Je me souviens que dans les années 70 (J'étais enfant à cette époque-là), Raymond Barre, premier Ministre, déclarant que le pouvoir d'achat était bon, suscitait la colère noire de Georges Marchais, le clown totalitaire, qui demandait violemment un débat avec le cynique de Matignon. A Carte sur tables, vous vous souvenez de cette émission animée par Duhamel et Elkabbach? C'était l'époque antérieure, déjà magnifique en elle-même, à celle qui vit la connerie humaine prendre une ampleur sans précédent; connerie toujours d'actualité, cela va sans dire.
En 1980, après l'attentat de la rue Copernic, Raymond Barre récidiva en déplorant que les victimes fussent des Français innocents et non pas les Juifs. Qui, eux, étaient les coupables. Le destin de son cerveau glissait déjà sur une pente fatale. Un jour, il avait même déclaré que sur certains points, il était marxiste. Le marxisme semble bien être un effet de la raréfaction des neurones.
Il y a quelques jours, Barre, dont le destin cérébral semble avoir subi ces temps-ci une dégradation soudaine, a pris la défense de Maurice Papon, disant qu'un fonctionnaire de l'état ne peut démissionner sauf pour une raison d'intérêt majeur. Peut-être envoyer des gens à l'abattoir n'est-il pas d'un intérêt majeur. Il fallait bien faire fonctionner la France, pour reprendre les mots de l'ancienne maire de Lyon (ville en déclin). D'ailleurs, comme il l'a dit aussi, Bruno Gollnisch est un type bien. Un bon conseiller municipal. Disons le mot, Raymond Barre est un révolté, un rebelle. Il n'accepte pas les agissements indignes des lobbys juifs, surtout du lobby juif proche de la gauche.
Non, le CRIF se trompe. Raymond Barre ne rejoint pas l'extrême droite. Le cerveau reptilien a bel et bien pris le pas sur l'encéphale. C'est tout ce qu'il y a à dire là-dessus.
No comments:
Post a Comment