Tuesday, November 28, 2006

Droit au dégoût


Je me sens mieux que cet après-midi. Vers quatre heures, j'étais sorti tétanisé d'un stage où l'on glosait à n'en plus finir sur une scène du Dernier tango à Paris. J'avais la nausée. Qui sait? Peut-être demain analysera-t-on 1900. Je n'ai jamais vu un film de Bernardo Bertolucci qui ne soit pas pénible. J'ai le vague souvenir d'un film traitant de Bouddha. Que je n'ai pas vu jusqu'au bout, je tiens à le préciser. Mais j'en viens à mon propos: la Ligue des Droits de l'Homme qui me dégoûte à un point que vous ne sauriez imaginer et dont deux membres viennent de démissionner. A propos de Robert Redeker, elle a eu ce raisonnement ignoble (que j'ai déjà évoqué, je crois) qui consiste à condamner l'appel au meurtre tout en stigmatisant les thèses nauséabondes du professeur de philosophie. Nul doute que cette ligue devait traiter Théo Van Gogh de la même manière. Nul doute que la jonction entre la Ligue des Droits de l'Homme et l'islamisme radical est faite. En vérité, cette ligue devrait être dissoute; ça sentirait moins la merde. Elle sent moins que le MRAP, mais tout de même!
Je pense aux chrétiens persécutés par les musulmans, dans le monde, et même aux musulmans qui subissent les diktats islamiques. Je pense à Messaoud Bouras qui a renié l'islam, et que l'on menace. L'islam, on n'en sort pas; c'est comme une prison à vie. On est musulman ou traître ou infidèle. C'est comme ça. On ne semble pas avoir compris que le Grand Djihad est à l'oeuvre et que si un jour, la guerre des musulmans contre l'Occident lâche devient évidente, même pour les plus abrutis, la Ligue des Droits de l'Homme montrera encore du doigt les racistes européens qui oseront défendre leur vie.
La situation est très grave. Je ne cesserai de le répéter. Il ne faut pas avoir peur de se répéter. Les ténèbres vont nous envelopper, si nous n'y prenons pas garde.

Monday, November 27, 2006

Il faut en finir


Au début de sa papauté, on traitait Benoît XVI de Nazi parce qu'il a fait partie de la jeunesse hitlérienne. C'est cette ignominie que répandait cette chaîne de dégénérés qu'est Canal + et plus particulièrement les Guignols, pardon, les Déchets de l'Info, ce divertissement pas drôle. Au mois de septembre de cette année, ayant, avec raison, fait un lien entre l'islam et la violence, le Pape déchaînait la violence de millions de musulmans qui, en se comportant comme cela, lui donnaient raison! Pauvres bourrins! Demain, il foulera le sol de la Turquie. Il avait seulement prévu de rendre visite à Bartolomée Ier, le patriarche orthodoxe, à Constantinople en vue d'un rapprochement entre catholiques et orthodoxes. Finalement, il ira aussi à Istanbul, -où on ne le veut pas, comme le disaient avec fureur, hier, des manifestants haineux. Pas de chrétiens en terre d'islam. Benoît XVI a eu beau (presque) s'excuser. Ce qu'il n'aurait pas dû faire. Rien n'y a fait. Le Pape, c'est l'ennemi, le chrétien, le goffar (mécréant, en Arabe), celui qu'il faut éliminer. Celui que les chrétiens eux-mêmes souhaiteraient voir disparaître. Qui sait? Peut-être un attentat va-t-il être commis contre Benoît XVI. Les hystériques musulmans ne reculent devant rien. Il est vrai que ce sont des victimes et qu'ils ont le droit de se défendre.
Le dialogue interreligieux avec les musulmans ne peut avoir lieu, pour la simple et bonne raison que les islamiques croient détenir la vérité et que, par conséquent, ils n'ont que mépris pour ceux qui ne partagent pas leur foi en leur Allah guerrier. Oui, la violence fait partie de l'islam. C'est écrit noir sur blanc dans le Coran. Lisez le Coran (je l'ai lu deux fois) et ensuite les Evangiles. Si vous êtes objectif, honnête, vous verrez qu'il y a une profonde différence, que le Christ n'a jamais prêché la guerre, le pillage, le massacre des infidèles, comme Mahomet. Une ordure comme Tariq Ramadan raconte qu'il faut "contextualiser", qu'il faut se mettre dans le contexte de l'époque. Mais les musulmans sont toujours dans le même contexte djihadiste! Ils vivent encore au 7ème siècle. C'est un fait indéniable. Pour donner un exemple, les rappeurs sont des bédouins prêts à brûler églises et synagogues. Je n'invente rien. Ils brandissent clairement la menace dans leurs textes ignobles.
Le Pape Benoît XVI a mon plus profond respect.

Little death

J'ai marché, j'ai couru. Je crois avoir fait deux ou trois fois le tour de la ville. Je traîne un peu la pattte, maintenant. Un point de côté. Je commence à souffrir mais la souffrance est éphémère, comme toujours. Je la vois fondre. La neige au soleil brille dans mes yeux; je suis presque arrivé: il ne me reste plus qu'une centaine de mètres à parcourir. Le sang monte à la tête comme un souvenir enfoui qui referait subitement surface. Il m'éclabousse, c'est ça, il est là, à me talonner. Il hennit. Il imite tous les animaux. C'est vraiment trop ridicule. Je ne vais pas me mettre à hurler, moi aussi. Le champ de vision tremble puisque je cours toujours. Ma force m'étonne moi-même. C'est comme si j'avais bu l'équivalent de trois nuits d'ivresse. Maintenant, je peux m'asseoir, je m'allonge. Fermant les yeux, je caresse mon corps qui ne gémit plus. Je suis perdu dans un moment extatique. D'antiques musiques me reviennent en tête, berçant mon corps renouvelé. Tout se passe comme si toutes mes répliques avaient décidé brusquement de se rassembler. Une aurore tiède et sans commune mesure avec la vie réelle passe sa main délicate sur ma conscience qui voudrait pleurer de bonheur. Tout cela existe. La vie se prolonge, c'est la conclusion. Tout ce que je viens de vivre a pris un sacré coup de vieux! On me demande si je vais mieux, mais, comme vous devez vous en douter, je ne réponds pas. Je ne peux répondre. Je suis parti, depuis quelques secondes. J'entends un oiseau de nuit voleter. Il semble me remercier de lui communiquer ma petite mort.

Sunday, November 26, 2006

Sanguis suis


C'est de l'amour que j'ai pour le boudin, le boudin noir, surtout, le boudin avec le sang du porc. Le boudin blanc, lui, est fait avec diverses viandes blanches, auxquelles on ajoute du gras de porc ou de veau. Le boudin a toujours autant de succès, paraît-il, et c'est bien mieux comme ça. Il en existe différentes variétés: le boudin fin à la crême, le boudin aux pommes, aux marrons, le boudin noir d'Alsace, le boudin du Poitou, du Languedoc. Le boudin lyonnais, également. Pour 6 six litres de sang, prévoyez 1 kg 500 de panne fraîche, la même quantité d'oignons, 125 grammes de sel fin, de la poudre de piment rouge, des échalotes et des fines herbes hachées, et, surtout, ne pas oublier le grand verre de table de vieux cognac. Avec une bouteille de Saint-Joseph. Vous vous régalez. Il m'est arrivé (pas si souvent que ça, finalement) de manger du boudin à Lyon. Je recommande le boudin de Chez Mimi, rue Saint-Jean, dans le quartier du même nom. L'ambiance y est toujours conviviale. On y passe chaque fois un agréable moment. L'osso bucco est toujours excellent, de même que l'agnus dei.

Chute

Chute d'hommes et de femmes. Chute de la foule délirante. Je cours pour me cacher. Je ne veux pas mourir écrasé. Il faut fuir. Il est vrai que j'ai trop bu, que j'arrive à peine à marcher, que j'ai mal aux jambes, que les miroirs vont se briser à force de réfléchir la barbarie; tout ça tombe du ciel, semble-t-il. Je me trompe rarement. Ma qualité, qualité rare, c'est la perspicacité. Je suis à l'abri, sous une porte-cochère; je vais attendre la fin de la fureur divine. Des bouillies sanglantes poussent comme des fleurs; elles sont presque belles à voir. Je ferme les yeux et je deviens aveugle pour toujours. Voilà que je m'affaisse, je me recroqueville, je pose ma joue sur mes genoux mais je ne me mets pas à pleurer. Peut-être vais-je perdre conscience. Le bruit est infernal, maintenant. Les corps craquent, explosent. Moi aussi, je craque, je vais exploser. Tout va mal, tout va de plus en plus mal. C'était fatal. La lâcheté aboutit inéluctablement au massacre des corps, à l'anéantissement pur et simple. Je commence à me réciter un poème. Ce poème semble avoir existé de tout temps, flotter à de multiples exemplaires dans l'espace. Un poème dont vous ne saurez jamais rien. Un poème en or. Un poème qui ne recule devant rien, et surtout pas devant la barbarie. Je les ouvre, les yeux, finalement. Tout a disparu. La chute des corps a fondu dans l'asphalte surchauffée. C'est au moment où je murmure cette phrase que je commence à rêver.

La chanson française


Je viens de regarder un passage du 20 heures de TF1, présentée par l'inénarrable robot à paroles, Claire Chazal, cette création électronique. Le sujet traitait de deux monstres sacrés (comme disent les connards) de la chanson française: Higelin et Brigitte Fontaine qui sont amis depuis des milliers d'années, d'après ce qu'ils disent. Il suffit de les regarder vingt secondes pour être affligé. C'est le spectacle de deux ruines. C'est évident. J'allais dire encore une fois: il n'y a pas de doute là-dessus. Je vous le demande: qu'est-ce qu'on en a à foutre que Higelin, ce très mauvais chanteur, aime la pluie? Non, jamais je ne dépenserai de l'argent pour ces deux monstres de vulgarité. Comme l'était Gainsbourg. Il y a vingt ans, Catherine Ringer, la décadente sans talent, dommage pour elle, traitait Gainsbourg de dégueulasse au langage incompréhensible. Gainsbourg, lui aussi, était en pleine banqueroute. Peut-être l'a-t-il toujours été. Il a fait illusion au début de sa carrière. Peu de temps après, le masque est tombé. L'ère du n'importe quoi ne s'est achevée qu'avec sa mort. On le prend souvent pour le Chopin ou le Rimbaud de la chanson. Lui, Gainsbourg, n'était pas dupe de lui-même. Il avait au moins cette qualité. Il était assez lucide pour ne pas se prendre pour un poète. Il faut dire que sa muse débile, Jane Birkin, n'incite pas à la poésie! Gainsbourg, Catherine Ringer, Higelin, Brigitte Fontaine...Il semble que dans la chanson française il y ait une filiation de la ruine. Quelle sera la prochaine ruine? Elle sera sûrement très drôle à voir.
J'en finis avec Claire Chazal qui, présentant un livre de textes de Brigitte Fontaine, disait que c'était de la poésie. Elle ajoutait que dans le livre il y a des dessins de Victor Hugo. Brigitte Fontaine est peut-être la réincarnation du poète le plus pénible à lire du XIXème siècle.
Je me souviens qu'en classe de 6ème, le professeur de musique nous faisait chanter des chansons d'Yves Duteil. "Prendre un enfant par la main..." Il s'appelait Mr Vautier. Qu'il soit maudit!
Je reviendrai sur la chanson française, sujet fort drôle. Sardou, Lama etc. Les poètes des égouts dégoûtants.

