Il est à peu près certain qu'Azouz Begag, l'Arabe qui cache la forêt, comme il le dit si bien, l'humoriste dévastateur, n'adore qu'une chose: faire parler de lui. Il va faire paraître (Il vient peut-être de le faire paraître.) un pamphlet, Un mouton dans la baignoire, qui s'en prend...ce n'est pas difficile... au kächeriseur Sarkozy.( A kärchériser, comme le disait un professeur de philiosophie,tout fier de sa perle, dimanche dernier, à Ripostes.) On peut se demander pourquoi il n'a pas démissionné avant, pendant les émeutes de novembre 2005, lui reprocher de n'avoir ouvert sa grande gueule que maintenant. S'il a démissionné pendant la présidentielle, c'est dans le but bien arrêté de nuire à son ennemi Sarkozy. Il s'est rapproché de François Bayrou qui, hier, vantant l'unité du pays, disait en quelque sorte que Marseille est le grand exemple à suivre. Le grand exemple du rapprochement entre les peuples.
Non seulement Azouz Begag attaque mais il se plaint ou plutôt, il veut se faire plaindre. Il raconte que Brice de Hortefeux s'est emporté contre lui, que celui-ci a eu ces mots: "Tu dégages!" Oui, Begag, une victime. Une victime du racisme anti-Arabe, probablement. Cela, il ne le dit pas mais il le donne bien à comprendre. Begag, une victime de l'exclusion, de l'intolérance, de l'autoritarisme sarkozyste, une victime...Non, j'arrête parce que je vais me mettre à pleurer.
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