux
Alcoolisées où vit le monde prosaïque.

Conclusions un peu trop hâtives (50)

- Alain Soral, complètement bourré, ne s'insulte pas de tous les noms.
- Bruno Mégret n'insulte pas de tous les noms Marine Le Pen.
- François Bayrou ne se prend pas pour le grand vainqueur de la Présidentielle.
- Jean-Marie Le Pen aurait cessé de bomber le torse.
- Ségolène Royal est moins inquiétante que Nicolas Sarkozy.
- Il faut voter, à droite ou à gauche, par principe.
- Ceux qui font rimer Sarkozy avec Nazi sont des gens recommandables.
- Pierre Bourdieu avait raison sur Sarkozy; Pierre Bourdieu avait toujours raison.
- Il ne semble pas que depuis quelques années la proportion de têtes de noeud excède 87%.
- Il ne faudrait pas s'isoler, s'abstenir de vivre parmi ses contemporains.
- Les vues des psychologues gauchistes sont pénétrantes, surtout celles concernant l'enfance de Sarkozy. Pensez donc, une enfance sans père, ça rend agressif!
- Charles Berling ne se sent pas prêt pour entrer dans la résistance.

Les vrais cons sont satisfaits



Voilà, enfin, le débat entre Bayrou et Royal a eu lieu. Sur LCI, la chaîne d'avant-garde, si j'ai bien compris ce que disait Olivier Mazerolles. En effet, c'est une première dans la vie démocratique: un débat entre le deuxième et le troisième de la Présidentielle. Il ne faut pas bouder le progrès. Nous vivons dans un pays où "ça bouge", comme disent les modernes. Nous avons pu savoir enfin ce qui sépare et ce qui rapproche Bayrou et Royal. Le débat a commencé à 11 heures, a duré, me semble-il, 1 heure 50. 1 heure 50 de débat passionnant. Je regrette de ne pas avoir eu le courage de le suivre. Vous savez, parfois, je fais des crises de paresse. J'ai la même paresse concernant les fines analyses qui vont être faîtes. En un mot, comme en cent: je n'en ai rien à foutre. Cela peut choquer mais c'est comme ça, je m'en fous à un point que vous ne sauriez imaginer.
On attend avec beaucoup d'impatience le débat entre Sarkozy et Royal qui aura lieu, le mercredi 2 mai. On se dit que cela influencera le vote des Français. Je ne le regarderai pas. Jeudi soir, j'ai tenu cinq minutes devant Sarkozy qui était invité sur France 2. J'ai baissé le son et j'ai mis de la musique.Je regardais la tête de Sarkozy et d'Arlette Chabot en écoutant les Ramones. C'était beaucoup mieux ainsi. Quant à Royal, je ne peux jamais l'entendre finir ses phrases. Cela devient physique. Son sourire de fauve me fait horreur. Puissent les débats se multiplier! Un débat entre Schivardi et Villiers, par exemple. Schivardi préconisant le pastis gratuit pendant cinq ans et Villiers le traitant d'alcoolique. Ce serait drôle, très drôle.
J'imagine une fiction dans laquelle Ségolène Royal,vaincue, lessivée par les arguments de Sarkozy, se mettrait à pleurer en direct, devant des millions de téléspectateurs ahuris. Le monstre à cornes, dégoûté par la médiocrité de sa rivale, jetterait un bâton de dynamite, faisant sauter le plateau de télévision.

Scandale chez les bourgeois


Il faut être citoyen. C'est le grand principe moderne. Il est obligatoire d'être un citoyen. On devrait obliger les gens à voter. Je m'étonne qu'on n'ait pas encore légiféré là-dessus. Le nombre des abstentionnistes est encore trop important. Il faudrait en finir une bonne fois pour toutes avec ceux qui ne jouent pas le jeu, le jeu démocratique. Lundi, le lendemain de la soirée électorale, j'entendais des collègues vanter les tailleurs de Ségolène Royal et faire la grimace en évoquant les costumes trop sombres de Nicolas Sarkozy, que ceux qui sont dépourvus de cerveau trouvent bien pire que Le Pen. On trouvait nulle Rachida Dati; elle était très mal habillée. Un peu plus tard, une collègue se doutant de quelque chose, certaine que je ne suis pas un bon citoyen m'a demandé si j'avais voté. Je lui ai répondu non. Elle m'a dit, ce à quoi je m'attendais (Les collègues, généralement, ne sont pas très originaux): "Il ne faudra pas te plaindre après!" Une autre collègue a ajouté, en plaisantant à moitié: "Tu es pas inscrit sur les listes électorales? On pourra pas te convaincre, alors! " Me convaincre? Même si j'étais inscrit sur les listes éléctorales, il n'y a aucun animal au monde qui pourra me convaincre de voter, surtout, de voter pour Ségolène Royal.
Je regardais d'autres collègues qui n'en revenaient pas de ma réponse impie. Ils ouvraient de grands yeux, une grande bouche. Quel choc! Jamais ils n'auraient pu imaginer cela de ma part. Quel froid...Ce sont de très jeunes collègues nés entre 1978 et 1982. Une génération, un monde, un gouffre me séparent d'eux définitivement. Nous n'avons rien à nous dire. Nous sommes au moins d'accord sur un point. Non, je n'ai pas voté! Ni pour Ségo, ni pour Sarko, les personnages de cette mauvaise bande dessinée qu'est devenue la France malade.
En début de soirée, un ami qui a voté Sarkozy m'a appelé pour me dire que Sarkozy et sa clique lui faisaient penser à une bande de gangsters. Moi, je lui disais que je considère Sarkozy comme un fou. J'ai eu ces mots: "C'est peut-être un fondu qui ne travaille qu'à la dynamite!" Il a ri. Les sentences de Michel Audiard me reviennent très souvent en tête.

Débilité nationale



C'est la grande émotion parmi les démocrates, surtout les démocrates de gauche, les vrais démocrates, comme on nous le dit à longueur de journée. C'est la grande émotion, le débat entre Bayrou et Royal sur Canal+ ayant été annulé. Pour beaucoup, c'est une manoeuvre de Sarkozy qui a fait pression sur la chaîne cryptée, la chaîne négligeable, une preuve supplémentaire du fascisme berlusconien français; moi, je me posais des questions. Je disais à mes collègues que, Bayrou n'étant pas présent au deuxième tour, ce débat n'a aucun intérêt. On n'en démordait pas. Sarkozy n'est pas démocrate. Un collègue, sarkozien, lui, n'était pas choqué à l'idée que son candidat préféré ait pu faire pression sur Canal+. Il est toujours assis, la tête en arrière, les jambes écartées, admirant son ventre plat de randonneur du dimanche. Il est si peu sympathique qu'au début, je le prenais pour un socialiste. Il semblait me donner raison: ce débat est complètement inutile. Comme l'autre débat qu'on veut organiser et qui opposerait Bayrou à Le Pen. J'entendais cela hier matin à la télévision; on parlait de "petite finale"entre le troisième et le quatrième; on usait d'une métaphore footballistique. La Présidentielle, c'est le Mondial. La grande gagnante de la Présidentielle, c'est la débilité. La débilité nationale.
En début d'après-midi, je m'amusais à choquer les quelques socialistes qui votent socialiste par principe et avec lesquels je fumais des cigarettes. Je leur disais: "Ségolène Royal, c'est la statuaire, elle a un air autoritaire, stalinien...Je l'imagine bien créer des camps de rééducation." Je révulsais mes interlocuteurs qui faisaient la grimace. A l'exception d'un seul, qui était tout à fait de mon avis. Il semble bien qu'une de mes collègues avait froid dans le dos. Tout de même, Ségolène est une vraie démocrate!

La France n'a pas de chance

Je sais, j'ai un peu de retard mais, en ce moment, je ne peux continuer le blog qu'en fin de semaine. Voilà. Les deux candidats chéris des médias seront présents au deuxième tour, la délétère Royal et le marteau Sarkozy (J'avoue avoir une grande tendresse pour les marteaux.). Le Pen éliminé au premier tour. Je m'étais trompé, je le reconnais: je le voyais au deuxième tour et faisant un gros score. On dit que ses élécteurs ont préféré voter (utile) Sarkozy. Pas ceux qui sont écoeurés par l'axe Washington-Tel-Aviv que représente le bouc démoniaque de l'UMP. Le Pen a dû perdre toute sa morgue. Il devenait comique dimanche soir quand il disait: "J'ai dû faire une erreur de jugement." Marine Le Pen, elle, continuait de bavarder, se croyant peut-être déjà à la tête du Front National.
J'écoutais hier soir sur une chaîne de télévision risible, Bruno Mégret (qui a tout de même une grande ressemblance avec Goebbles;comparez les photos; vous serez frappés.) qui rendait Marine Le Pen responsable de la lourde défaite de Le Pen (dont je suis très heureux qu'il se soit ramassé une gamelle). Il lui reprochait en somme de l'avoir méprisé, lui, Mégret, le sauveur de la droite nationale et, surtout, je crois, d'avoir adouci le discours du Front National. Sur le plateau de télévision se trouvait également un socialiste, dont j'ai oublié le nom et qui avait un air de suffisance répugnant. Une affreuse tête à claques. Il semble bien que le socialisme soit une perversion de l'esprit humain, comme le communisme, surtout à notre époque.
Toujours hier soir, je regardais Alain Soral qui, dimanche soir, réagissait à la défaite du révolutionnaire Le Pen. Bien sûr, il a fait une sorte de diatribe des médias qui ont favorisé les candidats de l'UMP et du PS. Il n'avait pas tort mais quelle crédibilité peut avoir un contempteur du système qui soutient Le Pen? Pauvre Soral! Ce niais s'est complètement égaré. Je note qu'il parlait en tanguant. Peut-être avait-il déjà forcé sur le sirop vignolat, comme disait l'ami François Rabelais. Du reste, à la fin de l'entretien, il l'a annoncé: "Je vais me bourrer la gueule!"
François Bayrou, le paysan totalitaire, sera l'objet d'un autre message.