Monde cruel


Marie-Antoinette se prend pour Olympe de Gouges (révolutionnaire féministe), maintenant. Pardon, je me suis trompé; je voulais parler de Ségolène Royal. Pour cette gourde, la révolution, c'est une femme au pouvoir mais certainement pas le renouvellement des idées. Elle n'a même pas pour elle d'être charmante. Même les abrutis de l'extrème droite la trouve très jolie! Nous sommes dans une impasse et ce n'est sûrement pas ce produit marketing qu'est cette endive sur pattes qui va nous en sortir. Ni même Sarkozy, dont le visage semble s'allonger de plus en plus, tant il s'inquiète pour la présidentielle. C'est le grand rassembleur. Si j'ai bien compris son dernier discours de merde, il va se spécialiser dorénavant dans la magie. Il a eu ces mots de poète visionnaire: "La magie du rassemblement." En réalité, ce qu'il espère, comme la cigogne navrante, c'est que Le Pen soit présent au deuxième tour de l'élection présidentielle. La victoire serait presque assurée pour l'un de ses deux paillasses. Ce serait la victoire de la République! Encore une fois! Comme en 2002! Vous vous souvenez d'avril 2002, quand tous les résistants débiles manifestaient contre la bête immonde. Qui, c'est vrai, est une bête immonde. Mais que dire des adversaires de Le Pen? Ils votaient Chirac en se pinçant le nez ou avec des gants. Ils étaient fiers d'eux. En vérité, je n'ai que mépris pour ces branleurs de discours humanistes. Mépris aussi pour les écologistes qui polluent l'atmosphère avec leur idéologie d'un monde sans frontières, avec leur idéologie criminelle. Ces gens-là sont mûrs pour l'islamisme. La oumma et le monde sans frontières, c'est tout à fait la même chose. Le communisme, c'est la même horreur internationale. Au fait, pourquoi n'a-t-on pas interdit le parti communiste? La puissance aux 100 millions de morts. Je regardais hier soir un document datant de la fin des années soixante-dix, où Robert Andrieux, la marionnettte moscovite, était sur le point de lancer son verre à la figure d'André Glucksmann qui le taquinait sur le communisme. Il faut préciser que Glucksmann a été maoïste. Il semble le regretter, maintenant. Peut-être prend-il des calmants, qui sait?
Il semble bien qu'il n'y ait plus grand chose à faire. Nous ne nous en tirerons jamais. C'est vrai, le monde est cruel. Je crois être né à la mauvaise époque.
Mon Dieu, aie pitié de nous tous!

Brèves (10)

203) Dominique Strauss-Kahn aurait dit: "Si ça continue, je vais buter tout le monde!" On l'en croit capable!
204) Laurent Fabius, lors d'une séance de spiritisme, aurait contacté François Mittérand.
205) Marc Jolivet ne se laverait pas souvent le nombril. Très curieux pour un homme qui le se le regarde si souvent.
206) Si l'on entend des sirènes de pompiers et de police toutes les nuits, c'est parce que les émeutes urbaines ne cessent pas, voilà tout.
207) Les villes vont être très bientôt saccagées et mises à sac, il y aura des centaines de blessés et de morts.
208) Mon blog est un des tous derniers hoquets avant l'écroulement total de la civilisation.
209) Michel Houellebecq se serait dit: "Je suis le génie du troisième millénaire!"
210) Chevènement en aurait assez de sa tête de niais. Cela ne semble être qu'une fausse rumeur.
211) Le corps de François Mittérand ne se serait pas décomposé. De plus, il sentirait la rose. Je me disais aussi qu'il était mort en odeur de sainteté!
212) Dominique de Villepin va se faire friser les cheveux.
213) Bernard Thibault prend des cours de kung-fu.
214) Bernard Tapie va finir par se faire battre à mort.
215) Michel Platini a encore enflé.
216) Guy Lacombe a sorti le couteau de boucher.
217) Les Britanniques vont très mal finir.
218) Dominique de Villepin se réveillerait souvent, un short sur la tête. C'est un mystère...
219) Raymond Domenech a mal au torse. On lui aurait conseillé de le bomber moins souvent.
220) Marc-Olivier Fogiel est branché sur secteur, maintenant. Les piles s'usent très vite.
221) Yves Jégo ne s'est jamais senti ridicule.
222) Jean-François Kahn a annoncé qu'il vomirait à la prochaine émission de télévision.

Saturday, November 25, 2006

Conclusions un peu trop hâtives (18)

- Charles Berling n'est pas un individu suicidaire.
- Je regrette la mort de ma tante Camille.
- Mon oncle Raphaël n'aurait pas fait une perquisition chez moi.
- Eric Raoult ne fait pas ses cinq prières quotidiennes.
- Nicolas Sarkozy porte très bien le costume.
- Patrick Devédjian est d'une grande humilité.
- Ma cousine Marie-Thé ne va pas un jour se jeter par la fenêtre.
- Marie-Anne Chazel ne roucoule pas parfois.
- Le magazine Marianne n'est pas une ordure.
- Les films de Costa-Gavras sont des dates importantes dans l'histoire du cinéma.
- Christophe Dechavanne ne ressemble pas un peu à Sarkozy.
- Serge Gainsbourg fut un génie poétique de la chanson.

Faux délires


C'est toujours entre le sommeil et le réveil qu'apparaissent les vérités, comme des fantômes. J'ai vu la population européenne s'accroître subitement, des foules délirantes où l'on se bousculait cruellement. J'ai vu des malheureux piétinés, des cadavres salissant l'asphalte, et j'ai même entendu des plaintes qui montaient très haut, beaucoup plus haut. L'espace se craquelait. Tellement de monde que la famine faisait des milliers de morts et que l'on enregistrait des cas de cannibalisme. Tellement de misérables que les hommes étaient emportées par des armées d'épidémies. Le choléra, le typhus. Et les guerres qui n'en finissent pas. Il ne manquait plus que les révoltes de la nature pour parfaire le sombre tableau. Les inondations, les sécheresses, la tectonique des plaques. Je les vois, ces catastrophes, en rêvant. Je ne vais pas trop loin. C'est vous, les dingues. C'est vous, les aveugles.
En état de rêve éveillé, je vois la violence sans pareil se déchaîner. J'imagine sans peine des hordes de barbares, cinq cents, mille, des milliers investir les grandes villes; brûler, sacagger, frapper, torturer, tuer. La fin d'un monde. La fin du monde. Tout ce qui est exagéré est insignifiant, disait cet imbécile de Talleyrand. Moi, je n'exagère pas.
Moi, je me défendrai. Je deviendrai peut-être sans pitié, qui sait...

Tout le monde


Souvent, on ne prend pas Kadhafi, le grand homme lybien, au sérieux. On nous raconte que c'est un pantin, et même, qu'il ne véhicule pas le vrai message de l'islam tolérant et pacifique. Je me souviens d'un camarade de classe, Malem, qui affirmait que Kadhafi était un génie. Il s'emportait quand on le critiquait. Il traitait de cons ses contradicteurs. Lui savait que Kadhafi est tout sauf un homme de paix. Il était belliqueux, ne laissait parler personne, monopolisait la parole. Qu'est-il devenu? Un terroriste? En tout cas, il a dû être heureux d'entendre son héros, en avril, à Tombouctou; son héros qui disait que 50 millions de musulmans occupent maintenant l'Europe, qu'avec l'entrée de la Turquie, cela en fera plus de 100 millions, que l'Europe est vouée à l'islamisation, qu'il y a des signes d'Allah qui ne trompent pas.
50 millions de musulmans en Europe? Kadhafi ne semble pas beaucoup exagérer, me semble-t-il. J'ai parfois l'impression qu'en France, tout le monde est musulman. Tout le monde accepte l'islam, on préfère regarder ses chaussures. C'est tellement plus simple...Mais Kadhafi prévient les réfractaires, ceux qui n'accepteront pas l'islam. Ceux-là se verront forcés de faire la guerre aux musulmans. Cela sera inéluctable. Les révoltés seront écrasés. On ne peut se rebeller contre l'islam. C'est la peine de mort assurée.
Kadhafi a bien compris qu'il n'est plus besoin de l'épée, de guerroyer contre les Européens pour les islamiser. La cause est gagnée, c'est tout à fait clair. Le réel est devant nos yeux. Il ne faut pas tourner la tête. On se ment à soi-même, c'est évident. L'humanité fait un grand pas en arrière. Nous allons tous tomber dans un puits sans fond. J'ai le vertige en pensant à cette chute sans fin. Des Kadhafi, il y en a des millions sur la planète, en France, en Europe. Ce continent me révulse.
Peut-être, un jour, vais-je finir égorgé comme un poulet, ou plutôt comme un kabyle, parce que je n'accepterai pas le totalitarisme. Je précise que "kabyle" signifie: "Accepte! " en Arabe.

Contre le football



Je disais un jour que le football était tout sauf un sport. J'évoquais les fréquentes erreurs d'arbitrage faussant les résultats, les coups en douce, les agressions sur le terrain. Je suis fréquemment dégoûté par les matchs de football, surtout quand il m'arrive, rarement, je m'empresse de le préciser, de les regarder dans les cafés au milieu des supporteurs déchaînés qui semblent semblent venir d'un autre âge, tant ils ont des affinités avec les hominiens. Je me souviens d'un certain France-Italie, pendant le Mundial de 1998, en France, des réflexions des supporteurs des Bleus qui traîtaient les Italiens de tous les noms, surtout les filles, excitées par les culottes de Zidane ou Lizarazu, qui ne cessaient d'insulter les Italiens de mochetés. Quand on trouve les étrangers laids, c'est du racisme, non? A moins que quelque chose ne m'échappe.
Un jour, peut-être, les Israëliens décideront de ne plus participer à la Coupe d'Europe de football. Ils ont reçu une douche froide, jeudi soir, après le match du PSG contre l'équipe de Tel-Aviv. Match après lequel un Juif (français) a été sauvé du lynchage par un policier qui, ayant été agressé, a été forcé de tirer, tuant un supporteur et en blessant un autre. Aucune compassion pour ces deux gorilles. Tout de suite, les médias ont fait le lien entre ces violences et le Front National. Pourtant, le supporteur blessé s'appelle Mounir Douchaer! A moins qu'il ne soit un sympathisant de Jean-Marie Le Pen! Je n'en serais pas surpris. L'antisémitisme est une véritable internationale; il rend plus aisé le rappochement entre les peuples.
Mais ce n'est pas fini. L'entraînement du PSG, le lendemain, s'est très mal passé, des supporteurs d'une extrème violence sont venus venger leurs amis. La police a dû intervenir. J'oubliais: le PSG a perdu 4 à 2. Guy Lacombe devrait se reconvertir dans la charcuterie. Que les charcutiers ne m'en veuillent pas. Je les respecte plus que les entraîneurs de football.
Une question, pour finir. Si un policier avait ouvert le feu contre des banlieusards haineux, aurait-on parlé de légitime défense? Hé bien, non!

