Me voici sur la scène de théâtre et mon sang se réchauffe au tout dernier rayon de soleil moribond. Bientôt, je n'entendrai plus les applaudissements. Je me sens si fatigué depuis quelques temps. Les chiens ne veulent pas être relâchés, parce que il est trop tard. C'est bien mieux comme cela. J'entends dire que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. On se moque, on joue avec mes nerfs. Je n'ai pas encore trouvé le coupable. Les coupables emplissent vos rêves, les torturent. Ils vous mettent dans leur poche et vous oublient, c'est fatal. Le nez rouge va grossir et comprendre l'univers. C'est beau, comme phrases, non? J'ai de la ressource; je pourrais rédiger des millions de phrases; les anges très drôles me prêteraient leurs ailes: je deviendrais complètement fou. Les spectateurs se plieraient en deux; certains d'entre eux ne pourraient plus se déplier: ce serait ma vengeance. Les chiens ne peuvent mordre l'homme désincarné. Mon cerveau est encombré de sentences définitives. La porte est encore loin; je ne l'atteindrai jamais. J'ai de la force mais le courage me manque. C'est irréversible. Les chiens ont été relâchés; ils sont féroces; ils vont bondir: le rayon de soleil est à ma ressemblance. Je me pose trop de questions en ce moment. Ne vous imaginez pas que je tente d'y répondre. Les réponses aux questions sont souvent d'une niaiserie sans pareil. C'est comme si je me demandais où je vais, d'où je viens et pourquoi ce soleil, ce faux assassin, recouvre ses esprits. Il est guéri!
Thursday, February 15, 2007
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