Saturday, January 10, 2009

C'est comme ça



Il semble bien que des êtres aient toujours tort, et même certains peuples. C'est comme ça, on n'y peut rien. Israel, pour donner un exemple frappant, est un pays coupable. Un pays assassin, comme je l'entendais tout à l'heure scander par des manifestants furieux. Un pays à anéantir, un pays que l'on se doit d'enterrer à tout jamais. "Mort à Israel!" disait un gamin de treize ans l'autre jour, devant moi. Une de ses camarades, une fille de fondamentalistes, sans doute, et qui ne parlait que du Coran (qu'elle n'a probablement pas lu) lui donnait raison et annonçait: "On va brûler une synagogue!" Oui, le vrai crime d'Israel, c'est tout simplement d'exister. Si les israeliens ripostent aux truands islamistes du Hamas, c'est une offensive et non pas de la légitime défense. Quand on lutte pour sa survie, on passe pour un criminel. Et même pour un nazi. Voilà, il fallait que cela fût dit: les Juifs sont des nazis. La bande de Gaza est un camp de concentration. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Le Pen, cela ne peut donc qu'être vrai. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est quasiment tous les responsables politiques et les journalistes qui nous le font bien comprendre. Le racisme juif méprise les Arabes, même la gauche israélienne en convient. Il faut être clair: c'est ce racisme qui a conduit les nazis à concevoir une solution au problème juif. Au fond, les camps de concentration peuvent se justifier. Les salauds pullulent.

Tuesday, November 04, 2008

Note de lecture



J'ai hésité à l'acheter, je l'ai acheté, j'ai pensé que je le regretterais, je ne l'ai pas regretté. La correspondance entre Houellebecq et Lévy, ces ennemis publis, ces sortes de Mesrine et de Spaggiari de la littérature, ne m'a pas ennuyé. Il est vrai que les soucis familiaux de Houellebecq avec la mère Ceccaldi, ce débris dégueulasse du baba-coolisme, m'indiffèrent complètement. Dans toutes les familles, il y a des histoires écoeurantes. Je pourrais rédiger un livre épais sur ma famille ahurissante. Je l'intitulerais: "Dictionnaire de l'infâmie." Mais parfois, on lit des passages tout de même drôles, comme lorsque Houellebecq dit qu'il ne retrouve sa lucidité qu'en faisant ses comptes ou sa valise. Il doit considérer comme une grande force que Bernard-Henri Lévy n'ait pas d'humour. Pour moi, c'est la preuve flagrante d'un égo qui sent mauvais.
Par contre, Houellebecq n'est plus drôle quand il considère la littérature de L.F. Céline comme surfaite et que, trente lignes plus tard, il fait l'éloge des Chants de Malodoror, monument de littérature surfaite. Non, ce n'est plus drôle, c'est même sinistre. Je n'ose conclure que Michel Houellebecq est un imbécile.

Des larmes en direct



Tout est prétexte, pour les hommes politique de merde, à se montrer sous leur meilleur jour. Nous savions déjà que Barack Obama était un homme d'une générosité exemplaire, un exemple planétaire de compassion pour les plus démunis, une sorte de saint, au fond, que ces connards de Républicains insultent de socialiste. La Mère Térésa du hamburger frites. A propos de hamburger, si on examine attentivement Obama, avec objectivité (Je sais, c'est dur, cet homme est si bon, d'une bonté presque émouvante), si on examine bien sa tête, on conviendra qu'il y a une perfection dans sa tête de noeud. J'avoue avoir rarement vu une tête de con aussi saisissante. Mais peut-être a-t-il un programme, je ne sais pas, il faudrait peut-être demander à Michel Denisot.
Mais je m'égare, ce que j'écris n'a pas grand chose à voir avec le titre de ce message. Tout est bon pour paraître un homme bon, même les larmes. En effet, n'avez-vous pas été bouleversé en apprenant qu'Obama a pleuré en direct en évoquant la mort de sa grand-mère, qui, suprême injustice de la vie, est morte sans savoir si son chéri serait président. La conclusion s'impose d'elle-même: Barack Obama est un grand homme.