Poor grand-mother!


La confection de la tarte à la rhubarbe demande beaucoup de finesse. Toutes les grands-mères ne la réussissent pas et c'est bien malheureux. J'en ai mangé une qui n'était pas très bonne, un soir, chez une sorte de baronne de caniveau. Ce que je dis est aussi valable pour la tarte aux pommes. La palme, c'est la tarte normande, la tarte tiède. Les mémés palestiniennes, elles, ont, semble-t-il, abandonné la pâtisserie pour se consacrer à la martyrologie. Fatima al-Najar (57 ans), elle, s'était spécialisée dans la ratatouille, et c'est pourquoi elle a commis un attentat suicide au nord de la bande de Gaza. Trois soldats israëliens blessés: elle doit être au paradis, maintenant, au paradis des pourris. Elle a eu droit aux éloges de l'un des neuf enfants; oui, neuf enfants et quarante-et-un petits enfants qui vont probablement bondir jusqu'au nirvana, eux aussi. C'était une vengeresse: elle n'avait pu supporter les civils palestiniens tués à Beit Hanoun, au début du mois. C'est ce qu'elle disait. En réalité, le but de beaucoup de musulmans est l'anéantissement pur et simple du peuple juif. Il suffit de feuilleter le Coran pour en être assuré. Et qu'on ne vienne pas me dire que les sourates sont à interpréter, qu'il ne faut pas les lire littéralement. Beaucoup développent ce raisonnement crapuleux. Fatima al-Najar va probablement faire des émules. Les mamies terroristes, les supergirls meurtrières, les wonder-women risibles et horribles, celles qui défendent les musulmans opprimés par les nazis juifs vont se mutiplier. Le paradis sera encombré! On se bousculera! Non, l'islam ne prêche pas, ne justifie pas la violence. C'est une religion de paix; le pape Benoît XVI a, paraît-il, été sommé par les autorités turques, de se rendre à cette évidence. Paix, tolérance et mensonges.
En vérité, si j'étais Juif, je ne me sentirais pas rassuré en France; j'aurais déjà préparé ma valise au cas (fort probable) où les musulmans auraient dans l'idée d'enculer de très jeunes vierges au paradis.

Fin de tout

Il faut en finir avec la torture qui provoque ces hallucinations. Je crois voir une femme dormir sur la grève, elle ne cesse de gémir. Il faut en finir avec la beauté des aurores sales. Cette femme, dormant sur le dos et les jambes écartées, ressemble de plus en plus à la carcasse d'une truie violée. Bientôt, elle aura complètement disparu et je l'oublierai bien vite. J'aurai fini de me poser des questions. Quand on commence à se poser des questions, le chemin glisse jusqu'à la folie. Le but de ma vie: ne pas perdre la raison. Les ombres filiformes, les silhouettes aplaties comme sous un rouleau compresseur jouent à se moquer de moi; elles ne sont pas sérieuses: elles rient d'elles-mêmes, parfois. Plus rien ne semble avoir d'importance, maintenant. Je regarde un film qui se déroule sur de multiples murs. Je suis dans des cinémas; tous les films sont devenus dégoûtants. Je vais rendre sur mes voisins. Dans le film, aussi, une femme dort au bord du drame. C'est ça: au bord du drame; c'est ce qu'il fallait dire. Il existe des milliers de duplicatas de cette femme. Elles sont partout à la fois. Si ça continue, je vais finir par toutes les aimer. Allonge-toi, humain de peu de consistance, imagine un endroit agréable, imagine...Non, l'imagination n'a plus lieu d'être. La réalité est délirante.
J'ai toujours cru que je divaguais.

Sunday, November 19, 2006

Scandale aux enfers


Dans la région lyonnaise, région en perdition, j'ose le dire, une femme musulmane a été tondue, ayant été vue en compagnie d'un chrétien, d'un infidèle. Je ne crois pas qu'on ait parlé de ce fait divers (qui n'en est pas un) aux informations nationales, aux 20 heures de TF1 et France 2.(Ceux qui voient une différence entre ces deux chaînes de télévision sont des niais.) Une femme musulmane tondue, oui, comme avant, quand on punissait les salopes qui avaient donné leur corps à l'ennemi, à l'occupant. A l'occupant, oui, voilà le mot qui convient. Il est tout à fait normal que les musulmanes qui couchent avec des étrangers, et surtout en terre d'islam, soient punies. Surtout quand les occupants sont tous fascistes. Les tontes vont certainement se multiplier. Elles seront toujours considérées comme des faits divers. Ce sera bien fait pour les femmes qui osent se pavaner avec des chiens. Des racistes. Alexandre Adler nous l'a dit clairement: ceux qui sont contre l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne sont des chrétiens intégristes à tendance raciste.
Moi, en tant que clébard infidèle, intégriste catholique et raciste, je déclare que ceux qui pensent comme Adler sont des salopards.

Attention

Je recule de trois pas et je peux voir ce qu'il se passe. Je ne me trompais pas. C'est bien réel. Les hommes peuvent apparaître et disparaître comme par enchantement. J'ai envie de bondir de joie mais ce serait un peu ridicule. On continuerait de rire autour de moi. Que vais-je devenir? Je vous assure que ce n'est pas moi qui ai posé cette question. Je sais très bien ce que j'avance. Je m'aperçois que les traces de mes pas sont de plus en plus profondes. Si ça continue, je vais m'enfoncer dans la terre,- terre maudite. Et je ne reparaîtrai plus: je ne pourrai plus embêter les humains, les provoquer; j'aurai beau crier, rien n'y fera. Non, je ne me trompais pas. Les êtres ridicules, en face de moi, peut-être des extraterrestres, font des gestes incompréhensibles et parlent une langue aux sons stridents. Je ne me trompe pas. Il faut un maximum d'attention. Voilà ce qu'il se passe quand on ne se rend plus compte de rien et qu'on regarde fixement les imbéciles venus d'ailleurs. J'invente tout de suite un poème, les rimes, je les trouve très vite: elles tombent comme des feuilles; je les ramasse mais je me fais mal aux reins. Les êtres risibles, devant moi, s'élèvent comme soufflés par un aspirateur. Tout semble être devenu invisible; c'est la pensée de l'année. J'ai la bouche, les yeux grands ouverts. J'aspire à la compassion des Martiens. Je m'assois en tailleur. Mes pieds ont disparu sous la terre qui bouge, maintenant, comme un corps qui se débat contre la souffrance.

Unbelievable things


Cet été, en fin juillet, en pleine canicule, je venais de passer le pont Wilson et j'attendais le feu rouge pour traverser et passer sur l'autre trottoir. Je n'avais pas bu; de plus je ne me drogue pas. Je précise aussi que l'endroit où je me trouvais est un carrefour, que, par conséquent, il est à découvert. En face de moi, attendaient également le feu rouge deux personnes entre lesquelles se trouvait une femme blonde toute menue, de 35-40 ans, assez souriante, très blanche, comme diaphane. Les voitures s'arrêtant au bout de deux minutes, je tournai la tête machinalement vers elles, et, au moment de traverser, regardant à nouveau devant moi, je m'aperçus qu'il n'y avait plus que deux personnes en face de moi. La petite femme avait disparu. Ne croyant pas spontément aux disparitions subites, à l'évanouissement des corps, je regardai autour de moi attentivement. Il fallait que je me rende à l'évidence. La femme avait disparu. On peut m'objecter qu'elle est montée dans une des voitures. Mais comment ne l'aurais-je pas vue si cela avait été le cas? Je n'ai pas encore trouvé d'explication à ces faits.

Funny day


Un dimanche très nuageux, sombre, ténébreux, comme aujourd'hui, si vous vous retrouvez à Marché Plus, à midi, à faire la queue pour de la mousse à raser, entendant chanter Bibi à la radio "Tout doucement", le refrain sinistre des années 80, vous pouvez sombrer dans la dépression, je pourrais le comprendre. Je reconnais que c'est dur. Moi, je ne perds pas le moral. Je vais plutôt bien. Je dis: plutôt. Soyons précis: tout ne va pas mal, voilà. Je prends toujours plaisir à continuer ce blog. Que personne ne semble lire. Mais qu'importe! Je ris en tapant mes textes. C'est le plus important pour moi. Demain, je rirai moins quand je partirai de Lyon à 6 heures 30 du matin...
Le beau temps peut-être très triste également. Hier, en fin d'après-midi, j'étais dans le centre-ville, pouvant à peine marcher tant la foule était dense. Je paniquais, presque. Peut-être y avait-il quelques défunts qui se promenaient parmi les vivants attristants. Lord Dowding, de la Royal Air Force, croyait dur comme fer à la présence des morts ici-bas. Il avait peut-être raison.

Mise au point


J'avoue avoir été enthousiasmé par le premier film de Quentin Tarantino, Réservoir dogs. J'avoue que j'avais cru déceler un nouveau vrai cinéaste, que je m'étais trompé. Quentin Tarantino commença à sombrer dès son deuxième film: Pulp fiction, dont la débilité est manifeste, pour quelqu'un qui raisonne un tant soit peu. Il faut le dire: Tarantino est un réalisateur pour adolescents attardés. Lui-même semble souffrir de troubles de l'entendement. Il semblait s'être ressaisi en tournant Jackie Brown, un film de qualité moyenne, tout de même, qui bénéficie surtout de la présence dans le casting d'une bonne actrice. Un film que je ne pourrais revoir, maintenant. C'est avec Kill Bill que Tarantino s'est complètement disqualifié. Je me souviens du soir que je l'avais vu, ce film consternant. L'ami avec qui je me trouvais l'avait bien sûr trouvé génial. Encore un chef-d'oeuvre! Comme je lui faisais part de ma profonde horreur pour ce non-film, il me traita de passéiste. Nous sommes obligés, si j'ai bien compris, d'adorer Tarantino, de vouer un culte à chacun de ses films. L'ami était épaté par l'interminable scène où la karatéka géante, Uma Thurman, trucidait une bonne cinquantaine d'asiatiques. Cette scène est d'anthologie. Je crois n'avoir jamais rien vu d'aussi nul dans ma vie. Je me souviens que je m'agitais sur ma chaise. J'aurais voulu quitter le cinéma, à ce moment-là. Bien sûr, je ne me suis pas compromis à aller voir Kill Bill 2. Pour moi, c'est fini, je ne me dérangerai plus pour admirer les prochaines perles de Tarantino.
Bien sûr, il y a les dialogues. Qui sont, il faut le dire, de pâles copies de ceux de Michel Audiard; certaines scènes font penser aux Tontons flingueurs ou à Ne nous fâchons pas. Mais ne comparons pas Tarantino et Lautner qui, malgré beaucoup de films malheureux, ridicules, reste, au moins pour les deux films cités plus haut, bien supérieur à la coqueluche des snobs qu'est ce pauvre Tarantino. Je préfère voir Michel Constantin et Lino Ventura que ces abrutis de Bruce Willis et John Travolta.

