Je me suis levé un peu nerveux, ce matin. J'ai revu l'émission de Frédéric Taddéi. Le message que j'ai écrit hier était incomplet. Il manquait ce qu'a dit Michka Assayas à un moment donné de ce débat merdique. Il disait que pendant les années 80, au contraire des années 70, on n'essayait pas de vous embrigader, que l'on pouvait s'isoler. Il a ajouté que si l'on n'était pas excité (heureux, si j'ai bien compris), on était traité de ringard. Ce qui m'est arrivé. On était marginalisé, comme je l'ai été, dans les années 90 (et même maintenant!) qui étaient la continuation logique des pauvres eighties. Nous ne sommes pas sortis du bois, comme on dit au Québec.
Nous n'avons pas fini non plus de voir la tête de hibou de Jacques Attali, ce faux maître à penser, qui à l'en croire, ne comprenait rien à ce qui se disait autour de lui, qui trouvait débiles les interventions des invités. Que dire de ce qu'il racontait? Il prend vraiment les gens pour des imbéciles. Il ne faut pas avoir de doute là-dessus. Quand il dit qu'il n'était pas responsable de l'organisation de la réunion présidée par Brejnev, pardon, par Mittérand, il ment effrontément. Il est menteur, mais aussi hautain, méprisant. J'ai du mal à avoir de la peine pour lui. C'est un monstre d'infatuation que les crétins respectent.
Je finis ce texte en évoquant l'inénarrable Yves Montand, animant une émission intitulée: Vive la crise! Tout allait bien, si je comprends bien, dans les années 80; la crise était une chance pour la France. On marchait sur la tête. On ne s'est pas encore remis sur les pieds! Comme l'a si bien dit Michka Assayas, dans les années 80, c'était Guignol tous les jours.
Je vais bien mieux, maintenant; je suis très calme. Pour la petite anecdote, j'ai tapé ce message en écoutant Joy Division.
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