Sunday, April 22, 2007

Les pauvres gens



Il y a une dizaine d'années, j'avais consulté quelques numéros de Je suis partout à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu. C'était l'époque où j'étudiais l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline. J'avoue que j'aurais aimé connaître le Russe pour pouvoir lire également certains articles de la vérité, de la Pravda. J'aurais été édifié de la même manière que je l'ai été en lisant le torchon collaborationniste. En parlant de torchon, je ne résiste pas à évoquer Les Inrockuptibles, que j'ai acheté tout à l'heure. Je me suis fait violence, je tiens à le dire. Si j'ai donné trois euros pour ce magazine sentant le faisandé, c'est parce qu'un ami m'en a parlé, m'a encouragé à l'acheter pour que j'y découvre les perles pourries des sympathisants de Ségolène Royal. Finalement, je ne regrette pas d"avoir dépensé de l'argent pour cette ordure.
Bien sûr, Philippe Sollers, l'écrivain cultivant le don d'ubiquité, donne son avis, qui n'en est pas un, en réalité. Ce nullard vote pour Ségolène Royal parce qu'il faut une femme à la présidence de la République. C'est tout. On n'en saura pas plus. Philippe Sollers est sans doute un maître de l'ellipse. Marie Darrieussecq, la naturaliste merdeuse de quatre sous, elle ne voit aussi en Ségolène Royal qu'une femme, mais elle ajoute que la Jeanne d'Arc des bas-fonds est socialiste: deux raisons principales pour voter pour notre cigogne nationale. Si elle était élue à la présidence de la République, ce serait la victoire incontestable des dominées sur les dominants, la victoire historique contre l'oppression machiste. Parce que le grand écrivain Darrieussecq nous apprend une chose très importante, à laquelle je m'étonne moi-même de n'avoir pas pensé. Elle nous ouvre les yeux: il y a deux campagnes, celle qui oppose la Droite et la Gauche et celle qui oppose les femmes aux hommes. Je te salue Marie pour la profondeur de tes vues politiques. En effet, il faut combattre, battre les insupportables, comme dit Michel Piccoli, les fascistes en fait. Disons-le: Michel Piccoli peut être fier de sa longue carrière d'antifasciste.
Nous n'avons pas encore compris que le socialisme a toujours incarné et incarnera toujours le renouveau. Souvenons-nous du 10 mai 1981. Souvenons-nous que Pierre Mauroy nous traçait le chemin. Oui, Ségolène Royal réinvente la gauche, comme dit Jean-Michel Ribes; elle réinvente la vie. N'ayons pas peur des mots. Ségolène Royal est la poésie vivante. La poésie du peuple. Comme dit Jean-Marc Roberts, "elle a la chance de ne pas être la candidate des élites." Il faut les écouter ces maîtres à penser qui veulent que la France évite le pire. Il faut écouter la déglinguée Brigitte Fontaine. Il n'y pas d'alternative. La France doit être de gauche. Si on a une haute opinion de son pays, on ne peut voter pour les haineux. Merci Lilian Thuram pour tes vues si profondes sur l'exclusion en France.
Il paraît que les rappeurs donnent aussi leur avis. Mais cela, je n'en parlerai pas. Les rappeurs n'existent pas pour moi. Finalement, pour les Inrockuptibles, un artiste ne peut être que de gauche, surtout ségoléniste. Parfois, c'est vrai, il y a des voix discordantes, pas si discordantes que ça, finalement. Juliette Binoche, elle, voit en José Bové un visionnaire, un prophète, si je comprends bien. C'est le Christ de la Gauche. Cela méritait d'être dit.

Saturday, April 21, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (49)

- Les Instituts de sondage ne s'en mettent pas plein les poches.
- Quand on parle de vote utile, on énonce une vérité.
- Nicolas Sarkozy ne va pas, un jour, se faire casser la figure par des opprimés.
- Je suis considéré comme un bon citoyen.
- La soirée électorale de demain ne va pas être très drôle.
- On me croit quand je dis que je ne vais pas voter.
- Dominique Voynet aurait décidé d'avoir l'air moins pincée.
- Ségolène Royal ne se prend pas pour une victime de la ségrégation.
- Edwy Plenel ne commence pas à avoir des tics nerveux.
- Mes collègues ne sont pas morts de frousse en pensant à demain soir, 20 heures.
- Pour préserver la paix sociale, il faut voter Bayrou ou Royal.
- Si Le Pen devance Sarkozy au premier tour, je serai surpris.

Modernité obligatoire

"Tu aimes pas ce qui est nouveau!" Voilà ce qu'on me dit il y a deux ou trois semaines, sur un ton de reproche, bien sûr. Si vous n'aimez pas ce qui est nouveau, vous est soupçonné des pires tares. On se demande, en vous regardant de biais, pour qui vous allez voter le dimanche 22 avril. Si vous dîtes que vous ne votez pas, on vous prend pour un menteur qui cache ses réelles convictions, pour un lepéniste ou pire, pour un sarkozyste. Il faut être moderne. Modernité obligatoire: cela pourrait être le titre d'un bon livre sur notre société (médias et gouvernants) totalitaire.
Un autre titre me vient en tête: Manuel pour penser comme tout le monde. Si vous dîtes que les profanateurs français, blancs, occidentaux de tombes juives sont des criminels nazis, vous êtes dans la ligne du parti unique de la bien-pensance. Parti qui regroupe à peu près toutes les tendances politiques actuelles. Par contre, si vous dîtes que le profanateur des tombes juives à Lille, profanateur d'origine maghrébine, est un musulman qui voue une haine sans nom aux Juifs, vous racontez n'importe quoi, Bayrou vous traite d'islamophobe, de raciste. Non, le profanateur était en état d'ébriété, encore choqué par la mort de son frère, il y a un mois. Peut-être les responsables étaient-ils des Juifs, qui sait? Il s'est vengé, c'est ça.
Un opprimé ne peut être responsable d'un crime aussi odieux. Les musulmans ne peuvent être racistes, antisémites. Ce sont eux, les victimes. Les victimes des Occidentaux. Et des Feujs, mot affreux créé par je ne sais quel ahuri haineux.

La révolution du censeur



Je regarde, j'écoute les gens autour de moi avec, souvent, l'impression, impression pas si désagréable que ça, au fond, qu'ils font des concours de bêtise. L'autre jour, je regardais un reportage sur les sympathisants de Ségolène Royal. Une fausse artiste, dans la dérive fort probablement, a dit trois mots puis s'est tue. Tout était, je pense, dans les points de suspension. Parfois, je ne me rends pas compte des choses. Cette artiste était peut-être un génie. On se trompe parfois sur les gens. Prenez l'exemple de Vincent Van Gogh, ce peintre si méconnu à son époque... La sympathisante était une artiste de la bêtise. Chapeau bas, très bas.
Les concours semblent bien se multiplier en cette époque de propagande pour la perfection et la performance, vous n'avez qu'à regarder les publicités. François Bayrou, lui, est arrivé premier au grand concours humaniste. Non, il n'y a pas photo. Il est premier avec une demi-heure d'avance sur la deuxième, Ségolène Royal. C'est un grand champion du tour de France. Il le dit presque clairement, qu'il faut légiférer sur l'islamophobie, en réalité, contre ceux qui critiquent l'islam et font l'amalgame entre les modérés et les islamistes. On ne peut soupçonner Bayrou de pratiquer l'amalgame quand il considère les contempteurs de l'islam comme des racistes. Voilà, j'ai compris. Vous savez, parfois, il me faut du temps pour saisir les nuances.
Pour Bayrou, les critiques contre l'islam révèlent une ignorance "crasse", c'est l'adjectif qu'il emploie. La crasse...Ce mot fait rêver...Sa tolérance ne sent pas la crasse, elle? Bayrou est le pire de tous. Je l'ai déjà dit. Je le répète. Une sorte de réincarnation dégueulasse de l'autre dégueulasse qu'était François Mittérand. Un humaniste qui fait de l'incontinence, un révolutionnaire de pacotille, un révolutionnaire censeur dont le rêve est de bâillonner purement et simplement la liberté d'expression, un monstre de la fraternité, un...
J'arrête là-dessus parce que j'aggrave mon cas. Non content de pratiquer l'islamophobie, je m'adonne maintenant à la bayrouphobie, ce qui deviendra peut-être un jour un crime imprescriptible.