Saturday, November 18, 2006

Fin d'après-midi


Fin d'après-midi au Hot Club de Jazz. Beaucoup de monde, aujourd'hui. Toujours un grand plaisir, une vraie volupté d'écouter du jazz. Une cigarette à la main et une bière brune dans l'autre. Ma tête tourne avec le son du saxophone, de la trompette. Je suis ailleurs. La vie s'arrête pour quelques heures. Le batteur fou semble vouloir casser la batterie tant il est furieux.
A 7 heures, il faut bien repartir.
La semaine prochaine, ce sera reparti pour l'extase.

Le cinéma français


Le cinéma français, cinéma splendide entre tous, peut être fier d'avoir un cinéaste hors-pair, un génie de la caméra. Je veux parler de Luc Besson, bien sûr, le sumo du 7ème art, l'inoubliable auteur de Subway, film où joue cette tête de con exhumée de Christophe Lambert. Et Isabelle Adjani, l'actrice de Clara et les chics types, vous savez, ce film où s'étaient donnés rendez-vous tous les minables. La palme, je la donnerais à Christophe Bourseiller.
Mais Luc Besson, cet artiste inventif, ne s'est pas arrêté là. Il a signé, comme disent les imbéciles ou Michel Denisot, son chef-d'oeuvre: Le grand bleu. Dont je n'ai pu regarder qu'un quart d'heure, tant pour moi, l'escroquerie était manifeste. Et les acteurs...Il va falloir que je devienne méchant encore une fois. Jean Réno (Moreno, je crois, est son vrai nom.) et Jean-Marc Barr me font l'effet de deux tennismen ratés. Et le squelette Rosanna Arquette... Non, non, mille fois, ce faux cinéma n'est pas pour moi. Luc Besson a continué sa carrière dans le banditisme en tournant Nikita, avec toujours Réno, reconverti en nettoyeur. Je ne me souviens plus beaucoup de ce film. Par contre, je me souviens que j'étais en colère. Je déteste qu'on se fiche de moi. Je ne peux pas supporter le manque de talent allié à la roublardise. C'est plus fort que moi. Je crois à des valeurs comme l'honnêteté. Je ne parlerai pas du Cinquième élément, que je n'ai pas vu, que je ne pourrais pas voir, étant dans l'incapacité de regarder plus de trente secondes la tête de Bruce Willis, le superbe acteur de Pulp Fiction, film surfait, qui sent bien aussi l'étron et l'arnaque.
Un nouveau film de Luc Besson va sortir. On peut parier sans risque que ce sera encore un chef-d'oeuvre français. C'était la rubrique cinéma. La prochaine fois, j'évoquerai l'ambassadeur du cinéma européen, celui qui a bousculé les conventions du cinéma, l'artiste du roman-photo, Pedro Almodovar.
Il ne faudra pas que j'oublie non plus un autre phénomène: Quentin Tarantino.

Souvenir


Un jour, quand j'étais enfant, dans les années 70, alors que l'Europe amorçait la période la plus sombre de son histoire, je jouais dans un bac à sable avec une fillette; nous ne cessions de rire: nous nous lançions des regards moqueurs. Nous nous amusions à ériger des maisons, des châteaux. Ce moment a été très bref mais il est devenu éternel. C'était l'époque où je regardais mon père lire le journal, dans son dos et que, de cette manière, j'apprenais à lire. Deux ou trois ans plus tard, je remplissais mon verre de bons points. Un peu plus tard, je tombai malade, le contact des objets, des hommes me faisait horreur. Maladie très courte mais si intense!
J'étais amoureux de Carole. Je ne pouvais entendre son nom sans être saisi d'une très forte émotion. Ses absences à l'école étaient fréquentes. Je regardais l'autre jour une photo de classe. Carole avait un air si maladif...Qu'est-elle devenue? Je serais certainement déçu si je la revoyais. Les autres, si je les croisais dans la rue et que je les reconnaissais, je feindrais de ne pas les voir; beaucoup d'entre eux doivent être taulards ou socialistes, maintenant. J'ai été amoureux de Denise, aussi, qui, maintenant, d'après ce qu'on m'a dit, mesure 1 mètre 83 et pèse plus de 100 kilos. Elle est loin de la nymphe légère, aérienne que j'ai connue!
Il n'y avait pas qu'Akim. Il y avait aussi et surtout Blek le Roc et ses deux compères: Roddy et le professeur Occultis.

Conclusions un peu trop hâtives (17)

- Les infidèles catholiques méritent d'être châtiés.
- Je suis trop partial, je devrais me calmer.
- Je ne parle pas souvent à des dégénérés.
- La décadence n'est pas parfois belle à voir.
- Je vais voter pour le prochain président de la république.
- Sarkozy et Bouteflika ne sont pas amoureux l'un de l'autre.
- Le Pen et les islamistes de merde n'ont pas les même ennemis.
- Les Israëliens sont des soldats qui assassinent les femmes et les enfants palestiniens.
- Michèle Alliot-Marie ne veut pas battre Ségolène Royal au deuxième tour de l'élection présidentielle.
- Le dégoût n'est pas l'état présent de mon esprit.
- Je vais encore trop loin; je devrais me reposer.
- L'humanité n'est pas un cas étrange d'espèce animale.
- La famine, la guerre ne nous guettent pas.
- Je vais finir par me supprimer.
- Quand je rentre dans mon immeuble, je ne m'engouffre pas dans une faille du temps, je ne me retrouve pas en 1942.
- L'avenir est à l'amitié entre les peuples ridicules.
- Tariq Ramadan ne donne pas envie de vomir.

Destructions love


Il faut tout détruire. On ne veut plus de ces églises chrétiennes qui sont de véritables provocations pour les musulmans opprimés, écrasés depuis toujours, pour ces pauvres gens que l'on hait, souffrant du racisme occidental. Nous sommes des pourritures! Il faut que nous subissions le châtiment des damnés de la terre! Nous ne l'avons que trop mérité! Ordures que nous sommes!
Nous allons tous crever de honte!
Je joins la photo d'une église détruite (comme tant d'autres!) par les Turcs au nord de Chypre. Cela pourrait tout aussi bien être la photo d'une église française. Que cela n'émeuve pas la communauté européenne est un véritable scandale. Les partisans de l'entrée de la Turquie dans l'union européenne sont les alliés des assassins islamistes. Cela ne fait aucun doute. J'aime beaucoup cette phrase. Cela ne fait aucun doute...
Pas d'églises en terre d'islam, c'est pourtant clair, non?

Le parti socialiste


Pauvre Strauss-Kahn! Pauvre Fabius! Se doutaient-ils qu'ils allaient être écrasés de la sorte? Ils ne sont même pas pathétiques. Ségolène Royal, non plus, d'ailleurs, la Marie-Antoinette risible qui va, qui sait? peut-être finir décapitée. Je l'imagine sans peine finir très mal. Dans un bain de sang. Cela peut paraître absurde, au premier abord mais moi, je ne serais pas surpris de voir la cigogne royale lynchée par une foule délirante et bavant de haine. 60, 62% de Français voulant lui faire la peau! Les socialistes en première ligne! Sans compter les haineux hideux des banlieues! Ah, la Carmagnole! On me disait hier que je suis trop fatigué, en ce moment mais je sais que j'ai raison. Celle qui me disait cela est une vraie imbécile. Roulerait-elle pour Ségolène? Elle disait avec force il y a quelques temps que c'est très bien que la ville de Lyon soit dirigée par un socialiste. Je crois qu'elle perdait la tête. Mais je ne la déteste pas, je la trouve souvent plutôt sympathique. Pas comme l'autre collègue qui affirmait haut et fort, hier, que ce serait un progrès qu'une femme soit élue à la présidence de la République, que les autres candidats (des hommes) n'ont rien à dire et, que, même si Ségolène Royal brasse du vent, il vaudrait mieux que ce fût une femme qui dirige le pays. J'étais consterné. Elle doit atrocement souffrir pour cracher des raisonnements de cet acabit. Je n'ai aucune compassion pour elle.
Ségolène Royal, c'est le smile du pays finissant. Mais il n'y a pas qu'elle qui me soulève le coeur. François Bayrou s'est fait dévorer par le cannibale Le Pen, jeudi soir à la télévision. François Bayrou a montré de manière évidente la pauvreté de sa vision politique. La France ne semble pas avoir honte d'elle-même, cette dégénérée. La preuve flagrante de la dégnérescence, c'est Dieudonné faisant l'éloge de la ténacité de Jean-Marie Le Pen.

Ignorance

Les brumes matinales se dissiperont au fur et à mesure de la journée, comme on disait tout à l'heure, à la télévision. Mais je n'ai pas envie de vérifier si ce qu'on raconte est vrai. Autre chose à faire. J'ai marché sur la tête, hier. C'était plus agréable qu'on pourrait le croire. J'aurais voulu que les hommes me regardent et m'admirent. J'étais un peu prétentieux, certes, mais l'espace courbe ressemble à une selle de cheval, maintenant. Il n'y a plus grand chose à comprendre, au fond. La courbe est négative, comme on dit. Je glisse jusqu'au creux. J'ignore ce qu'il va se passer. Je me frotte les mains. Je suis satisfait, j'ai froid. Je pense à une image érotique, une image ancienne, bien sûr; la nuit me tient chaud, maintenant. Maintenant, tout est possible. J'ai dit une connerie, je crois. Je ne crois plus en moi. Moi et et les autres. Moi et les choses. Les choses s'éloignent et c'est bien mieux comme ça; le monde est devenu toxique, est un fauteur de maladies. Nous allons certainement tous mourir du choléra. C'est le destin des larves qui rampent jusqu'aux pieds des songes. Le jour qu'elles se relèveront, ce sera pour retomber. Je suis très bien au creux de la vague. Les délires ne deviennent pas encore réalité mais la courbe bouge de plus en plus. La nausée m'a quitté à jamais. Je me mens peut-être à moi-même. Oui, voilà, je suis un sale menteur. L'écho répète mes mots avant que je ne les prononce. Je suis exotique. La douleur sournoise a fondu en entrant dans le trou noir.

Sunday, November 12, 2006

Brèves (9)


183) Dominique Strauss-Kahn a fait un croche-patte à Ségolène Royal qui s'est fait très mal en tombant.
184) Dominique Strauss-Kahn veut planter le drapeau européen sur la lune.
185) On aurait chuchoté à Ségolène Royal: "Arrête de montrer tes canines!"
186) Bernard Tapie va se faire une queue de cheval.
187) Marc Jolivet, bombant le torse, s'est dit: "J'ai tout compris."
188) Dieudonné sera premier ministre de Le Pen.
189) Deux cornes ont poussé sur la tête de Jack Lang.
190) Bertrand Delanoë ferait du monocycle. On lui aurait conseillé de faire attention.
191) Dominique Voynet va peut-être adopter un autre sourire. Une rumeur encore!
192) Noël Mamère va écrire ses mémoires: Mémoires d'un débile.
193) Les incendies ne sont plus accidentels.
194) Il semble que Christine Boutin ait, comme Ségolène Royal, perdu des milliers de neurones, aujourd'hui.
195) Je ne suis pas près d'arrêter les brèves.
196) Un jour, les combats de rue se multiplieront.
197) Les jeunes des banlieues n'écoutent pas les hommes politiques de gauche qui les défendent sans cesse. Ils les méprisent.
198) A la Duchère, on ne veut pas d'églises.
199) Si Le Pen est élu président de la république, les journalistes de Canal+ s'immolent.
200) Dominique de Villepin souhaiterait, à sa mort, avoir une place au Panthéon.
201) Nicolas Sarkozy va peut-être se faire battre à mort par des jeunes opprimés.
202) Laurence Parisot va peut-être finalement se teindre les cheveux en vert.

