D'abord quelques repères historiques sur la place Gabriel Péri, plus communément appelée la place du Pont. Plusieurs pistes ont été avancées concernant le nom de Guillotière. On dit par exemple que ce nom viendrait de Grillotière, beaucoup d'animaux appelés grillets peuplant le quartier. A la révolution française, le quartier était isérois, avant de devenir rhodanien.
Dans les années 20, le quartier était peuplé majoritairement d'immigrés italiens. Mais cela fait belle lurette qu'il n'y en a plus. Non, depuis peut-être quarante ans, ce sont les Maghrébins qui peuplent le quartier. Je me souviens qu'au début des années 90, à l'annonce de la démolition de Prisunic, des manifestations avaient été organisées, manifestations qui protestaient contre ce qu'on considérait comme une manoeuvre pour disperser les Arabes qui stationnaient en grand nombre devant le magnifique magasin. On parlait de racisme; on faisait l'éloge de la place du Pont qui était un lieu de rencontre des cultures. En évoquant les cultures, il me revient en mémoire le texte qu'avait écrit Azouz Begag, dans cette revue merdique, appelée Autrement. C'était une véritable daube humanitaire sur les échanges entre les différentes cultures: maghrébine et autres. Begag mentait. Les Chinois et les Arabes ne se mélangent pas; les Turcs, non plus. Je ne parle même pas des quelques Géorgiens qui font les plantons devant la bouche de métro et qui ont toujours l'air de comploter. Quant aux Africains de la rue de la Guillotière, c'est la même chose. La vérité, c'est que ces cultures ne s'interpénètrent pas, qu'elles vivent séparées, que c'est le communautarisme. Pour donner un exemple, je n'ai encore jamais vu un Chinois parler à un Maghrébin, jamais. J'affirme même que certaines communautés sont ennemies les unes des autres. Pour donner un exemple, les Turcs et les Arabes. Je me souviens, il y a de cela une dizaine d'années, d'un Turc, soupçonné du meurtre d'un Arabe, que les policiers avaient embarqué dans leur fourgon, fourgon qui ne tarda pas à être lapidé. Un policier tirant en l'air avait dispersé la foule des lyncheurs déchaînés.
Qu'on ne vienne pas me parler de dialogue entre les cultures! C'est du mensonge, purement et simplement.
Petite précision: le Prisunic a bien été démoli mais les sationneurs maghrébins sont toujours là.
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