Sunday, December 17, 2006

Toujours coupables.


Vingt-cinq des cent-deux Sénégalais qui tentaient d'aborder les Canaries ont été repêchés à Saint-Louis; les autres ont disparu. Encore un drame qui fait pleurnicher les professionnels de l'humanisme infâme. Bien sûr, les Africains ne quittent pas leur continent de gaîté de coeur. Ce continent est dans une grande misère. Mais à qui la faute? Encore et toujours aux Européens, aux colonialistes? En 2150, on culpabilisera encore les Occidentaux. Comme l'a fait, il y a quelques temps, Olivier Besancenot qui disait clairement que si des Africains meurent en voulant gagner L'Europe, c'est parce que celle-ci n'ouvre pas ses frontières. C'est ce genre de discours mondialiste qui prévaut à notre époque, qu'on nous distille à longueur de journée. Il ne faut pas être d'extrême gauche pour penser comme ce minable trotskiste. Vous savez, parfois, je sombre dans la paranoïa et je me demande si tout le monde n'est pas communiste ou musulman. Ou les deux! Si, il y a des Européens coupables, de vrais coupables, comme Jose-Luis Zapatero et Romano Prodi, ces deux gauchistes horribles, ces "légalisateurs" sans scrupule. Ce sont de vrais fossoyeurs. Il n'y a pas de raison pour que les flux de misère s'arrêtent. Il n'y a pas de raison pour que les légalisations ne se poursuivent pas. Il n'y a pas de raison pour que l'Europe ne soit pas un jour submergée. Il n'y a pas de raison pour que nous ne soyons pas encore et toujours coupables de la misère africaine. Le monde est très simple; il est divisé en deux: les colons et les opprimés. Faudra-t-il faire disparaître de la surface de la Terre les salauds de Français, d'Espagnols, d'Allemands etc. qui n'ont fait que du mal? Je me souviens de cette phrase de Jean-Paul Sartre qui disait, pendant la Guerre d'Algérie, que lorsqu'on tuait un Européen, on faisait d'une pierre deux coups, puisqu'en éliminant un oppresseur, on donnait sa liberté à un opprimé. Ce qui est pourtant curieux, c'est que le continent des oppresseurs soit si séduisant pour tous ces misérables des quatre coins du monde.

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