Everything gonna be all right



On doit s'attendre à tout. Peut-être bientôt, certaines villes européennes vont-elles être rayées de la carte. Des milliers, des millions d'êtres humains mourront instantanément. Eliza Manningham-Butler, la chef du MI5 (les services secrets anglais), a déclaré que 1600 personnes seraient impliquées dans des entreprises terroristes, que trente complots ont été déjoués, que ces complots visaient non seulement la Grande-Bretagne mais aussi des pays étrangers. Complots dirigés par les ordures d'Al-Qaïda mais aussi ourdis par d'autres organisations. On préparait des attaques de grande ampleur. On avait abandonné les bombes artisanales. On travaillait (on travaille toujours, probablement) à des armes bactériologiques, radioactives. On manipulait la technologie nucléaire. Manningham-Butler s'inquiète de la montée de la radicalité en Grande-Bretagne où 100000 (certainement beaucoup plus; ce chiffre est dérisoire!) "citoyens" britanniques considèrent que les attentats de juillet 2005 étaient justifiés. Si Londres est soufflé par une attaque atomique, ce sera l'apothéose de la félicité islamique. Et on continuera de dire que les islamistes sont des opprimés qui se défendent. Les salauds continueront de les soutenir. Everything gonna be bad. Mouloud Aounit dira que les Anglais, les Européens sont racistes. En vérité, les gens n'ont pas conscience que nous sommes en guerre. C'est une guerre sans merci qu'on nous livre. Un jour, on m'a dit qu'il n'y a pas des islamistes à tous les coins de rue, qu'ils ne sont pas si nombreux que ça. Tout d'abord, je ne suis pas sûr que les islamistes soient une minorité. Et quand bien même! Il suffit d'une minorité pour instaurer le chaos sur la planète. Celui qui me parlait ne se rendait compte de rien. Il n'avait aucune conscience. J'ai souvent l'impression d'être noyé dans une foule de dingues. London bridge is falling down, falling down, falling down! London bridge is falling down, my fair lady! How shall we build it up again, how shall we build it up again? Ce n'est pas si mal de finir par une comptine.

Le rapprochement entre les peuples


Non, la rencontre entre Jean-Marie Le Pen et Dieudonné M'Bala M'Bala, pendant la convention présidentielle du Front National au Bourget, n'était pas improbable. On nous ment ou alors, on a perdu la raison, ce qui est une forte probabilité. Moi, cela ne me surprend pas que l'humoriste pas drôle ait porté, même quelques minutes, comme le précisent les sinistres journalistes de LCI, un pin's où étaient écrits ces mots: Le Pen président 2007, qu'il ait serré la main du leader croulant du FN, qu'ils aient échangé quelques mots, qu'il ait été salué par Gollnisch et le secrétaire général du parti, Louis Aliot. Parfaitement, entre antisémites, on se comprend. Noirs ou Blancs, on partage la même haine, le même mépris, le même amour pour les musulmans assassinés par les Israëliens. Le Pen et Dieudonné, même combat. C'était la fête au Bourget, la fête du rapprochement entre les peuples.
Dieudonné disait qu'il est pour la réconciliation nationale, qu'il faut apaiser les tensions communautaires. Le Pen a tout de suite compris que si Dieudonné lui rendait visite, c'était pour lui manisfester sa sympathie; il est même allé jusqu'à dire que s'il lui manquait une voix pour être élu, il serait très heureux que ce soit la voix de Dieudonné qui l'élise. Ah, il l'aime beaucoup, l'humoriste de quatre sous, qu'il considère comme un libertaire, un contestataire et même, tenez-vous bien, pour un révolutionnaire. De vrais révolutionnaires, ces deux-là! Ils veulent une vraie révolution, sans les Juifs, bien entendu.
Il faut tout de même que je parle de la femme de Le Pen, Janny qui, présidant un stand appelé SOS enfants d'Irak, semblait s'être spécialisée dans la patisserie orientale. En effet, sous une tente de bédouin, elle servait des gâteaux arabes. Mais elle n'avait pas oublié le thé ni le narguilé, non plus.
Si Le Pen est élu président de la république en mai 2007, l'islamisation va hélas! s'accélérer.
Je finis en chanson. Allez, Jean-Marie! Allez Dieudonné! Vous dansez si bien! Prenez-vous par la taille et chantez en choeur:
Accroche tes mains à ma taille,
C'est la chenille qui redémarre!
En avant, les voyageurs,
La chenille part toujours à l'heure!
Vous voyez, ça, c'est du rapprochement entre les peuples!

Boum!


Jamais je ne me plierai aux lois islamiques si un jour elles sont en vigueur en France, en Europe. Faîtes bien attention, barbus de merde, ceux que vous voulez soumettre appliqueront peut-être les mêmes méthodes que vous. Nous deviendrons, qui sait? terroristes. Vous aurez moins envie de rire, votre sentiment de tout-puissance en prendra un grand coup. Le grand rêve de la oumma mondiale s'écroulera et je serai très heureux de la fin du totalitarisme, de la barbarie.
Rien ne justifie l'islam radical. Ni la situation précaire des musulmans (pas tous! loin de là!) ni la politique guerrière américaine. Les terroristes sont des assassins, point à la ligne. Ceux qui voient dans les musulmans une communauté humiliée sont des crapules ou des imbéciles. Il y a eu trois génocides au XXème siècle. Aucune de ces génocides n'a touché les musulmans, que je sache. Ce sont eux, les génocidaires, les barbus pouilleux, les génocidaires de la culture des pays où ils s'intallent, où ils s'enracinent.
Je le dis, je le répète: il ne faut pas se laisser faire. Nous sommes face à un ennemi qui veut nous anéantir. Le communisme, le nazisme n'ont pas réussi à mener jusqu'à leur terme leurs oeuvres de destruction. Les barbus y parviendront peut-être.

L'année dernière


L'année dernière, je m'étais fait ces quelques réflexions sur le magnifique livre d'Eric Naulleau, intitulé Au secours, Houellebecq revient!
Peu avant de lire cette longue interview, j'avais pris connaissance de l'article d'Angelo Rinaldi, dans le Figaro, sur le dernier roman de Michel Houellebecq, La possibilité d'une île. J'avais été terrifié par une citation du livre de Houellebecq, une phrase interminable et presque incompréhensible. Le romancier se rapprocherait-il de Jacques Lacan qui, lui, il faut le dire, fut un vrai comique? Il est vrai qu'il se moquait du monde, ce qui est moins drôle.
Les vues de Naulleau sur la littérature actuelle ne sont pas fausses mais à propos de Houellebecq, je serai plus nuancé. D'abord c'est vrai, tout n'est pas bon chez ce romancier. Il a un gros défaut, que personne ne met en relief, je crois. Ses livres sont très bavards. Ses romans sont trop épais. Ils acquerraient davantage de force s'ils ne dépassaient pas les deux cents pages. La littérature meurt de trop de bavardages. Mais d'autres choses aussi. Les scènes érotiques dans les romans de Houellebecq distillent un ennui profond. Je ne les ai jamais lues jusqu'au bout. De même que les descriptions. Il reste certains passages savoureux dans Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires. Eric Naulleaun'en parle pas. Il semble avoir oublié une notion très importante: le plaisir de lire.
Les auteurs qu'il défend sont très pénibles à lire. Je pense à un passage qu'il donne d'un roman d'un certain Domecq. Pour lui, c'est de la vraie littérature. Moi, je n'y ai vu que le bafouillage d'un imbécile qui ne m'a pas donné envie de lire le livre. Le reste doit être du même tonneau, bien sûr. Naulleau nous cite un autre auteur: Carl Norac, que je ne me fatiguerai pas les yeux à lire. Il le compare à Houellebecq, au détriment de celui-ci, évidemment. Il est vrai que Naulleau est un humoriste, de même que Pierre Jourde, dont les haïkus sont fort drôles.
Pour finir, il est faux de dire que l'inconsistance littéraire date du tournant du XXème et du XXIème siècle. Que dire des poèmes de Jean-Cocteau et surtout, de ceux de Jacques Prévert? Ces oeuvres ne méritent pas d'être lues. Naulleau parle de Michel Leiris mais cet auteur est-il aussi consistant qu'on le croit? J'ai toujours trouvé ridicule, pathétique cette idée de la littérature considérée comme une tauromachie.

Aurore

Il faudrait changer de cap, c'est ça, comme disent les autres. A force de tourner en rond, l'espace dans lequel on s'agite devient circulaire et on perd la tête qui tombe dans les mains. Du coup, on entre dans le délire; on n'en sort qu'à grand peine. Ces réfléxions m'empêchent d'écrire et ma pensée tremblote. Dans quelques instants, ce malaise disparaîtra. Dans quelques instants, ce sera de l'histoire ancienne. Rien de plus beau que l'histoire ancienne. Elle sent l'humidité, comme une vieille photo. Le ciel n'est plus bleu comme avant, voilà. "Tu regardes le chien de ta vie qui veut te mordre." Qui vient de me souffler cette phrase absurde? On me souffle que l'absurde n'existe pas, que l'absurde est une invention d'écrivains dépressifs, qu'il faut se méfier des dépressifs destructeurs, que je ne suis pas assez prudent. Haussant les épaules, je me remets à écrire. Je finis par déchirer la feuille de papier,-dont il doit exister une exacte copie, quelque part. Pourquoi douterais-je de cette réalité? Pourquoi ne me multiplierais-je pas? Je sors et vois des ombres prendre corps, des corps qui rient, qui sautent parce qu'il fait grand froid. Je les imite, je me moque de ces corps en décomposition; c'est à ce moment-là que le jour commence à se lever et que je me dis que je vais me heurter à un mur de fer si je continue à marcher sans but comme ça. Ceux qui croient que je délire sont des niais.

Saturday, November 11, 2006

Absurdo


Che Guevera est le super-héros des connards, le sinistre spiderman du communisme. Il faut tout de même savoir (je m'adresse aux abrutis révolutionnaires, gauchistes) que cet individu fut à l'origine de camps de rééducation, de travail, qu'il avait une conception totalitaire de la politique. Je ne sais quel bourrin a inventé la chanson dont le refrain est: "Che Guevera!" La vie est injuste. Elle ne lui fera pas payer son forfait.
Il est vrai qu'être de gauche, "guévariste", c'est lutter contre le fascisme, les trop nombreux crypto-fascistes, les maurassiens de tout poil qu'il faut à tout prix démasquer. La vigilance est un devoir. J'ironise mais je n'ai pas vraiment envie de rire. Les idéalistes gauchistes ont toujours été des tortionnaires.
Je me souviens d'une photo du Che en compagnie de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir (des "écrivains" sans aucun style, du néant sur du papier). Une photo de Paris-Match, rééditée dans Avec les écrivains du siècle, recueil d'articles de ce magazine infâme sur les écrivains des années 50. Ce magazine infâme qui n'aurait jamais publié la photo d'un écrivain avec un nazi. Voilà l'injustice: Aragon est plus présentable que Céline, alors qu'il n'a jamais cessé, jusqu'en 1981, date de sa mort, d'être communiste.
Il y a quelques mois, est paru un livre qui relate que pendant la terreur soviétique, on lâchait des opposants dans la nature qui, devant se nourrir par leurs propres moyens, sombraient dans le cannibalisme. Ce livre n'a pas bénéficié de publicité, me semble-t-il. Quand je pense qu'un écrivain comme Michel Houellebecq est un nostalgique de régime bolchévique...Mais ce qu'il dit a-t-il vraiment de l'importance?
Haïr Che Guevera est un devoir.

