Saturday, June 02, 2007

Petits rappels

Il est raisonnable de faire, de temps en temps, quelques rappels sur le communisme, qui fut une entreprise de mort sans précédent (Je n'oublie pas le nazisme.). On a peut-être oublié ou, ce qui est plus probable, la majorité ne sait pas, que ceux qu'on appelle des grands hommes ont été de véritables artistes de la sentence pro-communiste. Prenons l'exemple de ce faux grand écrivain que fut le poseur André Malraux qui disait que "les procès de Moscou n'ont pas diminué la dignité fondamentale du communisme." Oui, la dignité fondamentale du communisme de cet homme exceptionnel qu'était Staline, "un homme de genie, génial par ses dimensions, sa puissance intérieure d'efficacité comme par la profondeur de ses desseins", pour reprendre les termes exacts de Léon Blum. Un homme exceptionnel qui inspirait le grand poète (C'est de l'ironie.) Paul Eluard qui a su peut-être mieux que tout le monde qui était le boucher de Moscou: "Et Staline dissipe le malheur. La confiance est le fruit de son cerveau d'amour." (La deuxième phrase est d'une lourdeur pathétique.). On en tremble d'émotion. En réalité, ce sont surtout les opposants au communisme qui tremblaient. Louons donc Staline.
Mais n'oublions pas non plus le lumineux Mao Tsé-Toung, dont Valéry Giscard-d'Estaing, disait, au moment de sa mort: "Un phare de la pensée s'est éteint." Il n'est que de lire le petit livre rouge pour s'en convaincre une bonne fois pour toutes. Le communisme fut, n'en déplaise aux fascistes, une utopie merveilleuse. Le goulag n'est qu'une invention des impérialistes capitalistes. Comme le disait le révisionniste inculte Georges Marchais: "Le goulag? A supposer qu'il existe..." Ou la pauvre Jeannette (Thorez): "85 millions morts à cause du communisme, c'est un terrible mensonge." Soyons honnêtes, comme Robert Hue. Lui sait qu'on ne peut réduire le communisme a une comptabilité macabre. Lui sait, comme Marchais, que le bilan est globalement positif, que l'on peut toujours rêver, rêver à la dictature, mais attention, la dictature du prolétariat, c'est tout de même autre chose! Marie-Georges Buffet y croit encore à la démocratie populaire. J'arrête parce que je vais devenir grossier.
Je finirai par cette magnifique phrase de Michel Rocard: "Le drapeau rouge est porteur d'une grande espérance. "







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