Wednesday, November 01, 2006

The war


La première fois que j'ai vu Zombie, c'était dans une petite salle de cinéma de quartier; j'avais 16 ans. C'était en 1984. J'ai tout de suite été transporté. Je n'avais jamais vu ça. Ce n'était pas tant les scènes horribles du film que son rythme effréné, les acteurs et surtout la situation apocalyptique qui me passionnaient- et me passionnent toujours. Depuis, j'ai revu Zombie un bon nombre de fois; je ne m'en lasse pas. Georges A. Romero est, bien sûr, le réalisateur de La nuit des morts vivants, film de moins bonne qualité que Zombie, je tiens à le souligner, film qui ne résiste pas à deux ou trois visions. La suite de Zombie, Le jour de morts (Day of the dead) n'avait pas la puissance de l'épisode précédent mais c'était un vrai film d'horreur. Je dis cela parce que Land of the dead, sorti il y a un peu plus d'un an, est malheureusement tout sauf un film d'horreur. Un film d'action sur fond d'horreur, pourrait-on synthétiser, un film sans temps morts: de l'action, rien que de l'action. Et je ne parle pas des personnages caricaturaux. On peut à bon droit en vouloir à Georges A. Romero d'avoir réalisé une telle ordure. Cette suite ne s'imposait pas. Je suis sorti écoeuré du cinéma. Si Romero a voulu faire de l'argent, il a réussi son pari. Il m'a profondément déçu, d'autant plus que j'ai entendu dire qu'il prépare une nouvelle suite. Où va-t-il s'arrêter? Le prochain épisode mettra-t-il en scène des zombies karatékas? Je n'en serais pas surpris. Quand on se spécialise dans la merde, on n'en sort plus.
Je conseille tout de même: La nuit des fous vivants, Martin et Incident de parcours.

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