Au-dessous de la nuit infâme du passé,
Aujourd'hui, comme hier, les histoires anciennes
Se répètent sans cesse et je revois les scènes
Où l'homme reptilien se regarde penser.
C'est le jour que je suis entré dans le délire
Que cette ignominie aux yeux verts a fondu
Car, à ce moment-là, dans le soleil perdu
S'agitait l'univers qu'il faudra bien relire.
C'est fini, maintenant, j'éteins l'ordinateur
Qui comptait devenir mon horrible âme-soeur.
Âme-soeur, tant de fois j'ai voulu te détruire!
J'ai encore trop bu et je vois l'univers
S'accroupir à mes pieds et se diriger vers
Une boucle spatiale incapable de luire.
Saturday, January 20, 2007
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
Blog Archive
-
▼
2007
(433)
-
▼
January
(59)
- Conclusions un peu trop hâtives (28)
- Substitution
- Too many of them
- Shakespeare's kingdom
- I'm laughing
- Miroir
- Conclusions un peu trop hâtives (27)
- That's life
- Brèves (17)
- Bain de sang
- La douceur du Christ
- Bullet in the head
- In capite merda
- Nodi caput
- Sonnet XIII
- Renversement
- Eloge de la propreté
- Tenebrae
- Conclusions un peu trop hâtives (26)
- Nous nous regardâmes
- Sonnet XII
- L'ange débile
- Il faut posséder Dieu
- Mute world
- La menace sans fin
- Brèves (16)
- La poésie du XXème siècle
- Victoire sur le néant
- Comiques troupiers
- Au-delà de mai 2007, votre ticket n'est plus valable
- Engourdissement
- Conclusions un peu trop hâtives (25)
- Devinettes faciles
- Sonnet XI
- Liste noire
- Le gouffre
- L'amour charnel
- Submersion
- Très mauvaise humeur
- Drôle de personnage
- Le crabe
- Conclusions un peu trop hâtives (24)
- La justice des enculés
- L'idiot
- La victoire
- Sonnet X
- Le Chrétien le plus haut
- La détresse humaine
- Brèves (15)
- Littérature et comique
- Le cerveau de Christine Angot
- L'infinitif
- Sonnet IX
- Danger maximum
- Contre les kangourous
- Faits divers imaginaires mais plausibles (2)
- Vive l'Espagne!
- Sonnet VIII
- Illuminations et art moderne
-
▼
January
(59)
No comments:
Post a Comment