Le cinéma français, cinéma splendide entre tous, peut être fier d'avoir un cinéaste hors-pair, un génie de la caméra. Je veux parler de Luc Besson, bien sûr, le sumo du 7ème art, l'inoubliable auteur de Subway, film où joue cette tête de con exhumée de Christophe Lambert. Et Isabelle Adjani, l'actrice de Clara et les chics types, vous savez, ce film où s'étaient donnés rendez-vous tous les minables. La palme, je la donnerais à Christophe Bourseiller.
Mais Luc Besson, cet artiste inventif, ne s'est pas arrêté là. Il a signé, comme disent les imbéciles ou Michel Denisot, son chef-d'oeuvre: Le grand bleu. Dont je n'ai pu regarder qu'un quart d'heure, tant pour moi, l'escroquerie était manifeste. Et les acteurs...Il va falloir que je devienne méchant encore une fois. Jean Réno (Moreno, je crois, est son vrai nom.) et Jean-Marc Barr me font l'effet de deux tennismen ratés. Et le squelette Rosanna Arquette... Non, non, mille fois, ce faux cinéma n'est pas pour moi. Luc Besson a continué sa carrière dans le banditisme en tournant Nikita, avec toujours Réno, reconverti en nettoyeur. Je ne me souviens plus beaucoup de ce film. Par contre, je me souviens que j'étais en colère. Je déteste qu'on se fiche de moi. Je ne peux pas supporter le manque de talent allié à la roublardise. C'est plus fort que moi. Je crois à des valeurs comme l'honnêteté. Je ne parlerai pas du Cinquième élément, que je n'ai pas vu, que je ne pourrais pas voir, étant dans l'incapacité de regarder plus de trente secondes la tête de Bruce Willis, le superbe acteur de Pulp Fiction, film surfait, qui sent bien aussi l'étron et l'arnaque.
Un nouveau film de Luc Besson va sortir. On peut parier sans risque que ce sera encore un chef-d'oeuvre français. C'était la rubrique cinéma. La prochaine fois, j'évoquerai l'ambassadeur du cinéma européen, celui qui a bousculé les conventions du cinéma, l'artiste du roman-photo, Pedro Almodovar.
Il ne faudra pas que j'oublie non plus un autre phénomène: Quentin Tarantino.
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