Prophétie


C'est le regard terrifié d'un être qui ne s'en remettra jamais. C'est le visage de l'avenir. Voilà!

Conclusions un peu trop hâtives (16)

- L'avenir ne sera pas sanglant.
- Mes conclusions ne sont pas dignes d'intérêt.
- Je ne vais pas m'armer.
- Le collège de mon ami Romain sera encore debout en fin juin 2007.
- Ceux qui portent des t-shirts Che Guevera ne sont pas des abrutis.
- On peut en dire autant de ceux qui enfilent des t-shirts CCCP.
- La vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
- Mon dernier mot ne sera pas: "On a bien rigolé!"
- Le vrai communisme n'a jamais été instauré.
- Le stalinisme fut une dérive du communisme.
- Je ne continuerai pas longtemps ce blog.
- J'arrive de plus en plus à me calmer.
- Islamists don't walk in line.
- Il faut continuer de regarder les informations télévisées.
- Mon oncle n'a pas daubé sur moi.
- Picasso est plus digne d'intérêt que Dali.
- Je perds la tête.

Brejnev


Ce matin, j'écoutais sur Internet un passage d'une émission de France-Culture (station de radio que je n'écoute que très rarement; j'ai tort parce que parfois elle est tout de même drôle) où une femme relatait des faits extrèmement graves: un hôpital pris d'assaut, l'année dernière pendant les émeutes raciales, des infirmières agressées, un patient mort d'une crise cardiaque, le personnel soignant débordé par les barbares, n'ayant pas pu s'en occuper à temps. Elle a parlé également de jean-Claude Irvoas, cet homme battu à mort devant sa femme et son enfant parce qu'il avait osé photographier un lampadaire; déploré que les médias n'avaient pas beaucoup insisté sur ce massacre. L'autre invitée n'était pas du tout d'accord, répétant deux ou trois fois qu'on a archi-parlé de cela, ce qui est totalement faux, bien sûr.
J'ajoute ceci: les journalistes de Canal + sont de sinistres personnages. Le plateau de télévision de cette chaîne totalitaire est un véritable politburo où, systématiquement, les hommes politiques de droite sont sommés de s'expliquer, de se justifier. Je regardais ce matin Philippe de Villiers (Je ne le défends pas; je me méfie un peu de lui.) interrogé (c'est bien le mot qui convient) par deux résistants de la 25ème heure. On voulait lui faire avouer que son programme est identique à celui du Front National. Philippe de Villiers ne s'est évidemment pas démonté. Qu'est-ce que Villiers et Le Pen ont en commun? Villiers est catholique; de plus, il n'est pas antisémite. Il a une finesse dont l'autre a toujours été dépourvu. Dont les pauvres journalistes de cette pauvre chaîne cryptée sont dépourvus aussi.
Léonid Brejnev est né en 1906 et mort en 1982. En 1923, il devient membre de l'organisation de la jeunesse communiste, commissaire politique du 4ème front de l'Ukraine pendant la Deuxième Guerre mondiale, premier secrétaire du Comité central de Moldavie, puis du PC du Kazakhstan. Il succéda à khrouchtchev en 1964 comme premier secrétaire du Parti communiste en 1964. Toujours la terreur communiste!

It is not a violent dream

Que m'arrive-t-il? Quel est ce sang qui macule mon âme naïve? Pourtant, je ne souffre pas. Il faut regarder autour de soi. Surtout, ne pas baisser les yeux. C'est une femme, là-bas, empalée, vivante encore, la bouche ouverte, vomissant ses entrailles. C'est un enfant, plus loin, décapité, et dont la tête roule encore sur le sol humide. C'est moi qui me mets à hurler jusqu'à en perdre la raison. La Terre gorgée de sang est devenue plus lourde; je me convaincs qu'elle a dû ralentir sa rotation. Je tombe avec elle tandis que des dizaines d'hominiens s'acharnent sur un être qui supplie ses monstres tout-puissants d'arrêter. J'ai du mal à marcher. Je dois faire de gros efforts pour faire chaque pas. La souffrance s'est bel et bien installée. J'ai l'impression de vomir des larmes. Les miroirs, bien sûr, multiplient les actes de barbaries. J'en vois, des silhouettes, qui applaudissent. C'est la fête du sang. L'incommensurable est survenu, tout le monde s'attendait à la mort. On me demande de l'aide et mes cheveux se hérissent. Comme si j'avais reçu une décharge de 10000 volts. On me demande de l'aide et je réponds que je ne veux pas mourir. Un corps que l'on a bourré de poudre explose et tombe par une fenêtre. Je ne cesse de hurler, il fallait donc que ça se termine dans une boucherie. L'histoire vous anéantit. L'histoire veut votre mort. Les doutes ne sont plus de mise, maintenant. Nous allons tous finir noyés, voilà une magnifique conclusion. On me frappe et, à ce moment-là, j'imagine une arme qui détruit mes agresseurs et le sens de l'histoire. Rien n'est absurde.

Sunday, November 05, 2006

Conclusions un peu trop hâtives (15)

- On serait très heureux si on pouvait voyager dans le futur.
- Nous avons la chance de vivre une belle époque, une époque pleine de promesses.
- Je n'en ai pas marre de ce monde de pourris et de menteurs.
- Ceux qui n'aiment pas Paul Léautaud sont fréquentables.
- Marie Darrieusecq ne mange pas de la merde.
- Une moumoute et un masque de farces et attrapes ne siéraient pas à Laurent Fabius.
- Dominique de Villepin ne va pas finir par parler en alexandrins (et en short).
- Serge July ne pleure pas dans les bras de Christine Ockrent.
- La voisine du dessus n'est pas une cigogne
- Ma tortue Caroline ne vit pas encore.
- Mon estomac ne refuse pas le lait.
- On ne s'illusionne pas, on n'est pas en dehors de la réalité, on n'est pas complément taré.
- Les antifascistes actuels ne sont pas drôles.
- C'est un inconvénient d'être né.

Science-fiction


La réalité, la vérité n'ont plus lieu d'être. Ce sont les mirages, les mensonges qui ont pris corps. On hait la vérité, une bonne fois pour toutes, on la cache. On imite les autruches, c'est plus agréable. On déteste ceux qui contreviennent à la règle: oublier le réel. On les poursuit, on les persécute. La réalité est interdite. Une bonne fois pour toutes. Il est fortement déconseillé de se révolter contre cette ignominie.
La nuit est tombée il y deux heures,cachant à mon regard curieux une plage déserte où la mer se déchaînait, menaçant de tout submerger. Une nuit noire, une nuit d'encre, comme on disait autrefois. J'ai l'impression que je vais perdre mes repères. Des silhouettes se forment, des silhouettes, bien sûr, irréelles; tout ça n'existe pas, bien qu'on me murmure le contraire. Des sourires fort sympathiques. Il n'y a pas de doute. Nous sommes en pleine science-fiction.

Trop de monde

Dans mon rêve, il y a trop de monde et je me mets à paniquer. Une mauvaise odeur se lève. Les gens sentent la sueur, comme s'ils avaient peur de quelque chose. Ils sont peut-être menacés, qui sait? Mais, moi, j'ai plus peur qu'eux. Je voudrais fuir mais tout le monde semble s'être ligué contre moi pour que je ne puisse m'échapper. Je tente de me réveiller mais je n'y parviens pas. J'entends dire que les rêves peuvent parfois devenir immortels. Ce n'est pas vrai; je ne peux courir, on me bouscule, je vais tomber, ça va mal se terminer: je sens que l'ère glaciaire va fondre sur l'humanité en déroute. Je fonce sur la foule qui se révolte. J'ai dérogé à la règle qui veut qu'on ne doit pas quitter la foule, sauf dérogation exceptionnelle. Qu'est-ce que c'est que ce rêve de crétin? Suis-je retourné dans le passé, dans la science-fiction? Il faudrait aller plus vite que la lumière pour cela. Je crie, insulte tous ces êtres vivants qui ne le sont plus. Je m'en persuade de plus en plus. Ils ont tous perdu la tête. C'est vous les fous. Je ne peux me tromper, je n'ai pas perdu la tête. Non, je ne me trompe pas: la foule grossit. Je la vois. Je ne veux pas mourir. La foule va crever, malade, souffrant d'un virus mystérieux, j'en suis sûr. On va encore se moquer de moi, dire que mon discours ne tient pas debout. Je fais encore un essai: non, je ne peux me réveiller. A chaque petit pas, je pèse de plus en plus lourd. L'oxygène est malade. Je vais défaillir. Il y a trop de monde, je le hurle à la face du monde qui est devenu réfractaire. Du monde étranger qui n'en a sûrement plus pour très longtemps. Qu'ils se démerdent! Je ne lèverais pas le petit doigt pour sauver ces gens. Je dois devenir bête, c'est ça que la foule me murmure. Je suis allongé sur un canapé et j'ai presque envie de pleurer de joie. Le rêve est mort dans des souffrances inimaginables.

A Notre-Dame des Abrutis


Ecrasé par les mauvais rêves, je trouve tout de même la fore de dire ce que j'ai à dire. Nous sommes devenus les chiens soumis aux autres chiens impitoyables, égorgeurs, décapiteurs, les communistes modernes, ceux qui veulent se répandre. La peste du XXIème siècle. Oui, je continue à écrire, je continuerai, même quand la pleine lune aura disparu et qu'il n'en restera plus que le croissant. Allah n'est pas grand; je le méprise.
L'islam aux commandes des contrées européennes et c'est le retour dix siècles en arrière, les têtes tomberont. Les têtes qui refuseront les diktats du communisme mahométan. Les têtes qui refuseront de perdre leur âme, de devenir barbares. Il y a une injustice qui consiste à traiter de racistes ceux qui critiquent l'islam, qui, comme tous les totalitarismes, n'accepte pas qu'on le remette en question. Les critiques de l'islam sont insultés, traînés dans la boue avec l'assentiment d'une "intelligentsia", qui préfère traquer le fasciste européen plutôt que de voir la réalité terrible en face, le veritable ennemi, l'ennemi moderne, qui n'a qu'une seule idée en tête: nous asservir.
L'abrutissement a fini par l'emporter et la peur paralyse beaucoup d'entre nous. J'ai peut-être parfois tort de croire en un sursaut de la vieille Europe. Elle est peut-être trop vieille, maintenant, frappée de la maladie d'Alzheimer. Elle s'est oubliée.
Les musulmans nous méprisent; nous sommes faibles. La démocratie est devenue un suicide. "Nous allons gagner grâce à votre démocratie et grâce à votre religion." Voilà ce qu'on nous dit. Nous n'entendons rien. Nous sommes malades. Nous allons certainement mourir.