La panique de Sarkozy


Nous ne savons pas tout de nos célébrités mais, parfois, on en apprend de belles sur les terreurs intimes, datant de l'enfance, probablement, de certaines autorités et surtout de notre chef suprême, le roi de l'Europe, Nicolau Sarkozyu. Il semble que sa plus grande angoisse soit d'être victime d'un envoûtement. Sarkozyu ensorcelé, ce n'est pas drôle. Oui, il semble que certains de ses ennemis acharnés en appelle maintenant aux puissances occultes pour faire disparaître cette incarnation du diable. Il semble que même les forces du mal se révoltent contre le Satan de l'Elysée. On imagine Sarkolescu tremblant, secoué de tics nerveux, se prenant le cou à deux mains, tenaillé par l'angoisse et Carla, cette mauvaise berceuse, essayer de le rassurer. Il ne doit toujours pas bien dormir, n'ayant pu interdire la vente de la statue vaudou à son effigie. Qui sait, Sarkolescu disparaîtra peut-être un jour de manière inexplicable. Inexplicable, dis-je, mais on saura bien comment. Sarkozy anéanti par un envoûtement. Ou transformé en zombie.
Quant à Ségolène Royal, dont l'effigie est en vente également, il n'y a rien à faire. On ne peut imaginer qu'un contre-envoûtement soit efficace pour elle, tant son cas est désespéré. Nico, tu peux essayer, toi. On ne sait jamais. Tu es peut-être même plus fort que les puissances infernales.

Conclusions un peu trop hâtives (74)

- Il paraît que Carla Bruni, si figée d'habitude, a bougé une oreille.
- On ne peut imaginer Ségolène Royal à la tête d'une secte apocalyptique.
- Il parait que les textes de Houellebecq chantés par Carla Bruni sont des chefs-d'oeuvre.
- Il paraît que Barack Obama est plus intelligent que Bush.
- Il paraîtrait même que Christine Lagarde s'est aperçue qu'elle est une courge.
- Une rumeur court, selon laquelle Besancenot n'est pas un étudiant attardé.
- L'air est de plus en plus respirable en France.
- Il paraît que Sarkozy ne veut pas être à vie le maître de l'Europe.
- Eric Woerth ne peut attirer que la sympathie.
- Julien Dray est toujours candidat, cette nouvelle cosmique n'aura échappé à personne.
- On va continuer de toucher notre salaire, la récession va être neutralisée.
- Il paraît que le 4 novembre sera une journée révolutionnaire aux Etats-Unis. Pourquoi pas une fête nationale?

Victoire de la connerie




Il paraît que si Obama perd les élections, il sera une victime du racisme. Y aurait-il une autre explication? D'après les médias, surtout français, bien sûr, les Etats-Unis se divisent en deux: les Démocrates et les racistes. Les partisans de Mc Cain dans les états du sud des USA ont beau dire qu'ils n'ont rien contre la couleur de peau d'Obama, rien n'y fait, ils sont racistes. La proportion de gens qui voient plus loin que leur nez, en France, est très réduite -et se réduit de plus en plus. A tel point qu'on éprouve une sorte de honte à appartenir à cette peuplade qu'on nomme les Français, et qui pratique une connerie abominable. De toutes façons, ce qui compte, mettez-vous bien ça dans la tête, ce n'est pas le programme de Mc Cain ou d'Obama, c'est leur appartenance ethnique. Comme, naguère, ce qui comptait en 2007, ce n'était pas les idées (avoisinant le néant) de Ségolène Royal, la Déesse de la Fraternité, c'était son appartenance au sexe féminin. Gageons que si Delanoë se présente à la Présidentielle en 2012 et qu'il est battu, c'est parce que la plupart des Français sont homophobes. Ceux qui doutent de cette vérité sont des fascistes ou, pire, des fascistes qui s'ignorent. Oui, il y a des nazis qui ne savent même pas qu'ils le sont. Demandez à n'importe quel énergumène de Canal+, pour donner un exemple caricatural, il vous confirmera cette évidence. De même que Le Canard Enchaîné, cet organe de vérité.
La France est devenue une abomination.

Saturday, May 31, 2008

Les phénomènes de foire



Non, je n'en finirai jamais avec le blog. J'ai encore la liberté de le poursuivre et j'en profiterai, de ma liberté. Je ne sais pas encore jusqu'à quand. Mais je ne vais pas me plaindre; j'ai plutôt envie de rire ce matin. Il y a des têtes de noeud qui engendrent l'hilarité. Pour donner un exemple saisissant, un exemple frappant de perfection dans la tête de noeud, j'évoquerai Jean-François Copé, dont l'infatuation peut, j'en conviens avec vous, parfois donner la nausée. Non, je vous en prie, ne le comparons pas à une fouine, respectons la faune qui, elle, n'a jamais l'air de se foutre du monde. Regardez-la, admirez la tête de Copé, une sorte de cible de fête foraine sur laquelle on lancerait des fléchettes. Bingo pour celui qui la frapperait entre les deux yeux! Oui, il faut voir Copé comme un phénomène de foire. Un phénomène dont l'odeur nauséabonde n'aura échappé à personne, je l'espère. Ce connard n'a aucune espèce de culture. Du reste, je suis persuadé qu'il ne sait même pas qu'il a un homonyme. C'était un poète de la fin du XIXème siècle, un certain François Coppée que cette époque de slammers merdiques a complètement oublié et qui écrivait "Volupté des parfums!-Oui, tout odeur est fée." Il s'y connaissait en parfums. Par contre, il n'est pas du tout sûr que Copé (avec un p et sans e à la fin) se rende compte de sa puanteur.
C'était la rubrique: "Florilège de têtes de noeud". La prochaine fois, nous évoquerons le splendide Henri Weber.