La fraternité humaine



Pierre Perret, je le voyais souvent à la télévision, quand j'étais enfant. Il composait toujours son sourire figé de communiste hypocrite. Comme dit Alain Finkielkraut, je ne me sens l'ami d'aucune chanson de Pierre Perret. Je l'ai écouté hier soir, Finkielkraut, pas Pierre Perret, ce mauvais chanteur que Bernard Pivot, ce nul en littérature, considère comme un poète. Oui, j'écoutais le philosophe très remonté contre l'Epreuve Anticipée de Français de 2005, épreuve sinistre qui proposait un sujet d'invention s'inspirant de la magnifique chanson antiraciste de Perret: Lili. Pour aller vite, les candidats devaient rédiger une lettre dans laquelle Lili racontait à ses proches restés en Somalie, l'intolérance et le racisme en France. Pour Finkielkraut, il n'y a pas de doute, pour moi non plus, du reste, l'école est devenue "une fabrique de Français antifrançais." La France est un enfer; la Somalie, le paradis. Finkielkraut s'en prend surtout à ce qu'il appelle, les termes sont très bien choisis: Les amis de Lili, à Edgar Morin, pour donner un exemple, un exemple d'antiracisme professionnel, de racisme convenu, de sentimentalisme répugnant, de fraternité purulente. Cela fait longtemps que la fraternité humaine me dégoûte. Très jeune, j'y croyais. Il faut croire que je suis devenu un peu plus intelligent. Les amis de Lili sont la mauvais herbe de la haine de l'Occident et des Juifs.
Finkielkraut a souvent raison. J'allais dire: toujours. Quand il parle de "néo-stalinisme antiraciste", comment lui donner tort à moins d'être profondément malhonnête? La chanson horrible de Pierre Perret est bel et bien une invention bien-pensante, pour reprendre ses mots. Lili n'a jamais existé; "on diffame la France." Le philosophe, qui a un excellent sens de la formule, cite l'écrivain Marie-Christine Bellosta qui aurait trouvé indigne d'elle de corriger le sujet d'invention antiraciste concocté par le Ministère de l'Education Nationale (qui n'est plus Nationale, internationale, plutôt). Pierre Perret est un mauvais inventeur. Comme dit Finkielkraut, "La réalité ne passe pas par les chansons de Pierre Perret." Pauvre chanteur!

La débandade



Depuis quelques jours, j'ai un peu de mal à me concentrer sur l'élection présidentielle, ce qui peut donner à penser que j'y suis complètement indifférent. Je les vois, mes collègues, je les vois qui s'agitent sur leurs chaises, qui tournent en rond. Certains ouvrent de grands yeux, ayant très peur de l'issue de l'élection présidentielle. J'entendais jeudi une collègue dire qu'entre Ségolène Royal et Bayrou, son coeur balance.(Son coeur balance! Encore une phrase toute faite!) Elle était horrifiée à l'idée que le deuxième tour oppose Le Pen à Sarkozy. Pour elle, les choses sont simples: Sarkozy est pire que Le Pen. J'avoue qu'en entendant une telle énormité, j'avais du mal à cacher mon dégoût. Buvant un café et fumant une cigarette, je marinais dans ma colère. Je parle d'énormité mais je me trompe. Considérer Sarkozy comme plus dangereux que Le Pen est crapuleux.C'est vrai, je me suis tu. J'aurais dû lui dire que la grande différence, différence qui est de taille, un gouffre, en réalité, le gouffre qui sépare ces deux candidats, c'est que Le Pen est un pur antisémite, qu'il est soutenu par des salauds comme Dieudonné et le vigile de merde Alain Soral. Peut-être ma collègue, au fond d'elle-même (Le fond de l'être est parfois très noir.), en veut-elle aux Juifs. Peut-être, ce qui est plus probable, n'a-t-elle même pas pensé à ce qui sépare définitivement ces deux candidats.Peut-être est-elle bête. Peut-être m'aurait-elle pris pour un sioniste, si j'avais ouvert ma grande gueule.
J'avoue que j'étais tellement remonté que j'en étais à espèrer que Le Pen soit élu président de la République. J'avais ces mots:" C'est tout ce qu'ils méritent, ces salopards de gauchistes! "

Sunday, April 15, 2007

Plus de fontières



On nous rebat les oreilles à longueur de journée avec la fraternité humaine, l'ouverture humaniste au monde entier. Plus de frontières entre les continents. Nous sommes une seule et même espèce. Nous devons inviter tout le monde. Plus de frontières entre les peuples. Mais aussi, maintenant, c'est nouveau, du moins en France, plus de frontières entre les partis politiques. Plus de séparation entre l'UDF et le Parti Socialiste, comme le préconise le révolutionnaire reptilien Michel Rocard. Mais aussi Bernard Kouchner qui prône la même alliance, maintenant. Ce qui n'est pas du goût de Ségolène Royal, pardon, de François Hollande. Oui, Bernard Kouchner, le faux honnête, cultivant la fausse franchise depuis toujours. Depuis tout petit, déjà, peut-être, qui sait? Fausse franchise mêlée à une certaine vulgarité. Cela valait la peine d'être précisé. Je n'évoquerai pas sa femme, qui m'est très antipathique, même si, paraît-il, (Je m'en fous complètement.), elle anime très bien son émission du dimanche soir. Il y a, comme ça, des génies du journalisme. Comme le juge suprême, Serge July.
Mais aussi des génies de la politique, comme Michel Rocard qui déplore l'inertie des socialistes, et Bernard Kouchner, qui veut certainement rentrer dans l'histoire de la république française, devenir l'homme qui a participé à l'émancipation de la gauche, qui a transformé sa vie en destin, comme disent les imbéciles. Ah, Bayrou, le ballon trop gonflé, ne s'était jamais douté qu'il aurait des partisans à gauche. Le révolutionnaire risible qui veut faire table rase des clivages politiques ne doit plus cesser de bomber le torse. Pensez donc! Des alliés de poids, Rocard et Kouchner! Qui ressemble fort au berger allemand de mon ami creusois. J'espère qu'il ne le prendra pas mal. Je parle de l'ami creusois.

Saturday, April 14, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (48)

- Ségolène Royal ne va pas sombrer dans une grande dépression dans quelques temps.
- Si ça continue, Michel Rocard va changer la face du monde.
- François Bayrou ne se prend pas pour le roi du village.
- François Bayrou voit plus loin que son nez.
- Une rumeur veut que Le Pen ne se chie pas desssus.
- Le résultat de l'élection présidentielle me rend très anxieux.
- Ségolène Royal n'est pas aussi nulle qu'on le croit puisqu'elle s'en est aperçue.
- Michel Rocard ne s'apprête pas à faire une grande messe oecuménique.
- Michel Rocard est aussi agréable à regarder que ma tortue Caroline.
- Francis Jammes, ça ne vaut pas la poésie surréaliste.
- Je vais me rendre aux urnes. Poil aux burnes.
- Il faut relire Paul Claudel.

La convergence des enculés

Il semble que j'ai déjà évoqué une fois, ou même plusieurs fois, le nombre impressionnant de gros connards qui encombrent l'atmosphère depuis déjà de nombreuses années. Mais ce n'est pas grave de se répéter. Il ne faut pas avoir peur de se répéter. Mieux vaut se répéter que de se contredire. Tiens, ça me donne idée: je pourrais mettre des aphorismes en ligne.
Je me disperse un peu. J'en viens à mon propos. Oui, je vais encore me répéter. J'en reviens donc à Radio Islam, qui, je viens de l'apprendre, appelle, par la voix d'un certain Kamal Khan, à voter Jean-Marie Le Pen. Il le dit clairement: "Votez Le Pen!" Et il ajoute: "Ne vous laissez pas manipuler par les mensonges de la propagande mensongère des Juifs qui veulent se battre contre la France, contre le dernier Beur!" Il faut se battre contre les manipulateurs juifs qui ont trompé les pauvres musulmans, ces pauvres musulmans qui ont voté si souvent pour les monstres socialo-juifs. Il faut se battre, libérer le pays de l'occupation barbare, sioniste. Je me doutais bien que depuis quelques temps nous vivons en Palestine. Je me doutais bien que c'est la guerre. Je me doutais bien que les islamistes (mais pas seulement eux, les dits modérés, aussi) ne sont pas hostiles à Le Pen, Le Pen que le voile islamique attendrit, celui-ci lui rappelant le foulard que portait sa pauvre grand-mère. Je me doutais bien que Le Pen, quoi qu'en disent les médias, ses opposants, n'est pas anti-Arabes, qu'il y a une véritable entente entre les antisémites, qu'il y a une véritable convergence. La convergence des enculés.
Kamal Khan sait qui c'est, le gros étron de Saint Cloud. Il connaît le discours pro-Arabes que celui qui sera probablement au deuxième tour de la Présidentielle 2007 avait fait en 1958 à l'Assemblée Nationale. Il sait que c'est un martyr qui a perdu un oeil en voulant défendre un opprimé du nom de Ahmed Djebbour, qu'il a, surtout, toujours soutenu Saddam Hussein contre l'axe américano-sioniste. Il faut voter pour un vrai Français, un héros, en somme. Pas pour un traître vendu aux Juifs nazis, à une puissance étrangère. Au fond, les Arabo-musulmans sont les vrais Français.

Sarkozy, le retour



Le choix des mots par les médias et les hommes politiques est toujours un régal. Par exemple, "jeunes" ou, avec un qualificatif: "jeunes en difficultés." Un autre: "cités", qui désigne, en réalité, des quartiers en perdition, des territoires, dont les habitants ont fait sécession et qui n'ont plus grand chose à voir avec un ancien pays qui s'appelait jadis la France. Oui, je dis: jadis, le monde se transformant si rapidement maintenant... Quand je pense aux débuts des années 90, j'ai l'impression de me rappeler une époque remontant à un demi-siècle. Les "cités" étaient évidemment déjà sensibles mais, au fil du temps, elles sont devenues, pourrait-on dire, hypersensibles. Nous sommes au bord du drame.
En parlant de "cités", Sarkozy, à qui, ces derniers temps, on reprochait tant de les négliger, d'en avoir peur après les mots irréparables qu'il a prononcés à l'automne 2005, s'est rendu en territoire ennemi, dans un quartier de Meaux, où l'aigle célèbre prononçait ses oraisons, ses sermons, au XVIIème siècle, c'est à dire dans l'Antiquité, l'Antiquité fasciste, pour être précis. On dit que le climat était tendu. L'ennemi à abattre n'était pas le bienvenu. Au début on ne le laissait pas parler. Il a insulté les exclus du système, tous les exclus, c'est bien ça, non? C'est ce que les médias ont dit, disent et continueront de dire, surtout Canal +, la chaîne des journalistes sans déontologie. On pourra me rétorquer que les autres châines de télévision n'en ont pas davantage. J'en conviens mais Canal + est phénoménal de ce point de vue. Sarkozy restera l'insulteur éternel des minorités. Pourtant, il ne se démonte pas; il ne s'excuse pas comme on le lui demande, comme on le lui ordonne, presque. Il ne retire pas les mots infâmes qu'il a lâchés avant les émeutes interraciales, il y a un an et demi. On peut lui en vouloir, on lui en voudra mais je dis qu'un homme qui ne fait pas son mea culpa, qui ne craint pas la vindicte populaire de certains qui désireraient tant l'anéantir physiquement mérite l'estime. Même si je suis très loin d'être un partisan de celui qui se fait des illusions sur un islam de France. Et qui en ce moment perd complètement la tête. Se prend-il pour Jean Jaurès? Ferait-il un dédoublement de personnalité? La thèse pourrait se défendre aisément.

