Friday, October 27, 2006

Le bonheur des enfoirés


Il y a un réel plaisir à attaquer, brûler des bus; à faire la chasse aux policiers. Les Français, les Chrétiens méritent ce qui leur arrive. Ce sont des pourris qu'il faut harceler, violenter, violer, brûler. Ce sont des salopes que l'on se doit de sodomiser avec sauvagerie. Que du bonheur! Voir s'élever les flammes dans les airs est une véritable volupté. Qu'ils viennent, les pompiers, et la fête continuera. Les pompiers méritent d'être lapidés, frappés. The show must go on. Quand la France sera complètement à feu et à sang, le bonheur sera à son comble, le bonheur des enfoirés; ce sera l'apothéose de la félicité sordide. Ce sera la fête sur le cadavre du pays, de l'Occident. On trépignera de satisfaction. Les humiliés, les opprimés se seront vengés. Le soleil illuminera le visage des assassins et nos chagrins et nos plaies.
C'est ça, le vrai plaisir. Le plaisir de l'anéantissement. Nous n'échapperons pas à ce destin; les gouvernants sont atteints de molesse et de corruption. L'odeur de pourri s'est levée un jour et stagne dans l'air depuis des décennies. J'ai l'impression de défaillir, comme asphyxié.
Nous sommes pitoyables (les deux sens du terme!). Nous avons peur des enfoirés et nous avons du dégoût pour nous-mêmes. Moi, je n'ai pas peur; je ne me déteste pas; mon cadavre bouge encore: il est prêt au combat, s'il le faut.

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