Saturday, February 17, 2007

No mercy


Il y a de cela trois semaines, dans un quartier où se perpétue depuis des décennies le commerce de substances illicites, je passais devant une bande d'Arabes qui discutaient entre eux et qui, à ma vue, se sont tus tout de suite. Ils devaient se demander si j'étais un policier, vu la tête qu'ils ont fait. Ils étaient prêts à en découdre avec moi. Je ne vois pas pourquoi j'aurais un doute là-dessus. Peut-être était-ce ma parka noire qui les induisait en erreur. J'avoue avoir eu une légère inquiétude. Ils étaient cinq ou six. Je n'aurais pas fait le poids s'ils avaient décidé de me tabasser, moi le néo-colonialiste.
A propos de néo-colonialisme, j'ai appris ce matin qu'un policier, qui a le tort d'être policier (A-t-on idée de faire respecter la loi? Surtout à notre époque!), s'est fait agresser en gare de Conflans-Sainte-Honorine (ancienne(?) mairie du mallarméen risible qu'est Michel Rocard) par deux barbares, qui venaient d'apprendre sa profession déshonorante. Les deux barbares étaient accompagnés d'un dogue, qui ne devait pas avoir les meilleurs intentions du monde, vu le ou les maîtres ultraviolents. Le policier réactionnaire et fasciste a été blessé à la tête. Mais on lui a laissé d'autres marques: plusieurs estafilades, faites au couteau.
Je propose, pour en finir une bonne fois pour toutes avec le passéisme totalitaire, d'abolir purement et simplement les forces de police. Au moins, les jeunes déshérités et discriminés pourraient vivre paisiblement.

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