Friday, April 13, 2007

Tout le monde

Et voici les protestaires; la foule gonfle; je suis au-dessus de la foule. Je dors, je rêve du passé mais je vais me réveiller dans un hurlement qui me torturera les tympans. Et j'avalerai mes souvenirs comme des aliments infects. Je sais ce que je dis; j'ai l'expérience, maintenant; les sentiments se sont envolés: tant pis pour eux. Je suis dépourvu de toute nostalgie depuis des années, déjà. Avant...il n'y a jamais eu d'avant. Il n'y a jamais d'avant. Le passé est une illusion. C'est le songe qui me souffle cette vérité primaire. Le futur, aussi. Le présent s'étire indéfiniment. J'allais dire: le présent élastique mais je trouve que l'image n'est pas très bonne. Je suis si pauvre en images, aujourd'hui. J'ai un peu pitié de moi. Je sais, je ne devrais pas avoir pitié de mon corps asséché, mais qu'y puis-je? Je suis comme un sauvage. On me l'a si souvent reproché. Tout le monde crache sa colère; le venin va me coller à la peau; il va me brûler comme de l'acide; on rit: je vais tomber dans le gouffre où la foule mécontente commence à s'armer. La foule a toujours tort. On ne m'entendra donc jamais. La foule est indifférente. Et alors? La foule n'est qu'un corps; l'esprit recule: la chasse est ouverte. Le sang nouveau va couler. La barbarie a frappé ses trois coups comme au théâtre. Tout le monde se précipite sur des ennemis qui gémissent au fond d'un gouffre étroit. On ne peut plus rien m'apprendre.

La pauvre victime



Il est à peu près certain qu'Azouz Begag, l'Arabe qui cache la forêt, comme il le dit si bien, l'humoriste dévastateur, n'adore qu'une chose: faire parler de lui. Il va faire paraître (Il vient peut-être de le faire paraître.) un pamphlet, Un mouton dans la baignoire, qui s'en prend...ce n'est pas difficile... au kächeriseur Sarkozy.( A kärchériser, comme le disait un professeur de philiosophie,tout fier de sa perle, dimanche dernier, à Ripostes.) On peut se demander pourquoi il n'a pas démissionné avant, pendant les émeutes de novembre 2005, lui reprocher de n'avoir ouvert sa grande gueule que maintenant. S'il a démissionné pendant la présidentielle, c'est dans le but bien arrêté de nuire à son ennemi Sarkozy. Il s'est rapproché de François Bayrou qui, hier, vantant l'unité du pays, disait en quelque sorte que Marseille est le grand exemple à suivre. Le grand exemple du rapprochement entre les peuples.
Non seulement Azouz Begag attaque mais il se plaint ou plutôt, il veut se faire plaindre. Il raconte que Brice de Hortefeux s'est emporté contre lui, que celui-ci a eu ces mots: "Tu dégages!" Oui, Begag, une victime. Une victime du racisme anti-Arabe, probablement. Cela, il ne le dit pas mais il le donne bien à comprendre. Begag, une victime de l'exclusion, de l'intolérance, de l'autoritarisme sarkozyste, une victime...Non, j'arrête parce que je vais me mettre à pleurer.

Come back du spectre



A moins d'une semaine de l'élection présidentielle, la campagne tourne au grand n'importe quoi. Le Pen perd les pédales, Sarkozy a de gros soucis neuronaux, Ségolène Royal, cette fine stylisticienne, use de l'ironie à propos du fasciste de l'UMP, Alain Soral, bien droit, bombant le torse sous sa casquette, veut casser la figure à tout le monde.(Marine Le Pen a beaucoup de mal à le calmer.) Aujourd'hui, entrée en scène de Michel Rocard, le mallarméen de pacotille de la politique, qui demande haut et fort une union entre le parti socialiste et l'UDF pour battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour. Colère de François Hollande qui considère comme inconcevable une alliance de la gauche et d'une partie de la droite, même si cette alliance vise à anéantir l'ennemi absolu, Sarkozy. On dit que l'homme-reptile a jeté un pavé dans la mare. Peut-être le trouve-t-on courageux. Non, il n'est pas courageux. Le spectre prête à sourire, voilà tout. Il voit une coalition entre l'UMP et le Front National, les forces anti-humanistes, en somme, coalition loin d'être évidente, bien sûr. Quelle panique! L'écroulement du parti socialiste semble être bel et bien programmé. Ma conviction que Le Pen et Sarkozy seront présents au deuxième tour s'en trouve renforcée. Le spectre ne semble pas s'être imaginé une seconde ce scénario. Qui ne surprendrait que les imbéciles, les imbéciles maleheureux.

Conclusions un peu trop hâtives (47)

- Ce n'est pas la peine que Sarkozy prenne des calmants.
- Les défenseurs des minorités visibles n'ont pas souvent des propos antisémites.
- Il faut faire confiance à ceux qui se disent révolutionnaires de gauche.
- Il est impossible que le deuxième tour de la présidentielle oppose Sarkozy à Le Pen.
- Je n'aurais pas honte si j'étais défendu par des artistes de gauche.
- Alain Soral se remettrait en question, depuis quelques temps.
- Il faudrait faire l'éloge de l'honnêteté de la Ligue des Droits de l'Homme.
- Le Monde n'est pas le quotidien de ceux qui s'imaginent posséder un cerveau.
- Le Figaro n'est pas un nid de ségoléniens.
- Philippe de Villiers ne croit pas qu'il va être présent au deuxième tour de la présidentielle grâce à Internet.
- Patrick Besson a des réflexions très profondes.
- Je pourrai facilement publier les textes de mon blog.

Plus royalistes que le roi

Si Winston Chruchill se relevait d'entre les morts, il avalerait son éternel cigare en voyant ce qui se passe dans la chère Albion. Il verrait que le cochon est devenu péché (hram, comme on dit en Arabe) en Angleterre. On va dire que ce sont les musulmans qui ont encore une fois fait pression pour que les trois petits cochons, sujet d'une représentation théâtrale dans une école, soit remplacés par trois petits chiens. Moi-même, j'aurais tendance à le penser. Mais on se trompe lourdement. Ce sont les autorités, d'une délicatesse infinie (Il ne faut pas choquer les musulmans, les fidèles de la religion des pauvres.), il faut l'avouer, qui ont pris cette décision. Les autorités plus royalistes que le roi, plus musulmanes que les musulmans. Qui, pour certains, en tout cas, sont un peu perplexes. Ils ne comprennent pas: l'islam interdit la consommation de porc, pas sa réprésentation. Des musulmans choqués, au fond, par ces soumis qui font un peu trop de zèle. Le monde à l'envers. Pauvres autorités, pauvres Anglais! Il faudrait interdire la Guinness pour ne pas choquer les habitués islamistes des public houses. Il doit bien y en avoir! J'en ai vu, quelques fois, qui se moquaient des consommateurs de bière.
Il y a ce qu'on fait mais il y a également ce qu'on dit. Le discours d'autojustification des autorités me donne la nausée. On nous parle de multi-culturalisme, d'irresponsablité concernant la représentation de cochons. On nous dit que les petits musulmans refuseraient de chanter des chansons évoquant les trois petits cochons. Il ne faut pas froisser la susceptiblité des barbus. Il ne faut pas être raciste. C'est vrai. Mais disons-le, les responsables de cette école manquent cruellement d'imagination. Pourquoi remplacer les cochons par des chiens? Il aurait été plus cohérent de les remplacer par des moutons. God save the queen!

Thursday, April 12, 2007

Bond dans le temps



La gauche est une sorte de personne âgée qui souffrirait de la maladie d'Alzheimer et qui ne cesserait de dire les mêmes choses, des choses délirantes, devenues incompréhensibles pour le commun des mortels. La gauche est gâteuse,frappée de débilité mentale; c'est un constat, ce n'est même pas une critique. J'étais jeune, j'allais avoir treize ans, à l'époque de la campagne de Mittérand (Je ne dirai pas: paix à son âme) en 1981. Je me souviens encore du changement de la vie qu'on nous promettait. Quand on écoute Ségolène Royal, c'est toujours le même prêche, l'humanisme à deux sous, le vide sidéral, le cynisme, pour tout dire. Je regardais hier un reportage sur les artistes soutenant notre perruche nationale. Leurs commentaires sur notre Madonne étaient consternants. Au fond, elle n'a que ce qu'elle mérite. Encore hier, je regardais une photo d'elle en compagnie de Jack Lang, ce snob qui pue de la gueule. Ils regardaient l'horizon. Peut-être contemplaient-ils le chemin, celui que traçait naguère Pierre Mauroy, dont il ne faut pas oublier le livre impérissable: C'est ici le chemin. Le socialisme de 1936, mené par Léon Blum, écrivain intéressant, apportait quelque chose de nouveau, répondait probablement à une urgence sociale. De nos jours, il est sclérosé. Si le parti socialiste disparaissait, je ne m'en plaindrais pas!
Sarkozy n'a pas tort de citer Jean Jaurès et de dire que la gauche n'est plus à la hauteur de son grand homme mais, tout de même, citer onze fois Jaurès! Il y a de quoi se poser des questions sur sa santé mentale. Peut-être devient-il fou.

