Wednesday, January 31, 2007

Substitution

C'est depuis un petit moment que je n'existe plus. Je me suis évanoui dans l'air; je n'ai pas encore parcouru toutes les époques. Une autre chair se forme. Une autre beauté se dessine sur des monstrusoité infinies. J'écris un long texte, sur lequel je crache. Il n'est plus besoin d'écrire; le monde a changé; les oiseaux se sont écrasés par terre: l'erreur ne peut pas être humaine. Je ne vomirai plus sur les êtres vivants. J'ai avalé une divinité. Il n'y a pas de doute là-dessus. Je suis comme un cannibale. C'est ce qui me vient à l'esprit, devant l'ordinateur. Il s'affole. Il ne répond plus. Mépris souverain. Mépris pour l'homme risible qui le manipule, qui ne comprend rien à rien. Il semble que les cerveaux soient devenus de l'histoire ancienne. Machine, c'est toi qui vas me prendre dans tes bras et j'aurai quelques larmes de bonheur. Je croirai à mon bonheur, pendant quelques secondes, le temps de bailler d'ennui. Le destin climatérique changera et l'espèce humaine se figera. Il n'est rien de plus beau que l'éternité. D'où la lumière jaillit. Où je deviens incandescent. Je lis tous les livres en même temps. Je n'obtiendrai plus rien. Je n'ai plus rien à désirer. Je suis libéré. J'ai rongé mes chaînes. J'adore jouer aux fauves. C'est un véritable plaisir. Je suis renouvelé.

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