Wednesday, February 14, 2007

Les pourris gardent la tête haute


Il est vrai que je parle très souvent de l'islamisme terroriste. On peut même me reprocher d'en parler trop. Non, on ne peut trop condamner les assassins. J'évoquerai ce soir les assassins basques, qu'il y a un peu plus de trente ans, on appelait des résistants, en France. Des résistants au régime franquiste, au fascisme. Philippe Bidart, l'assassin de deux CRS et de deux gendarmes, emprisonné en 1988 et libéré ce matin, sait, lui, garder la tête haute. Il faut dire que ses victimes étaient les instruments du fascisme. Oui, ça doit être ça. D'ailleurs, peut-être le général Franco est-il encore vivant. Qui sait? Tout est possible. Peut-être même le maréchal Pétain sévit-il encore de nos jours. Philippe Bidart a une vraie conscience communautaire. A sa sortie de prison, il a évoqué 600 de ses camarades de résistance encore enfermés dans les prisons françaises et espagnoles. Il n'était pas du tout heureux. Il aurait fallu que tous les résistants à l'impérialisme français et espagnol soient remis en liberté, eux aussi. Le fondateur d'Iparretarak a été accueilli les bras ouverts par ses enfants, des résistants, bien sûr, qui peuvent être fiers de leur papa chéri. Il semble bien que les autorités attendaient de l'assassin qu'il regrette ses meurtres, car il s'agit de meurtres, non? Je suis convaincu qu'elles n'ont plus de cerveau.

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