Friday, February 09, 2007

Sonnet XV

C'est aux temps révolus de la géologie
Que les âmes bien nées exhibent leur coeur pur.
C'est l'époque des fleurs pleurant la nostalgie
Au fond des océans où grandit le futur.

Je me souviens d'un temps où la nuit obsolète
M'illuminait, tournant ainsi que des photons
Et où la dimension nouvelle ne s'arrête
De vivre qu'au moment que nous la regardons.

L'image s'agrandit et deviendra cosmique
Lorsque, le jour venu, le corps ectoplasmique
Sourira pour toujours au monde naturel.

Et je suis maintenant dans la photographie
Où mon rêve jaunit et où se raréfie,
Pour mon bonheur, l'oxygène, -le faux réel.

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