Saturday, February 03, 2007

Sonnet XIV

Hier, j'ai contemplé l'avenir des reptiles
Au milieu de la houle et le ciel a fondu
Dans une puanteur d'angoisses érectiles,
Et c'est pourquoi j'écris sous un songe éperdu.

Ce matin, je me mets à vomir la tristesse
Qui plane sur mon rêve et me fait grimacer;
Ce soir, je vais bondir sur la délicatesse
Qui me regardait mourir dans l'ignoble passé.

Je suis comme un défunt égaré dans la foule,
Le faux contemplateur de ces populations;
Je titube, l'espèce inhumaine me saoule.

Endors-toi, c'est le temps des mutiplications,
De la gloire, de l'or et des interférences,
- Tu aperçois déjà tes nombreuses errances.

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