Sunday, January 28, 2007

Miroir

Je me regarde sourire, on se regarde dans mon sommeil qui réparera des siècles de fatigue sans fin. Je suis enveloppé. L'espace s'est élargi. Les temps se contemplent entre eux. C'est vraiment beau à voir. L'alternance des jours et des nuits prend un sacré coup de vieux. Je glisse sur la pente de vos songes. L'ennui, c'est que je n'ai pas encore brisé toutes les châines. C'est dur, la vie est si difficile...Comme c'est idiot de dire ça...Les regards se multiplient ainsi que toutes les époques. C'est le figement éternel. Je suis comme dans une machine. Oui, dans la machine. La machine qui anéantit tout sur son passage; une sorte de trou noir qui aurait envahi la quasi totalité de l'univers; on ne voit presque plus rien; les cordes se cassent. Les cordes qui se divisaient en cent cordes, mille, un million, je ne sais plus. Je me regarde toujours sourire. Je vais rire, si ça continue. Si ça continue...Si ça continue, je courrai sur la route où se reflète le ciel passé. Je tomberai sur la dimension repliée sur elle-même. Ainsi, le désespoir ne dure jamais beaucoup. C'est le papillon mort-né. Dans les ténèbres qui ne durent pas, les populations s'embourbent. Certains n'en sortiront jamais. Tout est bel et bien fini. Si j'avais encore un corps physique, je hurlerais mon bonheur. Je n'y crois plus du tout.

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