Saturday, April 12, 2008

Soyons justes



On va me peut-être me dire (pas mes collègues bien sûr; l'un d'eux me disait hier, d'ailleurs: "J'ai toujours été à gauche.") que je suis injuste, que la mère Ségolène est bien pire que Sarkozy, que je ferais mieux d'arrêter d'ironiser. Comment faire autrement? Tout à l'heure, j'évoquais l'aigle impérial mais, je sais, il faut parler, et c'est très urgent, de sa compagne, de la candidate de l'amour, du vautour deux-sévriens qui, lui aussi, va très prochainement atteindre le Nirvana. En effet, comment en douter quand on sait que la pauvre Ségolène est une femme d'une profonde sagesse? Ne le montre-t-elle pas en refusant d'envisager un recours contre ses deux anciennes employées qui ont déposé plainte contre elle? Des menteuses, bien sûr, qui assurent qu'elles n'ont pas été rémunérées par Jeanne d'Arc qui, elle, affirme, qu'elles les a licenciées en 1997. Comment ne pas la croire? Elle est au-dessus de la mêlée. La tranquillité de sa force ne doit pas faire de doute. De même que son honnêteté. L'honnêteté de Mitterand en tailleur. On n'en sort pas. Heureusement que je ne suis pas dépressif...

L'aigle royal

Certains latinistes modernes préfèrent dire que Sarkozy a vécu. Entendons-nous, l'ancien Sarkozy, le remuant, le type bourré de tics qui s'amusait à choquer les bonnes consciences de gauche, ces moralistes de profession, dont le torse recommence à gonfler depuis les municipales. Il faut dire que Sarkozy a eu, et c'est tellement mieux pour la France, un moment de lucidité et, lors de ce moment de lucidité, il s'est dit: "Mitterand, c'est ici le chemin." Et c'est pourquoi, ses conseillers et ses ministres s'en sont tout de suite aperçus, il a décidé de prendre de la hauteur. Nicolas Sarkozy, cet individu sans aucune espèce de culture, a changé. Même Brice Hortefeux s'en est rendu compte, c'est vous dire. Nicolas, une sorte d'aigle impérial, comme l'était le non-regretté Mitterand. Du reste, on le dit clairement:"Nicolas fait du Mitterand." Il prend son temps, il cultive la force tranquille, il pense sereinement à la présidence de l'Union Européenne. Nico est bien conscient que c'est en prenant son envol qu'on peut développer une vision de l'avenir. Il doit bien connaître ses classiques de merde. Soyons sûrs qu'il a toujours en tête et même en se rasant cette sentence inoubliable de Mitterand: "Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l'avenir." Un vrai styliste le chef pourri de l'état faisandé, un styliste qui avait dépassé Baudelaire, un styliste maniant l'art de la répétition. Un styliste qui gouverne depuis 27 ans, maintenant.

Saturday, March 01, 2008

Qu'est-ce qu'on va devenir?

Un jour, j'avais dit à des cinéphiles hautains que le Festival de Cannes puait (et pue toujours) la merde. Les têtes de mes interlocuteurs s'allongeaient, surtout la tête d'une admiratrice d'Antonioni et Claude Sautet (les artistes de l'ennui), qui me dit qu'il n'y avait pas assez de films chinois à Cannes, voulant me faire comprendre que les Asiatiques étaient victimes de discrimination. Les organisateurs du Festival sinophobes? Je rirais si je n'étais pas de mauvaise humeur. Oui, de mauvaise humeur. Ce n'est pas l'Oscar attribué à Marion Cotillard qui me fait grimacer. Ce n'est même pas Edith Piaf, ce génie français de la chanson (qui a conduit l'art du cri à sa perfection) qui me met dans cet état. C'est cette prétention qui consiste à s'imaginer qu'on a quelque chose à dire. La palme d'or du vide, je la donnerais sans hésiter à cette abrutie de Marion Cotillard, une fervente adepte de la théorie du complot (Ce sont ses mots) qui sait pertinemment que les attentats du 11 septembre n'ont jamais eu lieu. Ne parlons même pas du voyage sur la lune. Ceux qui n'ont pas encore compris que les Américains jouaient les astronautes sur un plateau de télévision sont des idiots. D'ailleurs, nous avons une nouvelle preuve que les chambres à gaz n'ont jamais existé. Vous rendez-vous compte? Une fausse juive qui a fait croire au monde entier qu'elle avait survécu avec les loups! Nous venons d'apprendre que Misha Defonseca s'appelle en réalité Monique De Wael. Mais Faurisson qui sait tout, qui a tout compris le savait, cela. Encore une fausse rescapée de la shoah, encore une preuve que les chambres à gaz ne sont que de la propagande. Que pense le maître à penser des antisémites du débarquement en Normandie? Une nouvelle théorie semble voir le jour, la théorie selon laquelle le débarquement allié n'a jamais eu lieu. Il faudrait poser aussi la question à Michel Bounan.

