Saturday, March 17, 2007

Les pains dans la tête



J'ai déjà dit qu'Olivier Besancenot, le révolutionnaire fonctionnaire à l'impressionnante tête de pine semblait s'être opposé à la venue d'Alain Soral, le mauvais Louis-Ferdinand Céline, à l'émission du brasseur de vent Serge Moati, Ripostes. Il paraît même que, c'est Soral qui le raconte dans son site, Besancenot était prêt à lui casser la gueule. Mais Soral ne se démonte pas. Il désirait déjà en découdre avec Maurice G. Dantec. Maintenant, ayant su que le leader de la LCR a pratiqué la boxe, il lui donne rendez-vous sur un ring, à ce "merdeux", c'est le mot qu'il emploie. Il est sûr de le battre. Sur ce point, il a certainement raison. Le gringalet ne ferait pas le poids devant cette sorte de vigile de boîte de nuit. Imaginons une seconde le combat. Imaginons qu'il soit retransmis, un samedi soir sur Canal+ et commenté par Jean-Claude Boutier. J'aurais dû mal à soutenir l'un des deux belligérants tant le communiste facteur (Les facteurs ne sont pas toujours très sympathiques. J'en ai connu qui étaient de sinistres personnages) et le communiste lepéniste me répugnent. Le mieux, finalement, ce serait que ces deux néants ambulants se neutralisent en tombant K.O. ensemble. Evidemment, ensuite, il faudrait nettoyer les flaques de sang. La haine est à son comble, entre ces deux révolutionnaires de pacotille. Simone Weil, je parle de la mystique, disait que la révolution est l'opium du peuple.

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