Tuesday, October 16, 2007

Gigot d'amour

On peut être poète et cannibale. C'est ce que je viens d'apprendre. C'est au Mexique que cela se passe. José-Luis Calva Zepeda a même écrit un roman, roman resté inachevé, malheureusement, qui aurait pu être fort drôle: "Instincts cannibales". C'est ce que la police a découvert en faisant une perquisition chez lui. Mais elle n'a pas trouvé qu'un manuscrit, non, elle est tombée sur une poêle à frire dans laquelle marinait de la viande humaine que le cuisinier talentueux avait eu la bonne idée d'orner de citrons verts. Le muscle qui cuisait était celui de sa dernière petite amie. De même que le bras et la jambe qui attendaient fraîchement dans le frigo d'être dévorés. Le sorcier ,un vrai fan de films pornographiques mettant en scène la faune, risque une peine de 50 ans, le poète cannibale comme l'appelle la presse mexicaine. On le soupçonne d'être à l'origine de deux autres disparitions.
Un détail que j'oubliais à propos de son roman inachevé. Peut-être eût-ce été un très mauvais livre. Pourquoi ai-je un doute? Sachez que le poète Zepeda, habile de ses mains, confectionnait des couvertures. Celle de "Instincts cannibales" était une reproduction de Hannibal Lecter, le célèbre tueur joué par cet ahuri d'Anthony Hopkins. Si l'histoire racontée par le mangeur de chair humaine est inspirée du film débile, il est heureux qu'il soit resté inachevé. Il y a des romans, comme ça, qui gagnent à ne pas être poursuivis. Pourquoi pas un roman intitulé: "Gigot d'amour"?

1 comment:

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