Certains sites ou blogs, proches du Front National ou militant franchement pour Le Pen, le candidat anti-système, paraît-il, se plaignent régulièrement des agressions dont sont victimes les sympathisants frontistes. Dernière agression en date: celle d'un colleur d'affiche que deux hommes, sortant d'une voiture, ont tabassé. Des bons tabasseurs, probablement, des tabasseurs de gauche. Pour moi, il n'y a pas de doute. Les gauchistes sont les plus totalitaires des hommes. Aucune ouverture d'esprit. Ceux qui ne sont pas de leur côté sont les fascistes qui finiront en enfer. C'est ça, la religion moderne. Si vous n'êtes pas de gauche, on vous dénie tout droit au respect, et même toute humanité. On ne vous parle même plus. Vous faîtes pitié. Vous n'avez rien compris. Vous êtes pour Le Pen. Ou pour Sarkozy, ce qui revient au même.
Or, ce n'est pas mon cas. Les colleurs d'affiche du FN ne méritent que mépris. Mais que dire des autres? Il n'y pas les bons et les mauvais colleurs d'affiche; il n'y a que des colleurs d'affiches. Je ne risque pas de me faire tabasser pour ça! Je n'ai jamais collé une affiche de ma vie et cela ne m'arrivera jamais. Les militants, les distributeurs de tracts, comme j'en ai vu, jeudi, des sarkozystes, semblent bien avoir perdu toute personnalité. Je n'ai jamais défendu un homme politique de ma vie. Si j'en suis fier? Non, c'est une simple constatation. En réalité, il faut sans cesse faire marcher son cerveau. Je sais, ce n'est pas la mode. Le cerveau reptilien, ça, c'est tendance. Moins on raisonne, plus on est apprécié. Je repense à mon patron qui se dit révolutionnaire de gauche et qui semble avoir, en ce moment, de gros soucis avec ses neurotransmetteurs. J'allais dire: pauvre homme! Mais je n'ai aucune pitié. Il ne faut pas voir de sentiments avec les énergumènes.
Je finis par ceci: hier, le comique Le Pen, sur une chaîne de télévision, citait Jean Jaurès, disait que l'oeuvre de Karl Marx est parfois intéressante, parlait du PPF, le Paysage Politique Français. Il faisait de l'humour. Il se croyait fin. Si Jacques Doriot, là-haut, dans l'éther, a assisté à la scène, il a dû être vraiment vexé.
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