Madame Royal, le paon en tailleur, ancienne ministre de l'Education Nationale, a une connaissance très profonde de la langue française. Elle est même une poétesse, une créatrice de mots, la créatrice d'un nouveau langage. Ceux qui critiquent l'invention du mot "bravitude" sont des imbéciles, des retardataires, des nostalgiques honteux, des fascistes, pourquoi pas. En tout cas, une chose est sûre: des misogynes. Des misogynes qui ne comprennent pas que La Cigogne à l'Elysée, le 6 mai 2007, c'est Louise Labé, une vraie poétesse, celle-là (une Lyonnaise comme Maurice Scève ou Pontus de Tyard) au pouvoir. Je pourrais dire que ce serait la ségolènitude pendant cinq ans, mais je préfère ne pas créer de mots ridicules. A propos de la pauvre socialiste, j'ai lu le mot "néantitude". Un néologisme drôle, certes, mais je préfère un mot tout simple: gouffre, par exemple. Le gouffre du néant. Une Pernette du Guillet, une Jeanne d'Arc ou une Théroigne de Méricourt qui auraient été frappées tout à coup de débilité mentale. C'est peut-être la synthèse que l'on pourrait faire de La Cigogne, la nationaliste et socialiste. Tout est dans le "et", comme on me l'a dit. Les discours de la candidate socialiste pourraient faire l'objet d'une thèse de troisième cycle. "Néologismes et emplois des conjonctions de coordinations dans l'oeuvre de La Cigogne". Ou alors: "Comment le style ségolénien est en adéquation parfaite avec le concept d'ordre juste?" Il faudrait boire beaucoup de vodka pour mener à bien un travail aussi colossal.
La vérité, c'est que le socialisme est une tare, un dogmatisme, un autoritarisme qui mourra avec le genre humain. Excusez-moi de terminer sur une note aussi sombre. Mais à partir de mai 2007, le tableau noir de la France risque de s'assombrir davantage. Les fantômes vont nous écraser.
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