Saddam Hussein condamné à mort! Cela met en émoi notre stylisticien national, Jean-Marie Le Pen. Il s'est depuis longtemps spécialisé dans l'euphémisme, depuis septembre 1987, si ma mémoire est bonne. L'euphémisme est, je cite: "L'expression atténuée d'une notion dont l'expression directe aurait quelque chose de déplaisant, de choquant." C'est cela, Le Pen est un stylisticien délicat. Il ne veut pas choquer ses auditeurs. Par exemple, les 140 villageois que Saddam Hussein a fait massacrer ne sont plus qu'un incident dans sa bouche. Il ajoute tout de même que c'est un incident un peu douteux.
Il manie très bien la langue française. Je suis le premier à le reconnaître. Quand on écoute Sarkozy, La Cigogne ou Jack Lang, on est dégoûté. Oui, Le Pen est un bon parleur mais les mots qu'il emploie sont crapuleux, force est de le constater. Que pense-t-il du sort des Kurdes sous le totalitarisme de Saddam Hussein? Pas grand chose, probablement. Peut-être les massacres des Kurdes n'ont-ils jamais existé. Il faudrait poser la question au sordide et pointilleux Robert Faurisson. Qui, j'en suis persuadé, croit dur comme fer que "la puissance étrangère", comme dit Le Pen, les Américains sont un peuple de génocidaires. Il ne peut y avoir de doute là-dessus. Par exemple, le génocide des islamistes en Somalie existe.
Ceux qui prennent Le Pen pour un raciste anti-arabe sont des cons.
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