Monday, February 19, 2007

Sonnet XVIII

Je rêvais ce matin dans le jardin de pierre
Que des vents se levaient sur le monde de fer
Et que mon esprit las revenait en arrière,
Comme s'il avait toujours vécu en enfer.

Je rêvais, m'ordonnais de quitter ce délire
Qui s'installait sur mon coeur lourd et pourrissant.
Le meurtre m'enivrant, je crevai cet empire
Comme un ballon risible et regardai mon sang.

Dans la réalité de cette nuit d'octobre,
L'esprit contemplera la douceur de l'opprobre
Tandis que grandira le nombre des laideurs.

Peut-être à l'aube mourront les humanoïdes,
Qui se sont multipliés comme des suicides,
- Et je suis enivré par d'anciennes odeurs.

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