Tout à coup m'a quitté l'effroyable nausée
Qui parcourait mon corps vieux comme un animal
Dont la raison de vivre est de faire le mal,
- Et j'ai quitté le monde abject de la pensée.
A cet instant précis, j'ai vu se succéder
Pour mes yeux alourdis des fantômes ludiques
Que j'ai pris par erreur pour des hommes sadiques,
- Et je sens ma conscience infime s'éroder.
J'ai parcouru ce soir les mille voies lointaines
Où se répand mon émotion comme une odeur,
Et je suis revenu tenaillé par la peur.
Le nouveau monde humain montre à l'homme ses chaînes,
Car l'humanisme est mort dans le sentier des dieux:
- Tout à coup, mon esprit n'est plus qu'un monstre odieux.
Friday, January 05, 2007
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