Saturday, February 03, 2007

Nulla dies sine incendiis


Je ne suis pas très en forme, ce matin. J'ai fait beaucoup de route, cette semaine. Mais je continue le blog. Je ne le tiens pas; c'est lui qui me tient, maintenant. Je ne vais pas m'en plaindre. C'est tout de même un passe-temps très agréable. Je viens d'apprendre que des dizaines de jeunes très en colère contre la société qui les rejette et les considère comme des êtres inférieurs s'en sont pris à une policière, dans les Yvelines. La femme courageuse a su résister à la bande de sauvages (en réalité, des musulmans discriminés, stigmatisés, comme disent les humanistes qui puent de la gueule) qui essayaient de la sortir de sa voiture et l'ont blessée à la tête. Bien sûr, les révoltés des banlieues ont saccagé le véhicule. Il faut quand même les comprendre. Il est tout de même scandaleux que des forces de police, étrangères, françaises, de surcroît, pénètrent dans des territoires où elles ne sont pas chez elles. C'est la guerre, la guerre des lâches, - qui se mettent à trente contre une femme. C'est la guerre des incendiaires de bus.Et des voitures. Encore un bus parti en fumée hier soir, toujours aux Yvelines, après que le conducteur a été agressé. Il faudrait peut-être interdire les bus. Les bus sont peut-être comme la police: le symbole de la colonisation. Qui sait? Toutes les interprétations sont possibles. On ne se rend pas assez compte à quel point le monde est devenu délirant. C'est un délire sans fin.
En vérité, je n'ai que mépris pour les sociologues de caniveau qui ne cessent de mâcher des mots comme "social" ou "discrimination". L'atmosphère est infectée.

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