Au paradis, les pourris



Le GSPC, le Groupe des Saloperies Puant la Crasse,( l'ancien GIA, le Groupe des Islamistes Abrutis) a encore frappé, en Algérie. La nouvelle branche armée d'Al-Qaïda au Maghreb, comme l'organisation meurtière s'appelle maintenant, responsable de trois(deux? on ne sait pas exactement) attentats, d'une trentaine de morts, a montré aux Algériens, probablement trop occidentaux pour les fondamentalistes sinistres, ce que c'est que la colère divine contre les mécréants. Evidemment, ce n'est pas fini. Les attentats vont se multiplier contre les Algériens,mais aussi contre tout ce qui rappelle, de près ou de loin, les infidèles, surtout les Français, en Algérie. Les Français, les Occidentaux, les Chrétiens. Les colons, les génocidaires, les barbares, en somme. A quand les attentats du GSPC (le Groupe des Sales Prédicateurs du Crime) en France? Peut-être plus tôt qu'on ne le croit.
Il faut tout de même savoir que la France, où se multiplient les émeutes depuis quelques années, où on tend tous les jours des embuscades aux forces de l'ordre, est en guerre. Evidemment, si Sarkozy est élu Président de la république, la guerre ne va en prendre que plus d'ampleur. Il ne manquerait plus que la branche armée d'Al-Qaïda au Maghreb rallie tous les rebelles opprimés de France pour que le pays s'écroule totalement.
Il faut relire l'Aigle de Patmos.

Wednesday, April 11, 2007

Brèves (32)

541) Un film mettant en scène Nicolas Sarkozy et Coluche aurait été certainement irrésistible.
542) Il faudrait que l'entrée à la Foire du Trône soit gratuite pour les opprimés de la terre. C'est juste une question de délicatesse et ça éviterait des morts.
543) Les ouvriers font des bras d'honneur aux gauchistes de tout poil.
544) Alain Soral se prend peut-être pour un mousquetaire. Un ami me disait hier qu'il se prend pour Lancelot. Oui, peut-être, mais Marine Le Pen, ce n'est tout de même pas Guenièvre!
545) Selon des spécialistes très sérieux, François Bayrou risque d'éclater comme un ballon trop gonflé. Il faut dire que la campagne électorale lui a quelque peu tourné la tête.
546) N'en déplaise aux gauchistes, aux frontistes, aux extrèmistes de merde, Sarkozy n'est pas le candidat des néoconservateurs d'Isräel.
547) La haine pour Sarkozy vient en grande partie de la recrudescence de l'antisémitisme dans cette France affreusement humaniste. Sarkozy est le nouveau Léon Blum. On fera peut-être un jour son procès.
548) La France est une immense secte, dont la plupart des fanatiques sont des adeptes du suicide collectif.
549) Certains généalogistes prétendent que Jean-Marie Le Pen serait issu de l'immigration iranienne, tendance atomiste. Information à confirmer.
550) Selon nos sources, Alain Soral ne s'est toujours pas fait casser la gueule, ce qui nous désole beaucoup.
551) La rumeur selon laquelle Pascale Clark, cette connasse totalitaire, regretterait parfois d'aller trop loin pendant ses interviews ne sera malheureusement jamais confirmée.
552) Il faudrait abolir France-Info.
553) Selon un sondage très sérieux, 83% des Français attendraient avec impatience que Claire Chazal présente le 20 heures à moitié à poil.
554) Selon un autre sondage, tout aussi sérieux, il y aurait 87% de têtes de noeud en France, un peu plus que la moyenne européenne qui est de 84%.
555) La guerre entre races est devenue inévitable.
556) François Bayrou ne se serait pas encore aperçu du lent processus de dégradation qui le mine. Il faudrait que quelqu'un se décide à lui apprendre la mauvaise nouvelle. Je sais, c'est dur.
557) Selon nos analyses, Ségolène Royal ne serait pas le centre du monde. Qui va se décider à le lui dire?
558) Mon patron, qui se dit révolutionnaire de gauche, est de plus en plus débile.
559) On se demande encore pourquoi Edwy Plenel traîne derrière lui cette odeur d'oeufs pourris. C'est vraiment désagréable. Il semble bien que personne n'ose aborder le sujet avec lui, sujet délicat, certes, mais qu'on ne peut tout de même pas éviter.
560) L'intellectuel de Rivarol, c'est Alain Soral.

Tuesday, April 10, 2007

L'art comique



Au collège, on enseigne aux élèves qui veulent bien se mettre au travail les différentes formes de comique, par exemple, dans Le Bourgeois gentilhomme, de Molière. Les enfants que les cours de Français ne rebutent pas encore apprennent, entre autres, à faire la distinction entre le comique de mots et le comique de caractère. Et même le comique de déguisement. On se souvient de la scène irrésistible (pour moi),de la scène 3 de l'acte III, où madame Jourdain dit à son mari, habillé ridiculement: "Qu'est-ce que c'est donc, mon mari, que cette équipage-là? (...) Avez-vous envie qu'on se raille partout de vous?"Je n'oublie pas non plus le cours de philosophie donné à monsieur Jourdain à la scène 4 de l'acte II. C'est du comique de mots, ça! Ah, le XVIIème siècle est immortel!
Mais le XXIème siècle également le sera, immortel. Le comique, le comique de caractère est toujours pratiqué, en particulier par Nicolas Sarkozy, aujourd'hui. En effet, il dit préférer se retrouver avec Ségolène Royal au deuxième tour plutôt qu'avec François Bayrou. La raison est évidente: au moins de la confrontation entre le candidat UMP et la candidate socialiste pourra naître un vrai débat de fond (C'est du comique de mots.). Mais certains partisans avouent qu'il serait plus facile pour Sarkozy de battre la Ségolène, notre cigogne nationale n'étant pas au niveau, n'ayant pas d'expérience, pour reprendre le mot de Bernard Tapie, le nouvel ami de Sarkozy, qui ne sait plus quoi inventer pour faire parler de lui, cet ancien mittérandien délétère. Sarkozy est un grand Tartuffe; il a atteint la dignité de personnage moliéresque, un Tartuffe qui n'aura jamais le courage (comme Ségolène Royal) de dire que l'élection présidentielle serait courue d'avance si, au deuxième tour, il était confronté à Le Pen. Nous ne saurions trop lui conseiller d'ajouter au comique de caractère le comique de déguisement. Il serait magnifique en survêtement. Mais Madame Jourdain ne serait peut-être pas contente. Tout le monde se raillerait de lui.

Et boum!



Voilà qu'il recommence, le provocateur iranien qui a annoncé, hier, que l'enrichissement d'uranium est entré dans sa phase industrielle. Voilà qu'il recommence à chercher des histoires, pour ne pas dire autre chose. L'humaniste qui a eu l'immense bonté de libérer les soldats britanniques, il y a quelques jours, a annoncé "la bonne surprise" à la face du monde occidental, et surtout des diaboliques Américains, la force brutale anti-islamique, les Américains mais aussi tous leurs alliés. On ne parlera même pas des sionistes, des Juifs, les singes à détuire de toute urgence. Il faut le comprendre, Ahamdinejad. Il défend son peuple qui est présécuté par les Nations Unies qui n'ont rien trouvé de mieux que d'inventer ce fameux traité de non-prolifération si injuste, traité à abandonner, bien sûr. On n'a pas à dire aux Iraniens, des opprimés, ce qu'ils ont à faire. Question de délicatesse. Ahmadinejad déteste qu'on le bouscule. C'est un homme très sensible, au fond. On le connaît pas assez, probablement.
Philippe Douste-Blazy, à qui je conseillerai fortement de couper sa mèche de cheveux qui le rend si risible, a cru encore une fois qu'il avait quelque chose à dire. Ce néant ambulant, le déplorateur professionnel, a un certain sens de la formule, et même de l'euphémisme. Il a eu ces mots: "C'est un mauvais signal. " Il aurait pu dire tout simplement: "Ahmadinejad est un fou furieux." Non, il préfère mettre des gants. Il faut le comprendre, lui aussi, il ne veut pas choquer la sensibilité des mollahs, qui, eux aussi, détestent qu'on les bouscule. Ils sont peut-être mieux élevés que nous. N'oublions pas que pour les islamistes, tout le monde est décadent sauf eux. Les portes du paradis d'Allah leur sont ouvertes.
On pourra me rétorquer qu'un ministre doit faire très attention aux formules qu'il emploie, mais notre nullité nationale, Douste-Blazy, doit bien faire rire dans les chaumières islamistes iraniennes.

Monday, April 09, 2007

La vie est trop injuste

Je sais, la vie est mal faite, comme on dit, la vie est injuste, le monde ne tourne pas rond etc. Je pourrais aligner des phrases toutes faites comme ça pendant des heures. Il faut avoir de l'imagination, parler, écrire différemment, écrire simplement, ce qui est le plus dur. Je lisais hier soir des prières de Francis Jammes, qui sont d'une simplicité désarmante, inimitable. La simplicité suppose du travail, comme disait Baudelaire. Je ne sais pas si j'y parviendrai un jour. Il faudrait que je sois moins paresseux, moins découragé parfois. Non, je ne vais pas me plaindre de la vie, répéter qu'elle est mal faite, que je suis malchanceux.
Je sais, les candidats à l'élection présidentielle pourraient être tout autre, nous n'avons pas de chance d'avoir des hommes politiques aussi médiocres, aussi fantômatiques. S'ils n'existaient pas, tout se passerait peut-être beaucoup mieux. On ne sait jamais. Il faut être idéaliste, il faut le rester même si nous avons subi quatorze ans de mittérandisme et douze ans de chiraquisme. Surtout ne pas céder au pessimisme. Il est vrai que par exemple Ségolène Royal ne suscite pas souvent la bonne humeur. Le monde est mal fait, je sais! L'idéal, comme dit Philippe Teisson, ce serait les idées de Sarkozy dans le corps de Ségolène Royal. La femme parfaite, en somme. L'Eve future si chère à Villiers de l'Isle Adam. Il faudrait peut-être rédiger un message sur le cerveau de Philippe Teisson. La vie a été trop injuste avec lui, probablement. C'est vrai, Nicolas Sarkozy pourrait avoir les idées de Ségolène Royal, tout de même! Le monde serait plus juste.

