Sunday, November 26, 2006

Sanguis suis


C'est de l'amour que j'ai pour le boudin, le boudin noir, surtout, le boudin avec le sang du porc. Le boudin blanc, lui, est fait avec diverses viandes blanches, auxquelles on ajoute du gras de porc ou de veau. Le boudin a toujours autant de succès, paraît-il, et c'est bien mieux comme ça. Il en existe différentes variétés: le boudin fin à la crême, le boudin aux pommes, aux marrons, le boudin noir d'Alsace, le boudin du Poitou, du Languedoc. Le boudin lyonnais, également. Pour 6 six litres de sang, prévoyez 1 kg 500 de panne fraîche, la même quantité d'oignons, 125 grammes de sel fin, de la poudre de piment rouge, des échalotes et des fines herbes hachées, et, surtout, ne pas oublier le grand verre de table de vieux cognac. Avec une bouteille de Saint-Joseph. Vous vous régalez. Il m'est arrivé (pas si souvent que ça, finalement) de manger du boudin à Lyon. Je recommande le boudin de Chez Mimi, rue Saint-Jean, dans le quartier du même nom. L'ambiance y est toujours conviviale. On y passe chaque fois un agréable moment. L'osso bucco est toujours excellent, de même que l'agnus dei.

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