Le paradis des salauds


Non, ce n'est pas vrai, les gens ne sont devenus ni bêtes, ni fous. C'est la peur qui les tenaille jusqu'au fond de leur être méprisable. Les dirigeants, les gouvernants, les médias sont terrorisés par l'islam. C'est un fait. Il y a aussi ceux qui collaborent avec les musulmans. Je ne vois pas comment je pourrais avoir des doutes là-dessus.
L'islam travaille à notre anéantissement, notre asservissement, à la disparition du pauvre Occident qui, armé de son humanisme crétin, autodestructeur, se suicide un peu plus chaque jour. L'Europe est à pleurer. Son cadavre finira par ne plus bouger du tout. L'islam dominera. L'islam pour lequel tous les pays sont des maisons de guerre, dont la stratégie avouée est le totalitarisme: il faut terroriser les ennemis de Dieu, les chiens d'infidèles. Il faut que les Occidentaux aient peur, voilà le but des musulmans racistes, qui n'accepteront jamais les non-musulmans, qui les mépriseront toujours. Vous ne saviez donc pas qu'ils sont supérieurs à tout le monde et que les autres ne sont pour eux que des variétés d'animaux? Avec la foi, disent-ils, ils sont gagnants. Même s'ils meurent au combat, en menant le djihad, ils sont gagnants puisqu'ils montent tout de suite au paradis. Si ce paradis existe, c'est assurément le paradis des salauds. Le paradis des assassins.
Je me fais peut-être encore des illusions. Il m'arrive, parfois, de croire au surgissement d'une résistance à la stratégie hégémonique de l'islam. Un jour, les illusions seront peut-être bel et bien décédées.
Nous, Européens, sommes nos propres fossoyeurs. Nous sommes entrés dans les ténèbres. J'écris dans une sorte de tunnel sans fin.

Saturday, November 04, 2006

Brèves (8)

163) Michel Drucker va sortir un CD où il reprend tous les tubes des années 70.
164) Il va se teindre en blond pour imiter François Valéry.
165) Eric Raoult a fini par roter le mechoui.
166) Il parait que les musulmans vont se révolter contre l'islamisme. Ce n'est qu'une rumeur.
167) Jean Daniel se serait aperçu qu'il n'est pas Albert Camus. Toujours les rumeurs!
168) Franz-Olivier Giesbert est une erreur de logiciel.
169) Vladimir Poutine devrait se convertir au communisme pour être respecté.
170) Alexandre Adler se serait aperçu qu'il n'est pas une conscience. Marre des rumeurs!
171) Bernard Kouchner a toujours cru en son destin de grand humaniste, de grand homme, même!
172) Roselyne Bachelot envisagerait de devenir dompteuse d'éléphants.
173) Serge Moati a dit: "Je me verrais bien ventriloque."
174) Thierry Jonquet, ce communard du XXIème siècle, va prendre les armes contre la bourgeoisie qui affame les pauvres jeunes faméliques.
175) La moustache d'Edwy Plenel serait fausse.
176) Lilian Thuram se serait enfin décidé à écrire une oeuvre littéraire magnifique.
177) Jean Dutourd est revenu d'entre les morts.
178) L'islamiste à la barbe la plus longue du monde a dit: "Tout le monde devra se laisser pousser la barbe. Même les infidèles! Mais eux, ils sont sales! Bande de pourris!"
179) Nous finirons parqués.
180) Bernard Tapie aurait une crise mystique. Information à prendre avec beaucoup de prudence.
181) Gérard Collomb est de plus en plus fier de sa ville.
182) Jean-Louis Borloo veut changer de journaliste.

Seventies



Les années soixante-dix, je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. J'étais enfant à l'époque. On parle souvent de Gilles Deleuze, Jacques Derrida ou Michel Foucault, le terrorisme intellectuel, les communistes, le gauchisme. Mais les gauchistes se portent encore très bien, me semble-t-il. Les gauchistes de Cachan ne font-ils pas eux aussi du terrorisme? Je ne peux pas les sentir, ces miltants foireux.
Les années soixante-dix furent, je crois, une époque classique quand on les compare aux années quatre-vingts où la bordélisation débile était de règle. J'ai quelques souvenirs: Denise Fabre, la fontaine de larmes, qui nous annonçait, effondrée, la mort de Claude François, ce néant chantant. Georges Marchais, le communiste très orthodoxe, invité par Yves Mourousi, et défendant l'intervention des Russes en Afghanistan, au journal de 13 heures, en 1979. La prise de pouvoir par l'ayatollah Khomeyni en Iran, dictateur que défendait Michel Foucault, cet islamiste de la première heure. A ce propos, il faut lire le livre vert qui titillera vos zygomatiques si vous n'avez pas le moral. Si j'avais eu 20 ans, mettons en 1975, je ne crois pas que je serais nostalgique de cette époque.
C'était aussi Andropov, Léonid Pliouchtch, le mathématicien tchèque (polonais?) qui avait fui le régime communiste, Jaruzelski le robot marxiste, les queues devant les magasins polonais, les dessins animés aussi, les dessins animés des pays de l'est, pas drôles du tout, faisant de la propagande pour le travail des prolétaires. Je crois me souvenir que j'étais un peu tétanisé par ces dessins animés, à l'animation partielle, et dénués de tout rythme, de toute grâce.
J'ai aussi le lointain souvenir qu'un soir que nous regardions la télévision, la diffusion d'un film fut soudain arrêtée et qu'on nous annonça la mort de Georges Pompidou. C'était en 1973. Valéry Giscard-D'Estaing, moins pourri qu'on l'a souvent dit, succédait à Pompidou. Bokassa lui offrit des bijoux, ce qui scandalisa tout le monde. Je ne sais qui chantonnait cette chanson stupide: "Il est beau, beau, beau, il est Bokassa!"Peut-être Jacques Martin, ou son frère horrible, Stéphane Collaro, dans l'émission du dimanche. On a beaucoup critiqué Giscard, moins, me semble-t-il, que ceux qui lui ont succédé à la présidence, moins que cette pléïade de députés, de ministres, mouillés jusqu'au cou dans des affaires louches. Je ne défends pas Giscard mais il y a comme une injustice. C'était l'époque où Georges Marchais voulait provoquer le débat sur le pouvoir d'achat avec Raymond barre qui l'a toujours méprisé.
Je ne parlerai pas de L'Île aux enfants. Les nostalgiques de cette émission de divertissement sont des porcs.

Le requin-tigre


Je me suis levé un peu nerveux, ce matin. J'ai revu l'émission de Frédéric Taddéi. Le message que j'ai écrit hier était incomplet. Il manquait ce qu'a dit Michka Assayas à un moment donné de ce débat merdique. Il disait que pendant les années 80, au contraire des années 70, on n'essayait pas de vous embrigader, que l'on pouvait s'isoler. Il a ajouté que si l'on n'était pas excité (heureux, si j'ai bien compris), on était traité de ringard. Ce qui m'est arrivé. On était marginalisé, comme je l'ai été, dans les années 90 (et même maintenant!) qui étaient la continuation logique des pauvres eighties. Nous ne sommes pas sortis du bois, comme on dit au Québec.
Nous n'avons pas fini non plus de voir la tête de hibou de Jacques Attali, ce faux maître à penser, qui à l'en croire, ne comprenait rien à ce qui se disait autour de lui, qui trouvait débiles les interventions des invités. Que dire de ce qu'il racontait? Il prend vraiment les gens pour des imbéciles. Il ne faut pas avoir de doute là-dessus. Quand il dit qu'il n'était pas responsable de l'organisation de la réunion présidée par Brejnev, pardon, par Mittérand, il ment effrontément. Il est menteur, mais aussi hautain, méprisant. J'ai du mal à avoir de la peine pour lui. C'est un monstre d'infatuation que les crétins respectent.
Je finis ce texte en évoquant l'inénarrable Yves Montand, animant une émission intitulée: Vive la crise! Tout allait bien, si je comprends bien, dans les années 80; la crise était une chance pour la France. On marchait sur la tête. On ne s'est pas encore remis sur les pieds! Comme l'a si bien dit Michka Assayas, dans les années 80, c'était Guignol tous les jours.
Je vais bien mieux, maintenant; je suis très calme. Pour la petite anecdote, j'ai tapé ce message en écoutant Joy Division.

Joy Division (Isolation)

In fear, every day, every evening
It calls here aloud from above
Carefully watched for a reason
Mistaking devotion and love
Surrendered to self-preservation
From others who care for themselves
A blindness that touches perfection
Appears like just anything else
Isolation.
Mother I tried, please believe me
I'm doing the best I can
I'm ashamed of the things
I've been put through
I'm ashamed of the person I am
Isolation
But if you could just see the beauty
The things I could never describe
This is my one consolation
This is my wonderful prize.
Isolation.

Survie


Dans la jungle, il faut bien se défendre. C'est une question de survie. Moi, je ne suis pas décidé à ma laisser faire si la situation empire, si le chaos s'installe en France, si l'autorité, déjà déliquescente, disparaît complètement, si la situation tourne à la guerre civile. Nous serons bien forcés de nous armer contre la sauvagerie qui risque fort de s'abattre sur le pays tout entier. C'est pour très bientôt, me semble-t-il. Les haines sont à leur comble, les haines atroces, les désirs d'anéantissement.
Les barbares: voilà un très bon titre de poème, que je projette d'écrire. Il pourrait s'appeler aussi: Les tragiques (pour reprendre le titre du poème d'Agrippa d'Aubigné).
Un jour, nous serons certainement obligés de tirer dans le tas.

Friday, November 03, 2006

Brèves (7)

143) S'il n'est pas choisi par ses amis socialistes pour se présenter à l'élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn s'exile dans l'Antarctique.
144) Ségolène Royal a encore perdu 1000 neurones aujourd'hui.
145) Noël Mamère va se venger de ses acolytes écologistes.
146) Jacques Attali aurait eu une vision de Mittérand.
147) Dominique Strauss-Kahn n'oubliera pas sa petite laine.
148) Philippe Sollers va écrire la préface à l'édition de ses oeuvres dans la Pléiade.
149) Dominique de Villepin a changé de short. Il est très court, maintenant, et fendu sur les côtés.
150) Tariq Ramadan va peut-être disparaître dans une boîte magique.
151) Valéry Giscard-D'Estaing va appeler à voter socialiste.
152) Toujours très optimiste, Jacques Attali pense à la postérité.
153) Ségolène Royal a envie de taper tout le monde.
154) On a conseillé à Raymond Barre de prendre moins l'air faussement concerné.
155) Charles Berling a dit: "Je suis un sans-papiers de l'intérieur."
156) Michel Polac, ayant lévité, s'est cassé la figure.
157) Evelyne Dhéliat a déploré avec un certain humour qu'il n'y ait plus d'automne.
158) Laurence Boccolini va tuer tout le monde, si ça continue.
159) Bernard Tapie va peut-être changer de sexe.
160) Bertrand Delanoë fait du skate-board maintenant.
161) Philippe Douste-Blazy a vomi sur sa mèche.
162) Bernard Kouchner a dit: "Des fois, j'ai vraiment l'air d'une tête de noeud."