Conclusions un peu trop hâtives (46)

- Alain Soral ne mérite pas qu'on lui casse sa gueule d'ahuri.
- Philippe Teisson n'est pas en faillite.
- Marine Le Pen se serait aperçue de son manque de finesse.
- Les rappeurs auraient décidé de ne plus rouler les mécaniques.
- François Bayrou a décidé de parler vrai, désormais.
- L'annonce du ralliement de Bernard Tapie à Nicolas Sarkozy a été un événement capital de la vie politique française.
- Il ne faut pas insulter Bayrou de tous les noms.
- Je devrais modérer mes propos.
- Le 22 avril, les partisans de Ségolène Royal ne vont pas débander.
- Pascale Clark a promis d'être plus sympathique.
- Je ne suis pas saisi par la fainéantise, en ce moment.
- La succession des jours me ravit, en ce moment.

La nuit, enfin

Je l'attendais; elle est venue, enfin; la nuit qu'on avait presque oubliée, la nuit qui soulage. La lumière m'a meurtri pendant des années. J'avais fini par la haïr. Je ne le regretterais pas. Maintenant, les contours s'effacent; l'ombre envahi le rêve; voilà que les jours ralentissent; la pesanteur s'épaissit un peu plus. Je peux maintenant composer quatorze alexandrins, un sonnet définitif. Je crois en moi comme jamais. Au fond, c'est une forme de bonheur que je vis là. Les maisons inversées se remettent à l'endroit; l'instinct recule; le sang dsparaît, le sang que faisaient couler les factieux immondes: je peux envisager l'avenir. Je suis presque fier de moi. Tout se passe comme si c'était moi qui avais fait tomber la nuit. Voilà, j'ai déjà écrit deux alexandrins; j'ai bien fait attention à la césure chaque fois. Je ne vois plus le papier sur lequel j'écris. Au moment où je finis le quatrième vers, je deviens aveugle. C'est bien ça, il ne faut plus rien voir:il faut vivre dans la nuit obscure, comme l'autre saint. Au moment où j'atteins le huitième vers, le vent tiède apporte une autre lumière, celle qui ne vous agresse pas, celle que vous n'attendiez pas, celle qui fait hurler les animaux à la mort. On me chuchote quelque chose, c'est certain. C'est comme une prière. Mon sonnet est une prière; j'hésitais à la dire; j'ai beaucoup de difficultés à réaliser le dernier tercet mais je sais très bien que j'y arriverai, parce que j'ai la foi. Le vent est violent, maintenant. J'ai toujours cru à tort que tout s'écroulerait autour de moi. Je garde espoir.

Lourde erreur



Pour beaucoup, les musulmans ne peuvent que haïr Jean-Marie Le Pen puisqu'il est raciste. Les musulmans que courtise l'UMP. (On se souviendra toujours des apéros qu'a organisés le démagogue hors-pair qu'est Eric Raoult.) Les Beurs qu'adore la nullissime Ségolène Royale. Les opprimés que défend sans cesse François Bayrou, le mauvais professeur. On veut les atttirer à soi, ces millions de musulmans, on essaye de flirter avec eux; mais bon nombre d'entre eux n'ont que mépris pour leurs défenseurs souvent si risibles. Ils semblent bien avoir plus de respect pour le candidat d'extrême droite, l'islamophile Le Pen, que le voile islamique ne choque pas, ce dernier lui rappelant celui que portait sa grand-mère. Le Pen, un nostalgique qui ne peut cacher son émotion. Un homme de coeur, finalement. Un homme de conviction qui ne cache pas sa sympathie pour les atomistes islamistes antisémites.
Un grand homme pour qui il faut voter. On peut lire sur Internet que cet individu que les médias ont diabolisé apparaît comme l'homme le plus proche des valeurs de vérité, d'honneur, de loyauté et de respect de l'ordre que cultivent les musulmans. Je n'invente rien. Je viens de lire cela. Oui, on pourra me dire que ce discours est marginal, qu'il ne représente qu'une infime minorité des musulmans. Mais cet argument me semble bien hasardeux. Le Pen est, qu'on le veuille à pas, pour des milliers d'Arabes, peut-être des millions,l'homme,qui, le premier, a présenté un Arabe à la députation, l'homme qui soutenait Saddam Hussein contre les sionistes, qui exige toujours le retrait des troupes américaines d'Iraq, l'homme dont la femme préside l'association "Les enfants d'Iraq" etc. Je pourrais continuer la liste. Mais le message deviendrait rébarbatif.
Message à l'attention des abrutis: cessez de défendre ceux qui n'ont que mépris pour vous.

Sunday, April 08, 2007

Brèves (31)

521) Ceux qui considèrent les émeutes de la gare du Nord comme un fait divers sont des pourris.
522) L'hebdomadaire Marianne est illisible.
523) Dantec aurait dû fermer sa gueule le jour qu'il a défendu Battisti.
524) Les types du site surlering (intéressant parfois) semblent bel et bien vouloir se mesurer physiquement aux Arabes.
525) Pour Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy est un Hongrois de merde et, par dessus le marché, il est d'origine juive.
526) Tous les professeurs ne sont pas fréquentables.
527) L'islamiste à la barbe la plus longue du monde a dit: "Les infidèles français sont à mourir de rire!"
528) J'ai croisé jeudi des sarkozystes distribuant des tracts. Ils étaient sur la défensive. Ils avaient probablement peur qu'on les traite de fascistes, ou qu'on les agresse. L'ambiance est malsaine.
529) L'antichristianisme ne passera pas par moi.
530) Je suis né à la mauvaise époque, pas forcément au mauvais endroit. J'aurais dû naître plus tôt ou plus tard. On pourra me rétorquer: chacun sa croix.
531) Si Sarkozy est élu président, son élection sera peut-être annulée. Il faudra bien préserver l'ordre public, non?
532) Il faudrait ne jamais cesser d'écrire, voilà tout.
533) La rumeur selon laquelle Eric Raoult s'empiffrerait de pizzas merguez dans le 93 ne sera malheureusement jamais confirmée.
534) Les sociologues semblent bien avoir toujours tort.
535) Malheureusement pour eux, les psychanalystes n'ont pas tout compris.
536) L'islamiste à la barbe la plus longue du monde a dit: "Si on obligeait toutes les femmes françaises, même les non-musulmanes à porter le tchador, elles ne s'y opposeraient pas. Les quelques opposantes seraient traités de racistes par les médias et les hommes politiques."
537) La France est un pays qui ne tient pas debout.
538) La déprime d'Alain Finkielkraut doit être très profonde. On peut le comprendre.
539) Dans une crise de délire, Zapatetero s'est cru en plein franquisme. Il hurlait: "No pasaran!"
540) Jacques Chirac devrait écrire ses mémoires: Mémoires d'un fantôme.

Pas de quartier



Certains sites ou blogs, proches du Front National ou militant franchement pour Le Pen, le candidat anti-système, paraît-il, se plaignent régulièrement des agressions dont sont victimes les sympathisants frontistes. Dernière agression en date: celle d'un colleur d'affiche que deux hommes, sortant d'une voiture, ont tabassé. Des bons tabasseurs, probablement, des tabasseurs de gauche. Pour moi, il n'y a pas de doute. Les gauchistes sont les plus totalitaires des hommes. Aucune ouverture d'esprit. Ceux qui ne sont pas de leur côté sont les fascistes qui finiront en enfer. C'est ça, la religion moderne. Si vous n'êtes pas de gauche, on vous dénie tout droit au respect, et même toute humanité. On ne vous parle même plus. Vous faîtes pitié. Vous n'avez rien compris. Vous êtes pour Le Pen. Ou pour Sarkozy, ce qui revient au même.
Or, ce n'est pas mon cas. Les colleurs d'affiche du FN ne méritent que mépris. Mais que dire des autres? Il n'y pas les bons et les mauvais colleurs d'affiche; il n'y a que des colleurs d'affiches. Je ne risque pas de me faire tabasser pour ça! Je n'ai jamais collé une affiche de ma vie et cela ne m'arrivera jamais. Les militants, les distributeurs de tracts, comme j'en ai vu, jeudi, des sarkozystes, semblent bien avoir perdu toute personnalité. Je n'ai jamais défendu un homme politique de ma vie. Si j'en suis fier? Non, c'est une simple constatation. En réalité, il faut sans cesse faire marcher son cerveau. Je sais, ce n'est pas la mode. Le cerveau reptilien, ça, c'est tendance. Moins on raisonne, plus on est apprécié. Je repense à mon patron qui se dit révolutionnaire de gauche et qui semble avoir, en ce moment, de gros soucis avec ses neurotransmetteurs. J'allais dire: pauvre homme! Mais je n'ai aucune pitié. Il ne faut pas voir de sentiments avec les énergumènes.
Je finis par ceci: hier, le comique Le Pen, sur une chaîne de télévision, citait Jean Jaurès, disait que l'oeuvre de Karl Marx est parfois intéressante, parlait du PPF, le Paysage Politique Français. Il faisait de l'humour. Il se croyait fin. Si Jacques Doriot, là-haut, dans l'éther, a assisté à la scène, il a dû être vraiment vexé.

