Ce n'est pas la première fois que ça arrive dans mon lieu de travail. Moi, je dis qu'en voilà assez maintenant. Imaginez un peu la situation. De bon matin,vous avez à peine avalé votre café que vous devez vous rendre tout de suite aux toilettes. Vous ouvrez la porte et vous constatez qu'un de vos collègues n'a pas eu le tact de nettoyer corectement, de faire disparaître toute trace de ses déchets. Hier encore, une médaillon de merde flottait à la surface de l'eau. Je suis sorti des toilettes bouleversé, les larmes aux yeux. Je sais, on va me dire que certaines personnes ne peuvent regarder leur pourriture et que même certains psychiatres considèrent que regarder sa merde est un symptôme. Mais tout de même, il faut penser à ceux qui nous succèdent aux toilettes. Question de délicatesse.
Question de délicatesse, oui. On ne va tout de même pas accuser Jacques Chirac de s'être enrichi personnellement. Ce serait infâme. Il se défend, l'ex-président, il veut se battre pour son honneur sali. On se trompe sur lui. C'est un homme honnête, un battant. Du reste, il semble que tout le monde soir contre lui. Quelle injustice! Envers un homme bourré de convictions, un vrai homme d'état qui a su relever la France (comme Mittérand, son cousin infâme). J'arrête. Mon coeur commence à battre très fort, mes yeux à s'humidifier comme hier matin. Chirac me fait le même effet que la merde.
No comments:
Post a Comment