Conclusion


Beaucoup d'étoiles finissent en trous noirs. A la fin de leur vie, les étoiles sont attirées vers leur centre et pour empêcher cela, elles brûlent principalement de l'hydrogène, ce qui entraîne des réactions nucléaires, mais le carburant n'est pas inépuisable. A un moment donné, les réactions nucléaires disparaissent. Du coup, l'étoile prend des proportions gigantesques et change de nom. Elle devient une géante rouge. Une géante rouge qui peut avoir trois destins. Si sa masse est de 3,2 fois celle du soleil, elle devient un trou noir. (Si la masse est inférieure, elle devient une naine blanche ou une étoile à neutrons). Le trou noir s'attire vers son centre indéfiniment. Il connaît un effondrement sans fin, pendant lequel il attire tout ce qui passe à proximité, y compris la lumière et d'autres trous noirs.

Conclusions un peu trop hâtives (14)


- Jacques Attali sera heureux en 2020, quand la paix règnera sur le monde.
- L'Occident n'a pas d'ennemis.
- Mon ami Eric est heureux de passer l'Agrégation interne de Lettres Modernes.
- Eric Raoult ne va pas se laisser pousser la barbe.
- Je serais surpris de voir Frédéric Taddéi dans un film porno.
- Ségolène Royal va se concentrer pour étoffer son discours.
- La buraliste aux cheveux courts et rouges tient un discours cohérent.
- Mon banquier ne se gratte pas les verrues.
- Bientôt, nous aurons le plaisir d'apprendre que Régine Desforges et Madeleine Chapsal vont arrêter d'écrire.
- Eric Naulleau était désintéressé quand il a écrit ses livres.
- Eric Naulleau et Philippe Sollers ne sont pas faits pour s'entendre.
- François Weyergans va donner plus de consistance à ses prochains livres.
- Amélie Nothomb n'a pas dans l'idée d'écrire deux cents livres.
- La spirale va arrêter de tourner.
- Les villes ne vont pas devenir d'immenses quartiers sensibles.

Funny times


Il est toujours drôle d'écouter Jacques Attali. Aurait-il lui aussi rater sa vocation d'hypnotiseur? C'est fort probable. Il racontait, il y a quelques jours, dans une émission de télévision, qu'à partir des années 80, tout est allé pour le mieux et que la situation va continuer de s'améliorer, que les hommes finiront par être plus solidaires entre eux. S'il croit à ce qu'il dit, il a besoin d'un bon traitement médical. En effet, croire à un avenir de paix et de solidarité relève de la débilité mentale pure et simple. Pauvre Attali! Il ne semblait pas convaincre les autres invités ni même l'animateur Frédéric Taddéi. Il critiquait Michel Foucault qui, pour lui, ne restera pas. Que dire de lui? Dans vingt ou trente ans, on rira de lui. L'avenir sera cruel pour lui.
Des images d'archives. Tout d'abord: une réunion présidée par François Mittérand et où étaient invités un grand nombre d'intellectuels (comme j'ai horreur de ce mot!), des savants, des Prix Nobels etc. On se serait cru dans un pays de l'est; on avait l'impression de voir des intellectuels, des artistes du parti communiste. Ils étaient conduits à la lumière par le révolutionnaire socialiste qui changeait la vie, Mittérand, le pourri sans conviction. Ensuite, un discours de Harlem Désir qui mobilisait les Juifs de Toulouse, les Maghrébins de je ne sais plus où. Le clou, c'était de voir chanter Francis Cabrel. Michka Assayas a dit quelque chose comme: "Je ne comprends pas qu'on fasse de la musique de merde pour une si noble cause." La noble cause: l'antiracisme. C'est vrai. Comme je l'ai déjà dit: le pire, c'est la faute de goût. Michka Assayas a déclaré ne pas avoir beaucoup de souvenirs des années 80, préférant évoquer les années 70. Pour le comique Attali, ces années furent épouvantables. Heureusement, les années 80 ont libéré l'humanité qui était en proie au terrorisme intellectuel gauchiste. Comme l'a si bien dit François Cusset, critique un peu tiède tout de même, on est passé d'une chape de plomb à une autre chape de plomb.
Non, mille fois non! Les années 80 n'ont pas été une période de libération! Il faut être tombé sur la tête pour être nostalgique des annnées 80.

La fin

Des voix m'appellent mais je feins de ne pas les entendre. Que me veulent-elles? Pourquoi s'acharner sur moi? Il faudrait que je me déplace à une vitesse supérieure à celle de la vitesse pour les approcher; il faudrait que je voyage dans le passé. Le passé n'est donc pas mort. J'ai l'impression de devenir de plus en plus bête, que ces voix n'existent pas, que je les ai créées. Je suis assis en tailleur à me frotter les mains. Mon corps est glacé, mes yeux gonflés par toute une journée de travail littéraire; je ne sais si c'est la fatigue mais je suis partout à la fois. L'incertitude quant à ma position dans l'espace s'impose. Dans le temps aussi, peut-être. Mes textes sont déjà écrits; ils sont quelque part, pas loin de mon coeur, à quelques centimètres de mon rêve. Il n'y a pas de doute là-dessus. Je continue de me frotter les mains. Si ça continue, je vais me figer pour l'éternité. Je ressemblerai à un tableau de mâître. Une force se met à souffler, comme un monde cannibale qui avalerait tout sur son passage. C'est comme si j'en étais sorti avant d'y être entré. Pourtant, les paradoxes semblaient ne plus devoir exister. Les paradoxes étaient devenues de l'histoire ancienne. Mais il n'y a pas d'histoire ancienne. Le passé est une illusion. Je pousse un petit cri. j'ai vraiment froid, mon cerveau se gerce, mes mains bleuissent. Les voix s'éloignent maintenant. Je me sens mieux. Dans quelques instants, je vais m'endormir et je partirai. Je savais que je me sentirai mieux. Ce moment-là n'était pas loin. Il cohabitait avec le moment de malaise mais cela, je ne vais pas en parler: on se ferait encore une fois du souci pour ma santé mentale. Il est impossible que deux moments se déroulent en même temps. Je m'endors et je ne rêve pas.

Thursday, November 02, 2006

La fin d'un monde



C'est le 4 septembre 476 que l'empire romain s'effondra définitivement, que le dernier empereur Romulus Augustule fut déposé par Odoacre, roi des Hérules, peuple germanique d'une rare violence. Odoacre se proclama roi d'Italie. Romulus et Remus étaient enterrés. Un autre monde commençait, le Moyen-Âge. On a beaucoup écrit sur les causes de la chute de l'empire romain. Je renvoie au livre de Montesquieu: Grandeur et décadence de l'empire romain. Evidemment, il y a de nombreux autres livres sur le sujet.

Pour résumer, on peut évoquer quelques causes qui ont conduit à la disparition de la Rome antique. La première d'entre elles est évidemment les hordes barbares installées dans l'empire, les Barbares, comme les Vandales de Genséric qui pillèrent Rome en 455, jetant l'effroi sur la population qui crut à la fin du monde, les Wisigoths et les Burgondes qui manipulèrent les derniers empereurs. Mais les Romains étaient en pleine dégénérescence, refusant de faire leur service militaire, recueillant les pierres des bâtiments qu'ils démolissaient, ce qui conduisit à une loi interdisant ces pratiques! On dit souvent qu'à l'époque, l'incivisme était devenu dramatique. Mais ce n'est pas tout. La fin des invasions romaines marque l'appauvrissement de l'empire qui ne pourra plus financer l''armée et l'administration, malgré le commerce, d'où une fiscalité terrible. Mais beaucoup de Romains étaient indifférents à cette situation dramatique, préférant s'adonner à l'oisiveté, dépenser l'argent pour les jeux, les plaisirs. A la recherche du luxe, ils passaient leur temps à jouir d'orgies sans pareil. On dit que la dépravation des moeurs fut la cause de la dénatalité, elle-même une des causes de la chute de l'empire romain d'occident. (C'était un extrait du journal régional des peuplades européennes.)

La chute de l'empire romain


J'ai appris ce matin que le préfet du Nord a empêché une perquisition à Roubaix, de peur que les jeunes ne se vengent sur les voitures et les bus de la ville. Autre nouvelle: cinq ou six jeunes ont été relâchés en Seine et Marne. Tout le monde se demande pourquoi. C'est ce qu'on sait. Ce qu'on ne sait pas et ce dont je me doute, c'est que ces décisions ne doivent pas être rares, tant on est terrorisé à l'idée que de nouvelles émeutes explosent. La vérité, c'est que les autorités ne font plus régner la loi et que la barbarie s'installe de plus en plus; c'est presque inéluctable tant les spectres qui nous gouvernent paniquent.
Dimanche, à Ripostes, (émission que je ne parviens jamais à regarder jusqu'au bout), une invitée, une jeune femme formulait des menaces à peine voilées...
C'est fini!

Paul Léautaud


Je n'avais pas fini sur Paul Léautaud. Je commence par dire qu'il est vraiment dommage que ce soit un écivain négligeable comme Philippe Delerm qui en parle le plus. Quand on me parle de Léautaud, c'est le mot: émotion qui me vient tout de suite à l'esprit. Cet homme que l'on considérait comme le "voyou des lettres" était un être d'une compassion infinie pour ces êtres charmants que sont les chiens et les chats, les chiens et les chats des rues, je précise, parce qu'il ne s'intéressait guère aux animaux de luxe. Chiens et chats faméliques et malades qu'il ramassait dans les rues, qu'il nourrissait, ramenait à Fontenay, augmentant toujours plus le nombre de ses déshérités. Il eut une oie, à un moment donné, oie qu'il prénomma Aurel, du nom de la salonnarde ridicule des Lettres dont il ne cessait de se moquer, du nom de cette "morte profanée." Il se moquait aussi des médecins dont il disait qu'ils ne connaissaient rien, hormis leur spécialité. A ce propos, une anecdote. Un jour qu'il était sur le quai de la gare, attendant son train de banlieue pour Fontenay, un médecin qui l'avait reconnu, s'approcha de lui et une conversation s'engagea. Léautaud se moquant des médecins, le "savant" lui dit: "Je vois que vous êtes un disciple de Molière." Et la réponse cinglante de l'écrivain: "Je ne sais pas si je suis un disciple de Molière, mais vous, vous êtes un de ses personnages!" Une autre anecdote. Dans sa jeunesse, Léautaud vivant dans un petit appartement et possédant un chien de très grande taille, le propriétaire lui avait fait comprendre qu'il devait s'en séparer. Léautaud a eu cette réplique drôle et délicieuse: "Je préfère me débarasser de vous que de ce chien!" Du coup, il chercha un appartement ailleurs.
Léautaud était un vrai ami des bêtes qui déplorait les abandons de chats et de chiens, s'en prenait violemment aux hommes cruels, aux vivisectionnistes, qui aurait été capable d'accepter la Légion d'honneur, oui, si cela avait pu aider à la cause animale. Il faut de toute urgence, si ce n'est pas déjà fait, vous procurer les CD de ses entretiens avec ce cuistre de Robert Mallet. Mais aussi Bestiaire, son journal animal. Et surtout son immense Journal littéraire qui abonde en notes sur les animaux.
Je n'ai pas encore fini avec Léautaud. Il faut que j'évoque Maurice Boissard, maintenant.

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