Je sais, je me répète, mais comment faire autrement? Je vais encore une fois évoquer le vocabulaire employé à notre époque. Tout à l'heure, je lisais sur un forum négligeable le terme: "nazislamistophiles". Les mots de dix-huit lettres m'impressionnent toujours; les imbéciles aussi, ceux qui adorent les mots interminables. A ce propos, on apprend dans "Les miscellanées de Mr Schott" que le nom le plus long de la langue anglaise, non désignant un virus, comporte 1185 lettres. C'est beau, non?
Mais il n'y a pas que les mots sans fin qui m'inquiètent, ce sont maintenant, les termes, le registre de langue (Je parle comme un prof!) employé par les ministres ou secrétaires d'état. En effet, en entendant parler de Fadela Amara sur France 3, hier, j'ai appris qu'elle a conçu un nouveau plan, un plan de choc, comme l'indiquent les termes qu'elle a choisis, un plan "anti-glandouille". Si j'ai bien saisi, elle ne veut plus du tout de jeunes ("Jeunes!" Ce mot me fait mal aux oreilles chaque fois que je l'entends, ce mot de faux-cul.) prenant racine au pied des immeubles. Elle veut des jeunes qui travaillent, qui ne rouillent plus, comme on dit. Bien sûr, Sarkozy a loué sa magnifique secrétaire d'état, une vraie femme d'action, au fond, et parlant un langage vrai, proche du peuple, des précoccupations des jeunes. Je pense que les termes "plan anti-branlouille" auraient été plus frappants. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, je sens que la nausée monte en moi. Je ne crois pas que ce soit le café, certes, très fort, que j'ai bu.
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