La France est en deuil, l'équipe de France de rugby a été écrasée par celle d'Argentine. Mais pas seulement en deuil. En colère, également. On pouvait lire ce matin en première page du Progrès de Lyon (qui ne semble toujours pas se décider à écrire en un Français correct): Une honte. En première page de l'Equipe, n'en parlons pas. On lit: Une fin pitoyable. On attendait, ou plutôt, on s'attendait à ce que la France soit championne du monde. Hé bien, voilà, la coupe du monde ne s'est pas terminée comme on le voulait. L'équipe de France a purement et simplement été surestimée. Par les médias et par les spectateurs imbibés de commentaires médiatiques. On était les meilleurs du monde. On allait avaler tous les adversaires. Les icônes se sont écroulées hier soir, au Parc des Princes. Le soleil s'est éteint. Je note que je n'ai même pas réagi tant j'étais fatigué. Le travail m'anéantit.
En parlant d'icônes, je ne résiste pas à évoquer Sébastien Chabal, le joueur de rugby des dix dernières minutes. J'ai entendu dire que c'est un être très sensible, d'une grande gentillesse. je suis prêt à le croire mais si je parle de ce joueur, c'est qu'on a fait de lui un personnage de bande-dessinée, une sorte d'homme des cavernes impressionnant les adversaires, un rugbyman hors du commun. Or, il n'en est rien. L'image de Chabal s'est substituée à la réalité. En est-il responsable? Et les autres joueurs? Et l'entraîneur, le VRP du rugby? Difficile de répondre. Difficile de savoir également si Laporte est un malhonnête homme. On ne saura probablement jamais rien de la gestion de ses nombreuses sociétés. En tout cas, ce type est louche et il n'est pas du tout étonnant qu'il devienne secrétaire du gouvernement Fillon.
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