Monday, December 25, 2006

Sonnet II

Et l'esprit épuisé s'enferme dans sa cage,
Et le jour inversé aboutit à la mort.
J'en suis à regretter, amer, le mauvais sort
Et je me suis noyé dans un océan de rage.

Je regrette d'avoir commencé ce sonnet
Qui, comme on peut le voir, est trop sombre, risible.
Grimaçant, j'ai toisé mon duplicata possible
Qui, souriant, dans mon ombre se promenait.

Je sais que tout un peuple improbable va naître
Et que je ne serai plus, cette nuit, le seul être
A entrer dans le trou du temps universel.

Allongé, je me bats contre cette nausée,
Cette illusion de plus, oui, cette fausse idée
Qui ressemble parfois à l'alcool du réel.

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