Je ne sais pas qui a un jour employé pour la première fois le mot 'people' mais il peut avoir l'assurance de mon plus profond mépris. Il paraît que les 'people', tribu humaine à réprouver, bien entendu, se mobilisent contre l'état policier et raciste qui ne loge pas convenablement les nombreux opprimés qui, protestant contre l'injustice, dorment dans la rue. Sachez que la plupart de ces malheureux sont d'orgine africaine, que leur peau est noire et que par conséquent, ils souffrent de la discrimination raciale. De cela, les grands artistes, comme Carole Bouquet et même et surtout le non-comique Guy Bedos le savent. Ils veulent, au fond, nous faire prendre conscience de l'instauration, depuis un sinistre 6 mai 2007, du néo-nazisme d'état. Il paraît que lorsqu'il passe devant des mal-logés, le non-comique à la perruque drôle ne peut pas rentrer chez lui. Il le dit, pose la question: "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi?" Là est la question. Peut-être est-il encore dehors au moment où je tape ces lignes, bravant le vent froid, cet antifasciste qui n'a peur de rien, qui a honte pour son pays de chemises brunes, qui défend l"humain", pour reprendre le terme employé par le dessinateur lugubre et glacial Enki Bilal qui considère que "l'humain est bafoué".
Au moins, les 'people' ont la conscience tranquille. Ils sont du côté de la morale. De la morale combattante. Quand je les écoute, mon émotion est, chaque fois, si profonde... On ne saurait trop conseiller à Nicolas Sarkozy de créer, dès janvier, un nouveau ministère, un beau ministère, un ministère de la morale. L'humanité serait ainsi en progrès.
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