Monday, January 01, 2007

Sonnet VIII

Nous regardons nos pieds, la culpabilité
Infeste nos esprits en phase terminale.
Nous connaissons bien tous la probabilité
Que l'aurore cruelle émette un dernier râle.

La belle âme encombrée en ce monde fictif
S'engouffre dans un puits, un rêve ridicule
Où se débat notre regret définitif,
Et où la joie incommensurable pullule.

Je délire et je vois l'échine de la foi
Se courber à jamais sous la nouvelle loi
Et feindre de pleurer, la débile mentale!

Et j'écris un sonnet sur le jour rationnel
Qui envahit toujours la souffance natale,
- Là haut, bien au-dessus du monde passionnel.

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