Wednesday, December 27, 2006

Sonnet IV

Egaré au milieu des visages de pierre,
J'ouvre les yeux devant l'univers enchanté
Et, dans quelques instants, c'est la sérénité
Qui enveloppera la galaxie entière.

Je n'ai jamais pu croire à la sainte beauté,
Et pourtant, elle est là, si provocante et fière,
Que je me mets à la haïr, cette lumière
Qui ne fait que singer l'incroyable santé.

On me souffle que va sonner l'heure dernière
Où mon corps paresseux, devant la vérité,
Va s'effondrer dans l'océan immérité;

Et les fous dangereux vont se mouvoir derrière
Le paravent des fleurs, la foule moutonnière
Qui fait un geste obscène à la réalité.

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