Friday, January 26, 2007

Sonnet XIII

Voilà que l'anxiété perd de son énergie
Et j'attendrai que sous le film incontrôlé
S'accumulent les cris haineux de la magie
Et que l'ancien destin puisse enfin me frôler.

Je regarde la nuit de l'âpre astrologie
Et je pleure de joie et je suis consolé
Par le cosmos sans fin, cette théologie
Qui tourne sans arrêt dans le temps inviolé.

Je regarde mourir la laideur assagie,
Ce mensonge assassin, risible, qui plagie
La vérité de l'homme et le songe envolé.

Je m'endors sur le lit de la cosmologie
Et j'ai senti le corps d'une femme régie
Par le soleil remplir mon espoir immolé.

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