Sunday, February 17, 2008

Non-regrets éternels



Je sais, on va dire (Si j'ai quelques lecteurs; j'en ai au moins un.): "Enfin, il reprend son blog! Qu'est-ce qu'il lui était arrivé?" Pas grand chose, un peu de flemme, et surtout, je crois, beaucoup de lassitude. Me revoilà donc! Me revoilà pour évoquer la mort du plus grand chanteur à la con de tous les temps, Henri Salvador. Il a tiré sa révérence, comme disent les types négligeables, à 90 ans. Il faut croire que ce sont les pires énergumènes qui vivent le plus longtemps. Il a été enterré hier, ce faux sympa répugnant, dont on se demande comment il n'attrapait pas des crampes d'estomac, tant il se forçait à rire. Un vrai philosophe, ce mauvais chanteur, un philosophe du rire. N'oublions pas son inoubliable aphorisme de merde: "Faut rigoler!" Seulement, moi, il ne me faisait pas rire. Chaque fois que je le voyais, je sentais une grimace se dessiner sur mon visage. L'homme du rire, l'homme des bons sentiments, le type de "la chanson douce" et du lion qui était mort ce soir.
On ne peut pas regretter un individu de cet acabit. On ne peut même pas se réjouir qu'il ait fait le grand saut. Non, je suis complètement indifférent à la mort de Henri Salvador. On devrait graver sur du marbre: "Non regrets éternels". Ou bien, mieux encore: "Indifférence éternelle." Il paraît qu'il y avait foule hier pour l'enterrement du dernier grand poète du rire.

Saturday, January 26, 2008

Conclusions un peu trop hâtives (73)

- Il paraît que Mélanchon a arrêté de dire:"J'ai tout compris.", quand il se regarde dans la glace.
- Il paraît même que Delanoë va arrêter de se croire profond.
- C'est vraiment une magnifique idée d'inviter des anciens résistants déportés dans les collèges de banlieue.
- Il paraît que le boucher des Minguettes qui sert des longes de porc va continuer de survivre.
- Jacques Attali ne se dit pas tous les matins: "Je vais changer la face du monde."
-Il est faux de dire que Rachida Dati porte un masque de cire.
- Georges Frèche, cet homme qui pue la merde, ne mérite pas le poteau d'exécution.
- Une rumeur court, selon laquelle Delanoë est un homme charmant. La rumeur semble bien fondée.
- Une rumeur court, selon laquelle Besancenot est un vrai homme du peuple. Encore une rumeur fondée!
- Hugo Chavez, à la prochaine élection présidentielle, n'a aucune chance d'être le chef de l'état français.
- La nuit n'est pas tombée sur nous, définitivement.
- S'abstenir de voter n'est pas un acte citoyen. Les abstentionnistes sont des adeptes d'un pouvoir fort.

Le monstre de la lande



Il y en a qui voient loin. Il y en a même, autour de moi, qui ont des objectifs chiffrés pour 2011. Oui, pour 2011, alors que peut-être, il y aura belle lurette que la troisième guerre mondiale aura éclaté. Je remarque, d'ailleurs, que, depuis un certain temps, ceux qui attendent avec impatience 2011 contemplent l'horizon. Mais ils ne sont même pas drôles. Ils me font grimacer. A ce propos, j'ai commencé, il y a quelques temps, un poème intitulé "La Grimace". Il serait temps que je le mette en ligne.
Non, il faut arrêter de regarder l'avenir (qui sent de plus en plus fort la pisse de chat; que les chats me pardonnent; je les respecte). Le présent est accablant. Sarkozy est président; Carla Bruni est la première dame de France; Dominique Perben se présente à la mairie de Lyon; Jacques Attali est encore vivant; les chevilles de Julien Dray gonflent de plus en plus; Delanoë me donne toujours envie de vomir; les voitures crament toujours; Mélanchon sent toujours la merde; la vie est devenue invivable. Coincé entre les émeutiers et le sarkozysme, le pays est devenu un vrai cauchemar. La grimace se dessine à nouveau sur mon visage. On ne peut rien contre la grimace. Elle vous tombe dessus et on ne peut pas s'en débarasser. C'est ainsi.