Saturday, April 07, 2007

Pauvres de nous



Vous savez, je suis très curieux de nature. Par exemple, je voudrais savoir le nombre d'églises qui ont été incendiées depuis, mettons, les émeutes interraciales de l'autome 2005, pendant lesquelles la haine antichrétienne de beaucoup de jeunes, comme on dit, s'était déchaînée. Mais les médias se taisent sur ce point. Sur Internet, on peut avoir quelques indications. Mais je voudrais bien connaître le chiffre exact. J'aime beaucoup l'exactitude. Si une mosquée brûle, c'est la grande émotion dans le pays. On parle de racisme, d'intolérance, de respect, de je ne sais quoi d'autre. Il est vrai que les églises, ce n'est pas très important, surtout dans un pays laïc; ce n'est pas aussi important que les mosquées fréquentées par les laissés pour compte, les musulmans, les éternels opprimés. Dont on n'a pas le droit de caricaturer le prophète, comme Chirac l'a dit, ce grand ami de l'Orient.
Comme Zapatero l'a dit, lui aussi, qui avait dénoncé, lui, le roi de l'Alliance des civilisations, les caricatures contre Mahomet, les qualifiant d'irresponsables. Pourtant, on ne l'entend pas aujourd'hui dénoncer les provocations contre le christianisme en Espagne. Des photos représentant le Vierge Marie masturbant le Christ, Saint Jean de la Croix faisant un cunnilingus, l'ange Gabriel bandant devant la Vierge sont parues dans un ouvrage intitulé "Sanctorum", en Estramadure, région de gauche depuis des décennies. Evidemment, les derniers chrétiens d'Espagne ont réagi. Je dis bien: les derniers, le Christianisme semblant bien avoir vécu chez les Ibères.
En France, n'en parlons pas. Je regardais tout à l'heure, sur la chaîne de la guerre, Arte, une émission sur la Pâques juive. Tout de suite après, qu'évoquait-on? Le Coran. On parle de ce livre, la veille de Pâques. J'étais médusé. J'ai eu ces mots: "C'est peut-être de la provocation." Il est obligatoire d'être laïc seulement quand il s'agit du christianisme.
Une petite mise au point avant de finir: même si ces caricatures parues dans cette Espagne décadente me choquent, je ne souhaite pas leur interdiction. Seulement, il faut bien dire la vérité: les chrétiens, surtout les catholiques, ont la peste, de nos jours.

Nouvel entretien avec Guillaume Legli

Nouveauxtemps: Votre poème sur les Pères de l'Eglise a suscité de nombreuses réactions. Vous êtes un passéiste, vous ne vous en cachez pas, d'ailleurs. Beaucoup s'en défendent.
Guillaume Legli: A quoi voulez-vous en venir? Qu'est-ce que vous racontez?
Nouveauxtemps: Vous êtes un homme libre. Nous savons que vous êtes hors du monde mais vous êtes au courant que nous sommes à quinze jours de l'élection présidentielle. Quelle est votre analyse sur les candidats?
Guillaume Legli: Mon analyse? Vous rigolez? Je n'analyse pas. Je laisse ça aux sondeurs et aux journalistes de Libération. Quand on commence à analyser, ça pue l'étron. Non, je n'analyse pas. Je suis un visionnaire. Je suis un poète. Je préfère versifier plutôt que me demander pour qui je vais voter. C'est infâme.
Nouveauxtemps: Vous êtes contre le vote, contre la vie démocratique?
Guillaume Legli: La vie démocratique? Qu'est-ce que c'est encore que cette expression d'abruti? Vous ne progressez pas. Vous êtes embourbés, tous autant que vous êtes, dans les expressions toutes faites. Depuis notre dernier entretien, vous semblez être devenu encore plus bête! Non, je ne suis pas pessimiste. Le pessimisme, je laisse ça aux têtes sans neurones. Je ne suis pas pessimiste, je suis apocalyptique. Tous ces énergumènes qui se présentent à la Présidentielle ne devraient pas avoir droit de cité. Je pourrais écrire un poème sur la modernité mais je la méprise trop. Ce monde est totalitaire. On va se noyer dans un bain de sang. La mer de sang se lève! Vous ne la voyez pas?
Nouveauxtemps: C'est ce qu'on vous reproche. Si je peux me permettre, vous n'êtes pas très nuancé, parfois.
Guillaume Legli: Si je peux me permettre? Encore une expression de débile mental, ça! Qui c'est, les gens nuancés? Ségolène Royal? Bayrou? Celui-là, je lui souhaite de crever d'une indigestion de sauce béarnaise! Le Pen? Ce sont les alliés de l'Antéchrist.
Nouveauxtemps: Vous exagérez encore une fois. On ne peut vous prendre au sérieux! Allons, Legli! Vous allez encore trop loin.
Guillaume Legli: On ne va jamais trop loin. Je ne suis pas encore allé trop loin. Nous sommes dans le crépuscule. Le crépuscule est éternel. La nuit ne tombera plus. Je sais ce que je dis. L'homme va crever d'épuisement. Les chiens vont nous bouffer. Les trottoirs sont jonchés d'âmes en peine, pour lesquelles on ne peut plus rien. Arrêtez de hausser les épaules! Vous êtes ridicule. Le monde s'est arrêté de tourner. Les putains lèchent les couilles des animaux. Nous allons finir asphyxiés. L'odeur d'oeufs pourris va se lever et vous ne pourrez rien y faire!
Nouveauxtemps: Merci, Guillaume Legli.

L'infini



Vous avez dû remarquer que nous vivons à l'ère des bons sentiments, de l'humanisme, de la bonté, pour employer un mot très peu usité de nos jours. La palme de la bonté, on peut la donner sans conteste à François Bayrou, qui est toujours drôle quand il passe à la télévision, comme hier soir.C'est un comique sans le savoir. (Cela pourrait être un titre de pièce de théâtre.) Sa vie doit être impossible. Il est sans cesse choqué par les propos de ses contemporains, les propos qui heurtent la sensibilité des vrais démocrates. Il devrait gober quelques fois des Lexomil. Le sarkozysme, le fascisme ambiant rend malade le maître incontesté de la langue de bois, le chef de file des faux-jetons absolus, en réalité, le pire des candidats. Oui, même pire que Ségolène Royal, c'est vous dire. Pire que Le Pen, si populaire à Argenteuil, même parmi les musulmans poilus qui infectent l'atmosphère, surtout parmi eux.
Bayrou ne supporte pas l'état policier, la multiplication des effectifs de la police aux ordres de Sarkozy, cette sorte de Pinochet de la place Beauveau. C'est ça, je crois? L'expression est bien choisie, non? Bayrou ose dire que pour faire règner l'ordre, les forces de l'ordre ne sont pas nécessaires, que celles-ci créent tout au contraire du désordre. J'avoue avoir du mal parfois à suivre la logique des niais. Devant Bayrou, je baisse les bras; l'humanisme actuel est devenu fort obscur pour moi. Je n'y comprends rien. Il n'y a pas de mal à s'avouer vaincu. Je reconnais mon infériorité. Cela doit être génétique. A propos de génétique, François Bayrou s'est déclaré "glacé" par les nouveaux propos de Sarkozy sur les pédophiles, qui, pour celui-ci, sont génétiquement attirés par les petites filles et les petits garçons. Il disait que pas un psychiatre ne pourrait être d'accord avec les vues inquiétantes de l'ennemi public numéro 1. Il est vrai que les psychiatres ont toujours raison, les humanistes aux 80 euros la séance.
J'ai l'air de défendre en permanence Sarkozy, mais je m'imagine très mal voter pour cette espèce de gérant de bazar. Il paraît que maintenant, il veut donner la citoyenneté française à toute femme femme battue dans le monde. Peut-être veut-il battre le record de bonté. Le chemin va être âpre, dur: François Bayrou est loin devant lui.

Friday, April 06, 2007

Conclusions un peu trop hâtives (45)

- Il paraît que ça va arrêter de puer.
- Ce matin, je ne sombrais pas dans la paresse absolue.
- Le compte à rebours n'a pas encore commencé.
- Les Juifs sont définitivement à l'abri de toute persécution.
- Le mot 'nation' ne va pas bientôt être aboli.
- Alain Soral n'a pas envie de se battre avec les étudiants de Sciences-Po.
- Le trou ne s'approfondit pas de plus en plus.
- Je n'ai pas eu la vision, tout à l'heure, d'une mer de sang déchaînée.
- On trouve parfois que j'ai une tête de connard.
- Le prochain président ne va pas devoir décréter l'état d'exception.
- Vivre, ce n'est pas prendre des risques très graves.
- Le mot de la fin ne sera pas: On a bien ri.

Faiblesse

J'avais trop de mal à mettre un pied devant l'autre; mon corps colle à l'asphalte; je suis tombé et je ne me relèverai plus: on continue de me battre. Je vais me vider de ma substance; le soleil s'est caché derrière le rideau noir. C'est fini. J'ai cru à beaucoup de chose; je ne peux plus penser; le cerveau est en faillite: je n'ai même plus la force de pleurer. Le monde s'enfonce; cette vérité est évidente; la mort n'a plus la force non plus de se rire de moi, de nous. La mort que j'ai personnifiée tout à l'heure dans un poème médiocre. Jusqu'à quand va-t-on me frapper? Je ne bouge plus. La vie monstrueuse crache sur ma carcasse gémissante. La vie monstrueuse se multiplie; je me doutais bien que l'histoire se terminerait comme cela; je n'ai pas encore perdu la tête: la révolte a perdu toute énergie. Les alexandrins se cassent en deux. Les hypocrites se relèvent d'entre les vivants. Je ne vois plus rien. La lumière s'est éteinte. Je suis éteint. Le vacarme monte comme une vague d'assassinats. Je ne sens plus mon corps. L'âme râle. Il n'y a pas de destin. La volonté s'érige. Les animaux n'en ont pas encore fini avec moi. Le sort en est jeté. Je ne colle plus à l'asphalte; je suis debout, maintenant; j'ai ouvert les yeux, je suis armé et personne ne pourra plus rien contre moi. La nuit se recroqueville sur elle-même. J'anéantis les corps qui me minaient.

