Friday, February 09, 2007

Départ

Lorsque l'ennui remplit tout l'être, des vagues de rêves idiots viennent réfléchir sur de vrais miroirs. Lorsque la vie s'arrête pour une seconde ou pour une éternité, la lune disparaît. Voilà, je suis très content de mes phrases. Le sommeil va bientôt me gagner, les jolies choses s'humidifient et glissent sur mon corps déjà presque disparu. C'est comme ça qu'il faut être. C'est comme ça qu'il faut faire. Le'information a fini par arriver. Je ne m'attendais pas à un tel bonheur. L'émotion n'est pas encore à son comble. Tout peut arriver, maintenant. L'étoile va s'écraser. Je vois sa course folle. Les beautés vont enfin devenir mortelles. C'est ce que j'ai toujours pensé. Finalement, quand j'y pense, j'ai toujours eu raison. La mort me donne raison. La nausée m'a quitté. Guérison subite. Miracle d'une fin de nuit dont je ne me doutais pas qu'elle était douloureuse. Je n'ai jamais eu mal de ma vie; c'est un sommeil sans fin. Je me prenais pour une divinité; je me voyais dormir, je me voyais heureux: un nimbe flotte dans l'air, depuis tout à l'heure. Il ne manquerait plus qu'il s'arrête au-dessus de ma tête. Non, je plaisante. Je raconte toujours des blagues. Je me mets à rire. La Terre tremble. Je suis cosmique. La nuit se blottit dans mes songes. Venez près de moi. Vous êtes encore loin, les insectes. Vous grouillez, vous êtes mes amis, mes frères. N'ayez pas peur. Les cauchemars ont été anéantis.

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