Albert Einstein disait que seule la bêtise peut atteindre l'infini mais il semble qu'il ait oublié le sentiment de dégoût qui, lui, peut prendre des proportions gigantesques, illimitées. Je sais ce que je dis. Le dégoût est une phase nauséeuse que je traverse depuis au moins deux semaines. Je me regardais tout en me rasant ce matin. Je n'étais pas beau à voir. Je paraissais porter un masque. Les bords de mes lèvres tombaient. J'ai mal dormi; réveillé à 2 heures 20 du matin exactement, je me suis rendormi vers 4 heures et demi. Sale nuit d'un homme écoeuré. Ce matin, j'ai dû travailler trois heures sur ordinateur. Au bout d'une heure et demi, une peine immense m'envahissait, peine qui s'ajoutait à ce sentiment de dégoût. Cette peine était si forte qu'elle me paniquait, presque. Vers midi, devant mon plat de charcuterie et mon verre de rouge, la fatigue m'envahissait.Rien de pire qu'être fatigué sous la chaleur. Un peu plus tard, dans le train, j'ai fini "On the road" de jack Kerouac. J'émergeais.
Enfin, tout cela est fini. Provisoirement. Je suis retourné au bercail. Le malaise a disparu. Il ne me reste plus que la fatigue. J'ai ouvert les fenêtres. L'air humide me réssérène. Je peux enfin respirer. Je peux enfin revivre.
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