Il pourrait éviter de la ramener comme ça. Il ne semble pas encore se rendre compte de la sale réputation d'ancien nazi qu'il a. Il faut que Benoît XVI en rajoute maintenant. Il est grand temps que les provocations cessent; il est grand temps que la papauté soit abolie. Déjà Jean-Paul II avait contracté la mauvaise habitude d'exalter les martyrs de la persécution religieuse pendant la Guerre d'Espagne, surtout au début d'ailleurs, où on s'amusait à émasculer vivant les prêtres non républicains. Maintenant, c'est au tour de Benoît XVI qui, demain, à la basilique Saint-Pierre de Rome, va béatifier 498 religieux espagnols fusillés, torturés etc. pendant la guerre civile espagnole. Il prend des risques, le pape allemand, le risque de réveiller de vieux démons, comme disent les journalistes du Monde. D'ailleurs, tout le monde sait que la persécution religieuse n'a jamais existé en Espagne de 1936 à 1939. Et même si elle a existé, qu'est-ce que cela fait? Tout le monde doit savoir que les religions sont des fauteuses de guerre, que les religions sont l'opium du peuple, pas les révolutions, comme disait cette idiote de Simone Veil, celle de la pesanteur et la grâce. Toutes les religions? Ah, oui, l'islam moins. N'oublions jamais d'évoquer l'islam, la religion des malheureux.
Zapatero, lui, est tout bouleversé. Pour ne pas être en reste, il envoie demain une délégation de députés socialistes à Rome. Il ne veut surtout pas se mettre à dos le peuple espagnol à cinq mois des législatives. Il ne veut surtout pas les perdre. Ce serait dramatique. C'est pourquoi d'ailleurs il a mis en sourdine son projet de libéralisation du mariage homosexuel, de modernisation de l'Espagne très catholique, trop catholique.
Le martyrologe commis par Benoît XVI ne peut qu'écoeurer les bonnes consciences. Le martyrologe de l'ancien Waffen-SS franquiste.
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