Zone interdite




La Croix-Rousse (peuplée de croixroussiens; sont-ils encore fiers d'eux? Je ne peux pas répondre, fréquentant très peu ce quartier maintenant), j'en ai plutôt de vagues souvenirs. J'étais, à l'époque que je le fréquentais, souvent dans un état second. Je me souviens tout de même que je finissais souvent les soirées avec les amis dans les bars du coin; ne me demandez pas les noms de ces lieux de beuverie: je ne pourrai vous en citer que deux ou trois. J'ai tout de même des bribes de souvenirs, comme le concours de poésie que j'avais fait dans un pub, une nuit, à côté d'une Autrichienne qui se collait à moi. Peut-être était-ce le coup de foudre, on ne sait jamais. Comme un pseudo-artiste, dans un squatt, qui brutalisait son chien tout en vomissant, sa petite amie nous disant quelque chose comme: "Il est pas de bonne humeur ce soir." Comme un autre squatt où se tenait une fête, où un ami et moi nous faisions insulter de connards, de têtes de flics, l'organisateur de la soirée, un grand ami de l'humanité, probablement, disant: "C'est pas grave, si c'est des flics. La fête, elle est ouverte à tout le monde. " Je me souviens d'un individu habillé en clown qui nous détestait et ne nous cachait pas sa haine. Tout ça remonte à dix ans, maintenant. Je ne suis pas du tout nostalgique. On me dira que c'est encore trop tôt, mais dans vingt ans, je ne crois pas que j'aurai changé de sentiment.

Ah, la Croix-Rousse, le quartiers des Canuts, le quartier des artistes et des rebelles (de gauche, bien sûr)! No pasaran, les fascistes. Une bonne preuve de la vitalité antifasciste, c'est l'accueil qui a été fait au monstre antédiluvien Nicolas Sarkozy qui n'a pas droit de cité chez les humanistes. Sa visite a été annulée, des manifestations anti-Sarkozy ayant eu lieu (en zone libre). Grande satisfaction pour Najat Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal, grande satisfaction de voir "la révolte qui gronde", le fascisme ne pas passer, un nouveau territoire perdu pour Sarkozy, d'apprendre la démission d'Azouz Begag. La résistance se lève! Entre parenthèses, il faudrait rétablir la peine de mort, rien que pour Sarkozy. Parfois, la peine de mort est juste, humaine, surtout pour Kärcher (C'est le nouveau nom du candidat du mal.). On ne cessait de crier: "Kärcher!", hier, à la Croix-Rousse.

Brèves (30)

501) On aurait rassuré Nicolas Sarkozy en lui disant qu'il ne deviendra pas complètement fou.
502) Marie-Georges Buffet aurait traité Robert Hue de tête de cul. Information à confirmer.
503) On trouve qu'Eric Raoult force un peu trop sur les opéros. Il s'en défend. Personne ne le croit, évidemment.
504) Si Ségolène Royal perd la présidentielle, elle sera fort probablement une victime du fascisme.
505) Non, Sarkozy, ce n'est pas Le Pen.
506) Le masochisme de Jean-Marie Le Pen est évident. La preuve: il est allé discourir à Sciences-Po.
507) Dans les banlieues, il faudrait abolir les établissements scolaires qui sont de véritables provocations colonialistes dirigées contre les jeunes.
508) On aurait conseillé à François Bayrou d'arrêter de se prendre pour un grand homme parce que, là, ça commence vraiment à devenir pénible.
509) Olivier Besancenot ayant rêvé qu'il se faisait tabasser par le vigile Alain Soral, s'est réveillé en sueur cette nuit. Il vit un vrai calvaire, en ce moment.
510) Evolution de l'histoire: Le Pen peut se rendre à Argenteuil; pas Sarkozy.
511) Nous sommes tous devenus des banlieusards.
512) S'il revenait d'entre les morts(Il ne vaut mieux pas revenir d'entre les morts.), Léon Blum soutiendrait Nicolas Sarkozy.
513) Les étudiants qui ont hué Le Pen sont-ils moins méprisables que lui? La question reste ouverte. Pourquoi ne pas faire un débat là-dessus à Ripostes? Non, il paraît que c'est impossible, que cette question est une véritable provocation, qu'il est indigne de se poser ce genre de question.
514) Mauvais signe pour Ségolène Royal: elle aurait décidé de se faire couper les cheveux très courts, et de les faire teindre en blond platiné. Encore un personnage dont on pourrait évoquer le destin cérébral. L'information est, semble-t-il, à prendre au conditionnel. Si elle se vérifiait, nous conseillerions à notre cigogne nationale de se faire une houpette, comme l'illustre Tintin.
515) La France présidente! Ségolène Royal se prend pour un pays, maintenant. Peut-être est-ce elle, la carte du tendre. C'est une précieuse, c'est ça. Une précieuse décrite par Molière, alors. Une précieuse ridicule.
516) Le nombre de têtes de noeud nées entre 1980 et 1988 est historique. On n'a jamais vu ça.
517) Le baby-boom semble avoir été une catastrophe naturelle sans précédent.
518) Dans un moment de lucidité, Philippe Sollers, relisant Femmes, se serait mis à pleurer tant la nullité du livre lui a paru évidente. Nous émettons de sérieux doutes sur cette information.
519) On ne sait toujours pas si Ségolène Royal va obtenir le Brevet des collèges.
520) Les chances de survie des musulmans qui ont apostasié l'islam en Allemagne sont très faibles.

Thursday, April 05, 2007

De felicitatis fuga

Fugit felicitas. Eam video currentem. Quod voluit? Id scire non posso. Eam voco. Non rescipit. Incipio eam odisse. Me deridet. Insequeri non posso. Graves nimis crures. Me fugit, causam scio. Fastidium eam creo, intellego. Non jam voco. Inutile est. Vocem non jam habeo. Vixi. Orem aperio. Gigentea os. Quid faciam? Nescio ubi sim. Spatium alium spatium. Odium habere. Fleo. Quid me occuret nescio; procedent animales; ebrius sum; mentior; Terram lacrymaeque adspicio; mortua gravitas. Ebrius sum. In aere fluctuant verba; faceta sunt; bracchia tollo. Victor no sum. Dolentes bracchia; evanescent; evanescere video. Antiquam historiam desidero. In machina coagulata nunc. Longe video. Propter oculos meos antiquitas; prope tangere posso; mortua nox: semper plane bene fecio. Id scivi. Ceacum me fecit dies. Violenta lux. Desertum littus. Amoenus locus. Odores sentio. Vinum amo. Sequitur vinum.

Wednesday, April 04, 2007

Encore une fois



L'italie, le pays du farniente, des pâtes à toutes les (bonnes) sauces! Le pays de la barbe, maintenant. Vous vous demandez ce que je raconte. C'est tout simple: il semble bien que les barbus fondamentalistes et racistes y pullulent, déroulant sans cesse leurs discours de haine absolue contre tout ce qui n'est pas musulman: les Chrétiens et les Juifs (qui sont des singes; c'est écrit dans le Coran, je n'invente rien). C'est pourtant clair, ce que dit Mohamed Kholaila, l'imam turinois, à moins qu'il ne faille lire entre les lignes comme certains musulmans malhonnêtes nous disent de le faire avec le Coran. Les phrases sont simples: "Ne fréquentez aucun étranger." Les Italiens sont devenus des Chrétiens étrangers pour le très cher Mohamed qui se croit déjà en terre d'islam en Italie (ce qui ne tardera pas, si on n'y prend garde, tant l'islam fondamentaliste est conquérant, sous quelque forme que ce soit). Mais Kholaila n'a pas fini: "Ne faîtes aucun compromis avec les athées. Il faut les tuer, un point c'est tout. " Le projet d'anéantissement est patent, à moins qu'il ne faille comprendre cela au sens figuré. Qu'en pensez-vous, les penseurs éclairés, les intellectuels, les militants du rapprochement entre les peuples? Mais ce Mohamed Kholaila ne représente qu'une minorité, que lui-même. Non, c'est faux, résolument faux.
C'est vrai, tous les musulmans ne sont pas islamistes. Je donne pour exemple Souad Sbai, une musulmane italienne, qui a fortement réagi à d'autres propos sur les femmes qu'a tenus cet abruti de Kholaila,ce marchand de fruits et légumes pourris, qui ne se doutait pas qu'il était filmé par la RAI! Les images font grand bruit dans la péninsule, dont il faudrait vite tailler la barbe qui commence à être un peu trop longue. Mais les gauchistes sont les mêmes partout, des catastrophes ambulantes. Pourquoi seraient-ils différents en Italie( où les mariages forcés se multiplient)? C'est une internationale traîtresse et mensongère. Je laisse la parole à Souad Sbai, qui s'emporte contre la gauche funeste: "Elle(la gauche) se remplit la bouche de multiculturalisme, de respect des diversités culturelles. Sans chercher à dénoncer les pressions et les violences auxquelles les femmes d'immigrés musulmans sont soumises. " C'est du clair, du simple, du vrai, également. La révolte contre la gauche moralisatrice est une oeuvre de salubrité publique.

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